Articles Tagués ‘CDLS’

Splash

Quand j’étais petit, c’était un de mes films préférés. Et je crois que je ne l’avais pas vu depuis 20 ans. Du coup, difficile de rester objectif, dans un sens ou dans un autre. Je suis surtout étonné de voir qu’aucun remake de ce film n’a encore été annoncé. Ce qui est plutôt étrange puisque c’est la mode de ruiner les films des années 80’s. Le film n’a pas spécialement pris de coup de vieux, il est juste bourré de CDLS. Pourquoi la sirène ne peut rester qu’une semaine ? Pourquoi ne peut-elle par revenir ? Comment Tom Hanks respire sous l’eau ? Comment ont-ils fait rentrer cette fontaine dans la chambre ? Pourquoi Hanks n’est pas pétrifié à l’idée d’avoir une stalkeuse ? Et j’en passe. Les années 80 : là où tout était plus simple !

3/5 (facteur nostalgie)

Ghost In The Shell – The Movie

Ghost in the Shell est l’un de mes animes favoris. Le deux est une bouse. J’avais bon espoir de regarder un revival correct. Echec. Long, intéressant, confus, sans génie… Une perte de temps, globalement. A noter que je n’ai pas encore vu Stand Alone Complex, je ne sais pas si là série est connecter à ce film ou si elle peut expliquer ce qui se passe en méta dans le film. Pris en temps que tel, le film ne vaut pas un clou que ce soit sur le scénar, la qualité de la réal, la musique… Bien évidemment, il souffre de la comparaison avec son illustre ainé, mais même sans ça, ça reste un anime générique sans âme. Bouh !

1/5

Justice League vs Teen Titans

Le dernier dessin animé de DC est connecté – une fois de plus – aux derniers Batman produits (Bad Blood et compagnie). Et c’est un run que je n’apprécie par particulièrement, la faute à Damian Wayne qui mérite des baffes et à un Batman sans attrait. Mais ça, je ne le savais pas au début. Du coup, j’ai dû faire abstraction de mes a priori en découvrant le Robin tête-à-claque. Notons également que si je suis team DC, je n’ai pas de connaissances poussées en matière de Teen Titans, je ne peux pas juger de la cohérence des personnages par rapport à leurs canons comics. Ceci étant dit, j’ai passé un agréablement moment ! Nettement plus qu’en compagnie des derniers Batman. Les Titans sont cools et rafraichissants dans un DC-verse qui lorgne globalement du côté de la ténébritude. C’était rigolo, punchy et il y a de l’espoir pour Damian s’ils continuent encore de l’utiliser. Bref, du bon ! Et je pense qu’au moment du Rebirth DC, j’irai voir ce qui se passe chez les Titans.

4.5/5

Battle of the Year

Ma seule excuse pour mater ce film s’appelle Caity Lotz. Tout comme elle est ma seule excuse pour mater Legends of Tomorrow en dépit du caractère très nul de cette série. Malheureusement, le temps de présence à l’écran de la blonde est aussi ridicule que la globalité du film. Non pas que le sujet soit mauvais (un concours de dance hip-hop…), c’est pas le premier film avec un concours et la formation d’une équipe par un entraineur désabusé que je vois, ni le dernier (ça s’apparente globalement à une trame archi-éculée d’un film de sports d’équipe, genre Major League pour citer le premier qui me vient à l’esprit). Sauf que là, c’est très mal écrit, joué en mode automatique, réalisé sans grand talent et monté avec les pieds. Maximum combo pour une bouse sans intérêt !

0.1/5

Neighbors

J’ai vu passer la bande-annonce du 2 alors que j’attendais pour une vidéo sur Allociné. Ca avait l’air rigolo, alors ma curiosité m’a poussé à voir le premier (en dépit du fait que c’est pas l’équipe de This is the End, un très mauvais film). Et bien, c’était une bonne surprise. Ca ne va pas révolutionner le monde de la comédie, mais ça reste sympathique pour conclure un week-end. Je ne m’attendais pas à trouver Zac Effron supportable, mais il s’avère que la comédie lui sied plus que la rom-com d’ados.

3/5

Dirty Granpa

Du coup, j’ai enchaîné sur un autre film avec Zac Effron dans lequel son image de bogoss en prendrait un coup. Comme Neighbors, ça se laisse regarder avec le plaisir coupable de mater un truc un peu ras des pâquerettes. En fait, le film vaut surtout pour la prestation à contre-emploi de De Niro en grand-père iconoclaste (j’ai l’impression que le trash-light est à la mode en ce moment dans les couloirs des productions hollywoodiennes – bientôt l’overdose ?). Sans grande prétention, ça tient la route.

3/5

42

Je ne suis pas spécialement fan de biopics à moins qu’ils touchent par effet de bord un sujet que j’aime (genre biopic + musique = The Runaways/Control). Du coup, comme le film parle de baseball et notamment du premier Noir en Major League dans une Amérique pré-Luther King, je me suis laissé tenté. Et j’ai aimé. Après, si vous n’êtes pas fan de sport, vous pourrez toujours vous raccrocher au ségrégationnisme historique que les USA ont connu (ça fait pas de mal de rappeler qu’ils reviennent de loin côté droits civiques, les amerloques). Sinon, je doute que le film intéressera beaucoup de monde dans notre hexagone tellement le sujet est loin de notre culture. Pour les fans uniquement.

4/5

A Life Less Ordinary

Je m’en souvenais plus. Le film est nettement plus bizarre que dans mon souvenir avec les anges et ce kidnapping qui tourne étrangement. Après le film reste intéressant, étrange mais intéressant. Et il repose essentiellement sur le couple d’acteurs et la caméra de Danny Boyle.

3/5

Deadpool

Tout le monde s’est extasié devant Deadpool, criant Eugénie à qui voulait l’entendre. Je vais garder un avis plus réservé, en dépit de la bonne note que je lui attribuerai. A cela plusieurs choses. D’une part, c’est une n-iène origin-story, et ça commence à me saouler (en fait, les films de super-héros en général commencent à me saouler – on va s’en taper encore jusqu’en 2020 mais j’espère que la mode va passer, comme les westerns) (au passage, j’aimerais bien que les westerns reviennent… les vrais, pas des trucs qui font peur comme le remake des 7 Mercenaires…). Cette origin-story me semble être difficilement insérable dans le X-Men-verse en terme de date vis-à-vis de l’Arme X, mais seuls les puristes auront fait le calcul. D’autres part, on m’a survendu le caractère irrévérencieux du film/personnage et honnêtement, c’est pas spécialement le cas. A ce propos, je vous engage tous à voir Super, voilà un vrai film de super-héros trash ! J’ai trouvé aussi que de mettre le film interdit au moins de 18 ans était abusé (en Amérique tout du moins, il en faut plus pour choquer les Français qu’une paire de fesses à l’écran) et que le scénario se laissait aller à la facilité sous prétexte de montrer que « vous avez vu ? on est vulgaire ! ». Encore une fois, Super fait un meilleur boulot que Deadpool. Et j’ai peur que le succès de Deadpool fasse des petits qui se mettent à cloner les gimmicks « je parle à la caméra pour dire des trucs rigolos » sans comprendre l’intérêt de le faire. Ceci étant dit, on passe vraiment un super moment : c’est fun, décomplexé, brainless et on en demande pas plus d’un Deadpool ! Et puis Negasonic Teenage Warhead est cool !

4/5 (objectivement, moins)

American Hero

Je disais que les films de super-héros commencent à me saouler. Je suis donc aller regarder du côté des indés. Ce film est à mi-chemin entre Deadpool et Hancock. L’excuse du 4ème mur est ici cautionnée par un documentaire sur un super-héros local, super-héros trash qui boit, fume, déconne et j’en passe. Le film souffre malheureusement d’un scénario poussif qui ne va pas au bout des choses et ne donne pas un sentiment d’accomplissement à la fin du film. Dommage, c’était une bonne idée sur le papier et ça faisait plaisir de revoir Stephen Dorf. Un film indé qui restera probablement dans la DVDthèque de complétionnistes sur le genre.

2.5/5

Les Mystères de l’Amour est toujours une série créée, produite et écrite par Jean-Luc Azoulay (a.k.a Jean-François Porry) toujours avec les acteurs habituels qu’on a toujours l’habitude de voir dans les séries estampillées Jean-Luc Azoulay (Hélène Rollès, Patrick Puydebat, Isabelle Bouysse, Sébastien Roch et j’en passe toujours environ une demi-douzaine…). Oui, je fais toujours les mêmes introductions pour cette série si je veux.

Les mystères de l’amour, c’est un peu comme le mariage de José et Bénédicte : quand vous commencez un épisode, vous devez vous attendre au meilleur comme au pire ! Et au cours de de ces dernières saisons, on a eu l’occasion de côtoyer les deux ! Mais avec maintenant autant de chroniques sur ce blog, je pense qu’il conviendrait de débuter celle-ci par une citation de Rita Mae Brown, qui résume tout à fait mon état d’esprit alors que je me mets derrière mon clavier une nouvelle fois pour critiquer les derniers épisodes en date :

 La folie consiste à faire la même chose encore et encore et à attendre des résultats différents.

En d’autres termes, la série demeure fidèle à elle-même dans son désir de se complaire dans ses défauts et je sais déjà en commençant cet article que je vais répéter ce que j’ai déjà dit par le passé ! Comme j’ai envie d’économiser le peu de santé mentale qui me reste après avoir visionné certains épisodes relevants clairement de la lie télévisuelle, je me suis dit que j’allais plutôt pointer vers des articles précédents. Mon propos restant le même, imaginez que je fasse du copié-collé brutal :

  • Saison 1: les personnages qui font du surplace, le vide des scénarios, Wonder Jeanne, le recyclage, les CDLS…
  • Saison 2: le vide des scènes, le rapport à l’argent, Ingrid, la gestion du sexe, les CDLS…
  • Saison 2.5: le n’importe quoi de l’écriture, la gestion désastreuse des couples lesbiens, Wonder Jeanne, les CDLS…
  • Saison 3: le vide des épisodes, la qualité des scénarios, la qualité de l’acting/improvisation, les problèmes de raccords et cohérences, Nicolas le mou, Wonder Jeanne, les CDLS…
  • Saison 4: la qualité des scénarios, la qualité de l’acting/improvisation, Nicolas le mou, les téléphones, les scènes de voitures, les personnages sans intérêt ni utilité, les CDLS…
  • Saison 5: la longueur des saisons, la relation Laly/John, useless Bénédicte, la gestion désastreuse des couples lesbiens, Nicolas le mou, les CDLS…
  • Saison 6: la longueur des saisons, les problèmes de cohérences narratives par arc, l’écriture laxiste, les scènes de bagnoles, les téléphones, le vide des scènes, la gestion du sexe, les CDLS…

Je me suis longtemps posé la question de continuer à chroniquer cette série. L’effet d’usure et de « folie » m’ayant tenu éloigné de l’absurdité de recommencer avec la saison 7, la saison 8 et la saison 9 ! Et puis dans une optique de proposer quelque chose de frais à l’aube de la saison 10, je me suis dit que j’allais m’occuper d’un bloc de saisons complètement arbitraire (à l’image de la cohésion des susdites saisons), à savoir les trois dernières, et voir ce que j’en avais à en dire à froid. Très froid puisque cela fait plusieurs semaines depuis la fin de la saison 9, plusieurs mois depuis la 7. Et au final, qu’est-ce que j’en retiens des aventures des quarantenaires qui agissent comme s’ils allaient toujours se prendre un diabolo à la cafèt’ ?

Et pour continuer dans la nouveauté, je vais faire un système de notations pour les intrigues qui me reviennent en mémoire. Ca me paraît une bonne idée. Des notes avec des petits cacas Dr Slump, en hommage au Club Dorothée. caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropPlus y’a du caca, plus ça pue  !

Il y a encore eu des histoires de lesbiennes gérées n’importe comment

Chaque épisode avec Chloé et sa nouvelle copine nymphomane bisexuelle touche littéralement le fond de la poubelle de la vulgarité. C’est bien simple, Jean-François Porry ne sait pas gérer ce genre de relations et cela ne s’apparente qu’à une vision fantasmée et scabreuse d’une réalité de couple. Franchement, entre Mylène, Ingrid, Angèle, Choé, Alex et l’autre folle dont j’ai déjà oublié le nom, on ne peut pas dire que ce thème est anodin : il est réellement présent dans la série et toujours, toujours, toujours traité de façon presque sale. Si en plus on rajoute Christian dans l’équation qui veut se faire un plan à trois, difficile de faire plus malsain…

Jean-Luc Azoulay

Si vous voulez, je peux faire plus malsain en remplaçant Christian et Alex juste par Hélène…

Tant qu’on est sur le traitement de la sexualité et du ridicule des situations qu’on nous impose pour rien, je rappelle la scène où Ingrid et Marie sont en train de comparer leurs sous-vêtements au lieu d’appréhender un suspect dans la pièce à côté. D’une part ça sert à rien, d’autre part ce n’est même pas drôle. Je ne sais pas quelle est la motivation profonde du scénariste à nécessairement évoquer l’érotisme dans cette série, mais je pense qu’il faut arrêter maintenant. Ou alors bien le faire. Donc autant arrêter.

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Et c’est pas fini, Audrey et Eve…

Dans la catégorie complètement tordue, je pense que ça se pose là. En fait, c’est même plus tordu, c’est du recyclage autour du personnage d’Audrey qui – en bon personnage monolithique et mono-maniaque – n’a qu’une seule passion dans la vie : récupérer la Watson Holding. Il y a des milliers de compagnies à travers le monde sur lesquelles faire des OPA hostiles et gagner de la thune, mais non ! C’est Watson qu’elle veut. Et comme le personnage est « méchant-méchant oulala », il n’a pas de morale et couche avec Eve.

(Cela dit en passant, pour une femme qui a passé des mois à Caracas à jouer la prostituée probablement régulièrement violée, elle a un rapport avec le sexe particulièrement libéré de traumas…)

C’est usant de voir les mêmes idées passer d’un personnage à l’autre indistinctement. C’est d’autant plus triste pour Audrey, un personnage pour lequel il y avait un vague espoir d’amélioration suite à son amnésie. En faire un personnage neuf et se trouver un nouveau méchant, un crédible, par exemple.

Mars, et ça repart dans le mur…

Donc, voilà, Audrey, femme d’affaires, se retrouve à jouer les lesbiennes avec Eve pour récupérer la Watson Holding via un mariage idiot d’après des lois de mariages belges sur la succession. Franchement, quand on en est rendu là pour faire des OPA hostiles, il est sérieusement temps de remettre en question ses capacités de business-woman. Peut-être faire un bilan de compétences et tenter une reconversion…

En plus, c’était même pas son idée à elle mais celle d’un type qui couchait avec Eve avant. Et avec Audrey, accessoirement. Le recyclage de scénario fait maintenant sa propre mise en abîme…

Franchement,  s’il y a un jour une MST dans ce groupe, c’est la fin de la série…

Voilà ma solution: j’attrape une MST sale, je couche avec Eve qui couche avec Rudy qui couche avec Mylène qui couche avec Ingrid qui couche avec Nico qui « embrasse » Hélène qui couche avec Peter, qui attrape la MST et meurt. Je récupère sa société. Un plan sans faille, réaliste. Mouhahaha!

 

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Fanny et Christian

Ross et Rachel. Difficile de mieux définir le couple le plus relou de la série. Je t’aime, je t’aime plus, je t’aime, je t’aime plus, je vais en studio, je t’aime plus, je te trompe, je t’aime, je te trompe, je vais en studio, je vais en studio, je vais en studio, je vais en studio, je fais des clips, je fais des clips, je fais des clips, je vais des clips… J’ai cru qu’il sortirait jamais cet album ! Je me demande quel était le plus ridicule dans toute cette histoire:

  • Christian qui se fait des films et va picoler pour finir en CDLS chez Cloé et sa copine
  • Favat, en mode pathos enculé (avec une nana dont j’ai oublié le nom pour rendre la jalouse Fanny)
  • Fanny…

Et tu dis rien sur moi ?

Si. Tiens ! caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La double vie de John

Tu ne le sais pas encore spectateur, mais j’ai une double vie depuis le début avec une autre famille quand je suis en concert…

Le truc totalement sorti du chapeau et qui tombe littéralement à plat car, dans le même épisode (ou peu s’en faut), on apprenait que le nouveau chéri de Bénédicte avait aussi une double vie avec une autre femme. Après être tombé à plat, ça se dégonfle puisque toute la tension autour de la double vie et des envies de Laly de se poser façon Paladin Loyal Bon s’évanouissent au bout de deux épisodes quand l’autre femme de retourner avec le père de l’enfant…

C’est dommage, en plus, ça tombait pile-poil au moment où Fanny redécouvrait son père biologique. Le truc propre à secouer un père adoptif et le faire réfléchir sur sa propre condition et la notion de famille. Au lieu de ça, la puissance dramatique de la série se limite à John qui va boire des canons avec Antonio…

Note théorique: 

Note pratique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La grossesse de Diego

Enfin, celle de Laura. Avec Diego comme papa. De l’irresponsabilité des jeunes qui n’ont pas eu de cours d’éducation sexuelle, donc ne savent pas qu’il faut mettre des préservatifs. Si encore, l’accident avait été utilisé pour faire passer un minimum de responsabilisation sur le port du préservatif, le planning social, la pilule du lendemain, etc. C’était sûrement trop en demander. C’est plus marrant de faire des scoubidou-gags avec Fanny qui fait des allers-retours pour porter de la bouffe…

Ceci dit, c’est probablement une des meilleures idées de ces dernières années. Sauf que la série est limitée par ses propres contraintes, notamment la disponibilité des acteurs adolescents. Au final, on en verra pas grand chose de cette grossesse, encore moins l’impact que ça peut avoir sur la vie d’adolescents ou celle des personnages principaux (Laly va devenir grand-mère… mais vu comment elle a élevé son fils…).

Encore une fois, le plus intéressant de la série se situe au niveau des ados. Sauf qu’on en voit rien et que c’est visiblement mieux pour la ménagère de voir Laly aller chez son marabout dingo… Si seulement on avait une espèce de rip-off de Premiers Baisers pour parler de ce genre de choses…

Note : caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La paternité de José

Sachant à quel point le personnage est un queutard, il était évident qu’il devait y avoir quelques bâtards dans son sillage. En soi, apprendre qu’il est père n’a rien de surprenant. Ca fait carrément doublon avec ce qui s’est passé avec Nicky et Nicolas. Mais si je devais rajouter le recyclage des idées à mes analyses, on aurait des petits cacas partout. (Une différence fondamentale c’est que les tests de paternité sont désormais assurés par la police via Marie…) J’ai trouvé particulièrement intéressante l’idée de lui faire découvrir un fils caché homosexuel et secouer le personnage de macho-womanizer.

Après, la bonne idée est éclaboussée du retour de Cathy. Je n’ai rien contre Cathy, c’est un personnage détestable de plus puisqu’elle pense avec son vagin, comme a peu près tous les personnages féminins de Jean-François Porry. Ce que je lui reproche c’est d’être la mère par rétroaction: « En fait, on a couché ensemble y’a vingt ans quand on était bourrés, et paf, ça fait des chocapics ! Mais j’en ai jamais parlé, parce que voilà dans la vraie vie, on ne parle plus à ses potes de fac 20 ans après… ».

Jean-Luc Azoulay

J’ai longuement hésité avec Johana, mais je pense que ça se serait vu que je me fous n’importe quoi avec mes personnages…

Note théorique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note à cause de Cathy: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note retour de Cathy: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Les nouveaux enfants de Peter et Hélène

Le couple star adoptent des enfants. Des ados de 15 ans… Personne l’avait vu venir ça ! Que les Watson adoptent, ça paraissait une bonne idée. En plus, ça aurait permis de voir combien le processus est long et délicat, ça aurait même pu permettre de les emmener à l’étranger pour adopter un petit asiatique et apporter des intrigues exotiques… Sauf que des enfants, c’est relou. Déjà, parce que si t’as moins de seize ans, tu peux pas tourner plus de x heures pas jours, entre 9h et 18h… Donc pas vraiment dans l’optique de la série de torcher les épisodes à tour de bras.

Du coup, quoi de mieux pour la série que d’adopter des adolescents presque majeurs, aux prénoms bien bretons et qui jouent comme des patates ? Et puis comme on les veut vite dans la série, on va se débrouiller pour balancer quelques passe-droits à la Watson…

Après un kidnapping. Parce qu’il faut un kidnapping tous les 15 épisodes…

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Cloé la cam-girl

J’ai l’impression qu’on s’acharne sur cette pauvre Cloé… Au fil des saisons, on peut raisonnablement admettre qu’elle a une vie de merde. Elle a été dépendante aux drogues dures, elle est sortie avec le seul personnage qu’on a fait mourir (Antoine), on lui a collé une nouvelle sexualité et une ex- psychopathe dérangée du bulbe, elle était prostituée dans un épisode spécial et la voilà désormais cam-girl… Ce qui revient à de la prostitution, au regard de son patron…

Notez que ça me fait toujours plaisir de voir Marion Huguenin en petite tenue ! Mais là… c’est gênant…

Les Mystères de l’amour : Hélène et Nicolas inséparables, Chloé en danger ?

En plus, je ne valide pas les choix de maquillage…

Et histoire de rajouter une couche de n’importe quoi, on lui colle un amoureux transi soumis (et pété de thunes)… Parce que visiblement, on n’en a pas eu assez des personnages de carpettes dans ce genre depuis 20 ans…

Et pourtant… Pousser le personnage dans un tel extrême pourrait se révéler intéressant. En effet, comment une personne « a priori » normale (« a priori » car elle est bien poissarde, la benjamine Girard) arrive-t-elle à tomber dans un tel réseau ? Il y aurait un côté social que n’importe quelle autre série se délecterait de pousser, chercher à comprendre la psyché du personnage, l’impact sur sa vie, son rapport à soi, aux autres, etc. Et avec l’arrivée d’Hélène dans sa maison, les tensions interpersonnelles sont intéressantes pour ce perso…

Bref, une mine d’or ! Qui tourne à la mine de plomb, parce que – encore une fois – rien ne dépasse le simple cadre du voyeurisme en petite tenue.

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La « mort » de Jeanne et l’enquête associée

Très honnêtement, j’ai oublié les circonstances de son retour à Paris. Je me rappelle juste qu’elle a été la cible d’une vengeance d’Ingrid. Avec une bombe. Le truc définitif, quoi.

Mais pas pour Wonder Jeanne. Que ceux qui y ont cru une seule seconde lève la main. Elle ne sera que défigurée (ce ne sera jamais que la deuxième fois, hein !). Ne vous demandez pas comment elle a survécu, comment elle s’est échappée, comment elle n’a pas été à l’hôpital (ma théorie, elle a été voir son pote vétérinaire de la saison 1), comment elle a encore tous ses membres… En gros, CDLS.

Et c’est dommage, parce que faire mourir un personnage dont l’actrice n’a clairement plus envie de revenir dans la série aurait marqué d’une pierre blanche la série et ses personnages. Nicolas certes, mais aussi Ingrid. Et surtout, tous ceux qui voulaient se casser à Love Island plutôt que d’affronter la réalité de leur vie… Comme un procès pour le meurtre d’une prostituée…

Désormais, il faudra se méfier de Burqa-Jeanne, une super-héroïne qui fait régner sa justice dans le 77…

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La Watson Corp.

J’ai l’impression que ces dernières saisons ont surtout été marquées par des aventures qui se passent au sein de(s) W.C. et autour de Peter Watson. Enlevez cette composante et vous n’aurez plus qu’Olga qui regarde à la fenêtre en attendant qu’il se passe un truc dans la vie de Bénédicte. La plupart des intrigues sont souvent plates mais je garde un vague souvenir intéressé de la croisade médiatique contre Peter, avant d’apprendre que Jean-Paul est son père…

– C’était dans la saison 6…

– Non ?

Peter (Les Mystères de l'Amour saison 7, épisode 5 "Les fruits du mensonge")

– Si…

– Merde alors, il s’est passé quoi alors dans les saisons suivantes alors ?

– On s’est mariés !

– Je voulais dire « passé quoi d’intéressant » ?

Étienne (Les Mystères de l'Amour saison 7, épisode 19 "Démasqué !")

– Moi !

– Ok, on va passer à la note alors…

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– J’ai tout de même pris les rênes de la société et sauvé des milliers d’emplois !

– Au temps pour moi, avec ton DEUG de socio, ça change tout…

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Pour finir, en vrac

La grossesse imprévue de Bénédicte (et encore un foetus mort…):caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Christian alcoolique qui se fait draguer par un homosexuel:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Fanny qui vit son rêve américain avec Favat (qui peut me citer un chanteur français à qui c’est arrivé ?): caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Le futur enfant d’Ingrid:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La jalousie compulsive de Marie: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Le truc sordide qui semble arriver à Olga: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

L’amnésique omnipotent de Laly: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La réaction immature/illogique d’Hélène face à la vidéo incestueuse de son mari:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Alors quel bilan tirer de ses dernières saisons ?

Du caca. Mais du caca rose qui fait coucou.

En gros.

La série n’évolue pas, les personnages non plus (ou alors pour mieux régresser par la suite). Les intrigues tournent en rond, les personnages aussi. Aucune amélioration dans l’écriture, aucune amélioration à prévoir non plus. Je vais citer le créateur de la série:

Je suis tombé par hasard sur votre blog. Merci pour votre intérêt… Mais j entends le même genre de critiques depuis plus de 20 ans et ça marche quand même… Alors…

TMC est contente de la série (sous-entendu, on gagne assez d’argent sur le créneau de diffusion avec la pub) alors pourquoi chercher à s’améliorer ou améliorer la série ? On risque donc de se lamenter encore longtemps sur le vide cosmique qui hante les épisodes, sur la qualité des scénarios, sur la vacuité des dialogues, sur l’érotisme sordide, sur l’humour ras des pâquerettes…

Le plus triste dans l’histoire, c’est que le rythme de tournage est élevé, presque autant que Plus Belle La Vie, et que les personnages ont la sympathie du public. Donc – dès le départ – Les Mystères de l’Amour avait toutes les clés en main pour proposer un access-prime quotidien solide à l’image de la série susnommée… Mais là où le groupe TF1 préfère simplement ramasser la thune qui se présente, chez France Télévisions on a :

  1. compris l’intérêt d’avoir un pool de scénaristes, à l’Américaine…
  2. su se remettre en question…

Call of Duty: Ghosts est un jeu distribué par Activision, développé par Infinity Ward, Neversoft et Raven.

Comme il ne faut pas mourir idiot, j’ai décidé de m’offrir un épisode de Call of Duty. Honnêtement, j’aurais préféré le Advanced Warfare fraîchement sorti, mais bizarrement, il n’y avait que le Ghosts à 10 euros dans le bac des soldes… Je tiens également à préciser que – comme d’habitude – je me contrefiche des modes multijoueurs, que je n’ai fait que la campagne solo et que je ne jugerai donc que ça. Ceux qui viendraient à me dire « nan, mais t’achètes pas un Callof pour le mode solo », je leur répondrai que dans ce cas, c’est même pas la peine de proposer un mode solo moisi. Ce préambule étant fait, bienvenue dans cet article dédié au nivellement par le bas du jeu vidéo !

Dans un futur très très proche, il n’y a plus de pétrole au Moyen-Orient. Mais comme en Amérique du Sud, on n’a pas de pétrole mais on a des idées, des gouvernements profitent d’une mystérieuse inflation du pétrodollar pour faire une confédération qui décident de prendre le contrôle du monde. Bien sûr, tout cela n’est possible que grâce au programme spatial de pays comme le Chili ou l’Argentine pour pirater un satellite lanceur de missiles des USA… J’ai même pas commencé à jouer que ça pue les CDLS dans tous les coins et on me demande littéralement de mettre mon cerveau en veille avec mes questions débiles. Des années plus tard, les USA sont réduits à des poches de résistance qui combattent la Fédération tant bien que mal. Fort heureusement, finalement, il y a toujours l’air d’y avoir du pétrole pour l’armée américaine… Fort heureusement aussi, on a des valeureux héros bien génériques – comme le personnage que vous incarnerez – pour sauver le monde. Bien sûr, toute bonne trame américaine anti-terroriste ne saurait être parfaite sans ajouter la notion de famille, ici votre frère et votre père, et des fantômes du passé. En l’occurrence, vous apprendrez sans surprise que le paternel fait partie d’une escouade de super-militaires appelée les Ghosts, que vous êtes recruté car tout particulièrement doué et que votre mission annexe est de buter un ancien Ghost converti à la cause des moustachus. Je vous passe les détails, mais à un moment, votre père va mourir, vous allez sauver le monde et il y a un chien.

Au cas où vous n’auriez pas saisi le ton acide, le scénario de la campagne solo est une vaste blague dans laquelle les développeurs ont décidé de verser dans le cliché en utilisant probablement un générateur de scénarios militaires qui se contente de changer les noms des vilains. C’était d’un banal affligeant qui flirtait avec une stupidité abyssale. Mais comme j’avais un encéphalogramme plat pour avoir rapidement déconnecté le cerveau, j’ai pu faire les 18 missions trop sans râler ni crier au scandale. Comme je le disais, dès le départ, dès les premières minutes, j’ai su que j’étais face au niveau 0 de l’écriture et que rien ne me surprendrait.

Riley, chien fidèle… probablement le personnage le plus développé aussi…

Pour subir cette histoire, vous allez incarner Logan, un type qui ne parle pas, dont on ne voit jamais le visage et qui comme tout bon militaire, se contente de suivre les ordres. A coté de lui, vous trouverez une tripotée de personnages tout autant génériques dont votre paternel bienveillant sans charisme, votre frère aussi vaillant qu’une huître et d’autres Ghosts qui se contenteront de vous signifier la position des ennemis (attention, spoiler, cette position est toujours « midi » – de quoi en dire long sur le level design). Mais attention, grosse nouveauté, vous avez maintenant un clébard ! Je me souviens de la façon dont la promo avait mis en avant ce chien, façon « c’est révolutionnaire ». Au final, il est comme les autres, il ne sert à rien sinon se mettre en travers de votre chemin. Pour bien renforcer le caractère inintéressant de votre campagne solo, on vous placera aux commandes d’autres personnages génériques qui se chargeront de missions particulières dans l’espace, un tank, un hélico… Vous pourrez même incarner votre clébard dans une palpitante mission d’infiltration qui se résumera à se coucher dans l’herbe pour se cacher…

En résumé, jamais, je dis bien jamais, je n’ai été aussi peu investi dans un jeu. J’étais littéralement en mode automatique. Car non content de proposer un scénario convenu et ennuyant, les missions prennent le joueur pour un débile profond et le guide de bout en bout par la main. Il suffit de suivre vos coéquipiers pour trouver le chemin, on vous dit perpétuellement quoi faire à quel moment. Le level design se limite à de grands couloirs à peine masqués avec des triggers se déclenchant suivant votre avancée (ou pas, bonjour les loop infinies), pour notamment balancer des salves d’ennemis idiots dont la seule initiative sera de jeter une grenade de temps en temps depuis un couvert d’où ils ne bougeront pas sinon pour montrer une tête pour votre headshot. Niveau intelligence artificielle, c’est déjà limite en face, mais alors côté américain, c’est pire. Les mecs vous dégageront de vos points de couverture parce qu’ils sont scriptés pour se planquer là, ils visent dans les coins, ne prennent aucune initiative tant que vous n’aurez pas activé un trigger caché dans la map à votre passage et ne servent globalement qu’à des tirs de suppression en attendant que vous daignez bouger votre cul.

Histoire de rajouter à la fainéantise des développeurs, le game design est sans inspiration ni innovation. Vous n’avez que deux armes en stock (et c’est déjà une de trop) et toutes celles qui vont tomberont sous la main auront tendance à se ressembler. Comme tous les jeux sans idée, on vous balancera des quick time event pour faire genre « t’as vu, c’est différent ». Pour boucler la campagne solo, il m’aura fallu moins de 8 heures avec la difficulté poussée au maximum. En d’autres termes, c’est ridicule et 10 euros, c’était encore trop cher payé (et dire que je l’ai vu à 60 euros pas plus tard qu’hier à la FNAC…). Pour dire, même Bioshock Infinite était mieux !

Je ne vais même pas parler de l’ergonomie console à vomir ou du mapping de touches étrange pour faire des actions spéciales, ce sera tantôt N, tantôt F, voire E ou clic gauche, histoire de bien vous surprendre et vous faire rater pour recommencer.

Seul point positif, j’ai trouvé les cinématiques assez esthétiques… Ca pèse pas lourd dans la balance.

Ce Call of Duty: Ghosts est vraiment symptomatique de tout ce qui ne va pas dans le jeu vidéo moderne : réalisation baclée, histoire à chier, game design léthargique, level design sans intelligence, recyclage de licence… Comme je disais plus haut, ce mode solo prend vraiment les joueurs pour des débiles et leur ôte toutes facultés de réflexion ainsi que tout esprit d’initiative. Si c’est pour rendre une copie pareille, on s’abstient et on concentre son argent ailleurs messieurs les développeurs (par exemple un mode histoire full coop à l’image de ces DLC que vous vendez au prix scandaleux de 4×15 euros…). Au pire on propose cette daube solo en DLC gratuit tout en assumant le fait que Call of Duty est une licence compétitive multijoueurs. Là, c’est ni fait ni à faire.

Bref, vous avez compris, Call of Duty: Ghosts propose une campagne solo digne d’une déjection canine. Et quitte à faire du marketing avec le chien, c’est cet angle qui aurait dû être pris. Si vous voulez un vrai bon FPS solo qui ne donne pas l’impression de vous enfumer, allez voir du côté du dernier Wolfenstein ! Et si vous voulez un vrai bon jeu sur le thème de la guerre, je recommande une fois de plus l’excellent This War of Mine.

Divergente : Affiche

Je pourrais m’étaler sur cette affiche et sa manipulation du public, mais on n’a pas que ça à faire !

Divergent est un film de Neil Burger (Limitless) avec Shailene Woodley (The Spectacular Now), Kate Winslet (Titanic), Jai Courtney (Die Hard 5) et Theo James (Underworld : Awakening), d’après le roman éponyme de Veronica Roth.

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

Comme vous le savez, j’aime rester au top de la vague hype de films pour midinettes. Twilight, Hunger Games et compagnie. Autant de livres que je ne lirai jamais mais dont les films pourraient me sauver la vie autour de la machine à café en charmante compagnie. Si tant est que je retrouve une machine à café et une charmante compagnie un jour… En plus, je bois du thé… Bref, la nouvelle vague s’intitule Divergent, c’est un roman qui se vend comme des petits pains (20 millions tout de même) et qui m’énerve parce que j’ai pas encore vendu 20 millions de Sol Sunburst moi ! J’ai vaguement lu le pitch du livre, ça m’a rappelé Hunger Games et Matrix, j’ai dit pourquoi pas.

En plus, c’est par le réalisateur de Limitless. Par contre, le scénariste c’est Evan Daugherty… qui pour mémoire nous a servi une bouse infâme : Blanche-Neige et le Chasseur ! Mais j’ai également noté au scénario la présence d’une régulière de Game of Thrones. Donc au final, avant de faire « Play », je m’attendais à l’équilibrage des forces et à voir un film moyen.

Divergente : Photo Shailene Woodley

Vous la sentez la tension sexuelle entre les deux ? Pas des audacieux comme prise de risques sur les romances..

Et c’était effectivement moyen. Même si, dans le principe, je comprends sa moyenne de 4/5 sur Allociné et que les livres soient un carton commercial. Divergent bénéficie selon moi de « l’effet Matrix » ! A partir de maintenant, je ne garantis plus que cet article ne spoile pas certaines parties de l’intrigue du film, voire du livre selon son degré de fidélité.

Mais qu’est-ce que « l’effet Matrix » ?

« L’effet Matrix », selon ma définition toute personnelle, est l’art et la manière de pomper suffisamment de références-clé au point que le produit final donne l’impression d’être totalement original. Et donc, si on regarde bien la composition de l’intrigue et de son univers, il sera facile de déceler ça et là des références appuyées à de gros succès cinématographiques et littéraires. En soi, je n’ai rien contre « L’effet Matrix », sauf quand ça se voit trop. Florilège des inspirations – volontaires ou non – relevables dans le film :

  • The Hunger Games
  • The Maze Runner
  • Matched
  • Unwind
  • Blood Red Road
  • Twillight
  • Matrix
  • Inception
  • 1984
  • Le Meilleur des Mondes
  • Harry Potter

Et j’en passe sûrement ! Mais comme je disais, c’est pas forcément dérangeant et le produit final était globalement agréable à regarder. S’il n’y avait pas ces moments où je suis sorti du film à cause d’un oeil trop détaché, trop peu investi ou alors trop peu conciliant…

  • Quand on nous présente les Audacieux, c’est une espèce de bande de Danny Zuko qui auraient été faire un stage chez les Yamakasi. Avec leur cuir noir et leur attitude « je saute d’un train en marche dans un univers où les stations et arrêts n’existent pas », je les ai tout de suite catalogué comme des branleurs trop cools pour être pris au sérieux… Mais bon, une héroïne qui serait aller planter des patates chez les Fraternels, ça l’aurait fait moyen niveau action…
  • (Je viens de parler de Danny Zuko, sachant pertinemment que le public de Divergent ne sait probablement pas qui il est…)

Divergente : Photo Shailene Woodley

Chez les Audacieux, on félicite les novices façon concert de rock… Quand je disais que c’est que des branleurs là-bas…

  • La compartimentation de la société, hormis son évident rappel à Hunger Games et au moins récent 1984, représente désormais – toujours de mon point de vue – une mise en situation de l’univers facile et peu originale. C’est sûrement pour ça que ça marche : au moins, tout le monde comprend les enjeux dès le départ.
  • La Divergence et le test. Okay, d’accord, c’est dangereux pour une société codifiée d’avoir un individu qui sort du rang, donc c’est normal qu’on le traque pour l’effacer. Soit. Mais s’ils sont si dangereux, pourquoi ne sont-ils pas exécutés au résultat du test ? C’est pas comme si le nombre de divergents était négligeable, dans le film, on en compte 3 dans une seule faction ! Pourquoi ces mêmes résultats ne sont-ils pas sauvegardés et analysés par les Erudits ou les Sincères ? Pire encore, pourquoi faire un test pour savoir dans quelle faction on serait le mieux si on nous laisse ensuite le choix de prendre la faction que l’on souhaite ? Dans une vraie société totalitaire dont le fondement même repose sur ce test, vous pouvez être sûrs que – moi auteur – j’aurais bétonné le système pour qu’il soit rigide et verrouillé. Ton résultat au test, c’est ta faction. Point barre. Et dans le cas des divergents, exécution directe. Après rien n’empêche un moniteur de test qui, par altruiste confondant, choisit de rentrer une faction au hasard pour sauver la vie du divergent, sans lui révéler sa nature profonde. Dans le cas qui nous intéresse – Tris, Altruiste – se retrouve chez les Audacieux non pas parce qu’elle le veut mais parce que Tori estime qu’elle échouera nécessairement aux tests des Audacieux, donc finira chez les sans faction, mais en vie. La crise identitaire du protagoniste se retrouve déplacée sur un autre système de valeur : non pas ce que je voudrais être, mais tout bêtement que suis-je réellement. Et ça ne change rien à la suite de l’histoire. Ce test inutile – sinon pour artificiellement révélé le potentiel de Tris – m’a ruiné une bonne partie du film parce que je n’adhérais plus à l’univers. Et quand ça arrive dans le premier acte, les deux et trois ressemblent plus à un CDLS qu’autre chose…
  • Ils sont où les vieux ? Je veux bien croire que chez les Audacieux, on meurt jeune de ses conneries acrobatiques, mais il n’empêche qu’il était perturbant de ne voir aucun plus de 25 ans dans leur quartier. Alors que soyons honnêtes, dans une faction militarisée, le sergent instructeur de service serait plutôt un baroudeur de 40 piges plutôt qu’un éphèbe – aussi doué soit-il – de 18 ans…
  • Mais comme c’est de la Young Adult, il faut bien placer de la romance hein ! Donc l’héroïne qui s’éprend du mystérieux Four, c’est mieux. En plus, l’héroïne est une grosse prude qui refuse le sexe sous-prétexte de « purity first », rappelant au passage Bella et l’influence chrétienne de l’auteur américaine qui préfère verser dans le consensuel à bonne valeur plutôt que de se cadrer sur la réalité adolescente normale. Loin de dire que la relation Four-Tris est artificielle, disons qu’elle n’est pas des plus intéressantes et qu’elle ne semble tenir que parce que Four est ténébreux et que Tris n’est pas à sa place chez les Audacieux. En même temps, par un heureux coup du hasard, les deux sont divergents. Quel chance !
  • Kate Winslet enceinte. C’est un point de détail, mais une fois que vous l’avez remarqué, vous êtes foutus et vous ne verrez plus que ça. L’actrice était enceinte, pas son personnage. De facto, tous les plans où elle apparaît sont cadrés au-dessus des épaules ou bien elle cache son ventre derrière une housse d’iPad géant…
  • Le frère de Tris. Lui aussi a fait le choix d’une faction qui n’était pas celle qui lui était destinée, le mettant chez les méchants de service. J’ai trouvé dommage sa rédemption expéditive : il aurait été plus amusant qu’il croit dur comme fer à l’éradication des Altruistes comme les autres et qu’une confrontation se fasse avec sa soeur. Là, bah il sert à rien. Il a ptête des plans pour Divergent 2, Divergent 3.1 et Divergent 3.2 (oui, parce que maintenant à Hollywood, on fait des adaptations de trilogies 4 volumes…)
  • Ce film file un sérieux coup de vieux. Bon, je ne veux pas me sentir trentenaire en complet décalage avec le reste du monde, je n’ai qu’à pas regardé des films markétés pour ados me direz-vous. Certes. Mais je dis ça surtout parce que dans ma tête les actrices sont restées les mêmes qu’à l’époque de leur sexitude : les années 90’s. Ca fait donc drôle de voir les Ashley Judd en mère d’adolescente, les Maggie Q presque ridée et les Kate Winslet en milf bien portante.

Divergente : Photo Maggie Q, Shailene Woodley

Mais ma chériiiie ! Ca va pas du tout la coiffure ! Avec ta morphologie en H, il faut tout repenser !

  • L’attaque finale. Les méchants Erudits ont décidé de faire un putsch sur les Altruistes ; pour cela ils font du Jedi mind trick avec une solution saline (ou l’équivalent) sur les Audacieux qui deviennent des marionnettes (sauf les divergents, parce que CDLS). Il est évident que dans les dernières minutes du film, Kate Winslet voulaient se faire un génocide en règle de toute façon, alors pourquoi (pourquoi !) les marionnettes n’ont pas commencé par tirer à vue sur tout ce qui n’était pas de leur clan une fois dans le quartier des Gris ? Hein, pourquoi ? Je veux, à par pour montrer qu’encore une fois les vilains sont idiots et pour laisser une chance aux gentils de s’en sortir… C’est pas comme si les Erudits n’était pas statisticiens, il y en a un bien 1 dans le lot qui aurait pu dire : « Et c’est pas plus simple de buter tout le monde à vue dans une bonne blitzkrieg des familles, histoire d’éviter à leur leader de se faire la malle avant même qu’on commence à tirer ? » Je dis ça, je dis rien.

Des interrogations parmi d’autres qui me faisaient régulièrement décroché du film et résument le laxisme de l’écriture. Au moins celle du script ; pour le livre, vous êtes libres de réagir dans les commentaires.

Comme je disais, Divergent n’est pas mauvais, c’est même un bon produit pour sa cible ! Et son succès n’est pas trop démérité pour peu que l’on fasse abstraction des points que j’ai soulevés. Les amateurs Young Adult littéraire trouveront là de quoi satisfaire leur faim s’il n’ont plus rien à lire. Au moins ça passe le temps d’une après-midi pluvieuse…

Les Mystères de l’Amour est toujours une série créée, produite et écrite par Jean-Luc Azoulay (a.k.a Jean-François Porry) toujours avec les acteurs habituels qu’on a toujours l’habitude de voir dans les séries estampillées Jean-Luc Azoulay (Hélène Rollès, Patrick Puydebat, Isabelle Bouysse, Sébastien Roch et j’en passe toujours environ une demi-douzaine…). Oui, je fais toujours les mêmes introductions pour cette série si je veux.

Il faut bien le clap de  fin d’une saison des Mystères de l’Amour pour sortir ce blog de sa léthargie et relancer la machine avec le désormais habituel debrief. A noter que j’ai tout de même hésité à le faire : rien qu’en listant les tags de l’article, je savais que j’aillais faire du copier-coller de choses que je répète de saison en saison, inlassablement, tel Sisyphe avec son rocher, avec l’espoir vain que quelqu’un m’entendra crier. Mais visiblement, dans le 78, c’est comme dans l’espace…

Car les épisodes passent et le spectateur aboie. J’avais laissé sous-entendre dans l’article précédent que la saison 5 était qualitativement meilleure que les autres… Disons qu’elle surnageait au-dessus de la médiocrité des autres et qu’avec un minimum d’application elle aurait pu être très agréable à regarder. Cette saison s’étant conclue sur la « mort » d’Audrey, on était en droit d’attendre une saison 6 qui naviguerait dans les mêmes eaux dramatiques que la précédente. Et bien non. Je vais même sauter directement à la conclusion : la saison 6 est nulle. Pas aussi nulle que la saison 2, hein. Mais nulle quand même.

Oh ? Ca m’étonne. J’y suis même pas dans cette saison…

Pourquoi donc ? Parce qu’elle est inintéressante. Sur une saison de 26 épisodes, l’équivalent en durée de 14 sont à jeter à la poubelle faute d’apporter quoi que ce soit à la série ou aux personnages. Je ne comprends pas pourquoi JLA s’obstine à faire des saisons calibrées sur 26 épisodes puisque :

  1. Il n’y a pas d’arc narratif cohérent qui tienne sur l’intégralité de la saison
  2. Rien, y a pas de 2. Quand on définit une saison, on définit des enjeux pour des personnages pour les entraîner vers une nouvelle étape, en veillant à conserver une certaine unité de personnages, de temps, de lieu et/ou de noeuds narratifs.

Si je prends la saison écoulée, qu’avons-nous eu ?

  • La mort de José, dont on n’apprend qu’il n’est pas mort AVANT l’épisode 26
  • Le retour « miraculeux » d’Audrey, qui traîne en longueur de façon proprement insupportable (et complètement artificielle) et qui ne correspond même pas à la fin de saison
  • La création du disque de Fanny qui était en cours au début et qui est encore en cours à la fin
  • Le parcours personnel de Nicolas qui n’a aucune logique puisqu’il entre le début et la fin, il est au même point
  • Les déboires judiciaires de Peter qui débutent après l’épisode 1 pour se conclure avant l’épisode 26
  • Je ne vais même pas citer leur restaurant qui se résume à une vaste blague…

En gros, il n’y a aucune cohérence narrative pour aucune des trames dans le cadre d’une saison complète. Prise indépendamment les unes des autres, les idées ne sont pas forcément idiotes, au contraire. Surtout le complot initial autour de Peter qui était – de loin – ce qui tenait le plus la route. Mais comme c’est noyé au milieu de sous-intrigues toutes plus anti-climatiques les unes que les autres, elles n’a finalement qu’une portée limitée.

Sauf pour moi ! Je suis devenue PDG alors que j’ai aucune compétence pour diriger une holding à plusieurs milliards de dollars !

C’est sûrement un détail, mais ne pensez-vous pas qu’il aurait été plus logique d’avoir une saison de 12 épisodes dont l’enjeu était la Watson Corp victime d’une OPA ? Puis une autre saison dont l’enjeu était la recherche d’Audrey et le jeu du chat et de la souris avec Ingrid ? Deux blocks qui font sens en tant que saison, avec le drame resserré sur une durée plus courte et dans lesquels le spectateur pourrait plus facilement s’investir émotionnellement ? Le tout n’empêchant pas des sous intrigues d’importance moindre comme Laly et ses doutes pour Antonio, la mort factice de José, le disque de Fanny… (on aurait aussi pu avoir une saison de 12 épisodes avec tout ça, mais bon…)

Je pose les questions, vous êtes libres d’exprimer votre avis dans les commentaires.

Je m’attaque encore une fois à l’écriture de Jean-François Porry. C’est triste, mais le scénario est le nerf de la guerre. S’il ne tient pas de debout, le spectateur finit par regarder la série par habitude, non par intérêt, et par passer plus de temps sur Twitter à lire les commentaires en direct plutôt qu’à s’intéresser au sort des personnages. Je reconnais les impératifs de production propres à la méthode JLA, qui torchent les mises en boite d’épisodes afin d’avoir du matériel d’avance pour les diffusions TMC. Mais, écrire les scénarios entre la poire et le fromage, en accumulant les scènes d’une vacuité sans fond pour remplir les bobines nuit d’une part à la qualité de la série et d’autre part à la reconnaissance du métier de scénariste et à l’importance de son travail.

Si vous suivez un peu l’actualité cinéma dans notre hexagone, vous n’êtes pas sans savoir que le salaire des acteurs représente une part non négligeable du budget, laissant de moins en moins de place à la valorisation des métiers de l’ombre. En bas de l’échelle de reconnaissance se trouve le scénariste, forcé d’accepter des royalties de misère et des conditions de travail pourraves sous le prétexte que 1. « n’importe qui peut écrire une histoire » et 2. « l’histoire qu’il écrit doit être calibrée pour vendre ». Sous entendu, si le scénariste n’écrit pas (ou pire ne ré-écrit pas) pas selon les directives de la chaîne ou du producteur, il n’a qu’à aller voir ailleurs. Aujourd’hui, à quelques exceptions près, je ne pense pas secouer le cocotier en disant que la fiction française (surtout à la télé) est d’une pauvreté sans nom, sans imagination (vive les copiés-collés) et dénigrée par le consommateur. Les choses semblent vaguement bouger quand on lit ci et là « il faut remettre le scénario au cœur des processus créatifs et financiers », mais vous pourriez gueuler dans le cul d’un poney que vous auriez la même avancée.

Pour compenser la véhémence de mes propos, je vous offre une image de petits chats

Et à mon avis, la pauvreté des scénarios des Mystères de l’Amour contribue à entretenir l’idée que le spectateur se fout de l’histoire pourvu qu’il voit des acteurs qu’il aime bien (que ce soit la nostalgie pour Hélène Rollès ou pour voir les grandes oreilles de Dany Boon). Le producteur (et pour le coup, un bon) JLA se faisant mauvais scénariste JFP pour des besoins de coûts de production ou pour son plaisir personnel entretient une télévision malheureusement poubelle où le consommateur n’a plus vraiment le choix des déchets qu’il souhaite manger (fictions bas de gamme, télé-réalité affligeantes, documentaires alarmistes…) sinon se tourner – souvent illégalement – vers ceux qui savent créer des shows fictionnels de qualité : les américains, les anglais les danois et les suédois ! Oui, parce que le Danemark produit de la série dramatique qui défonce, pas forcément avec des budgets plus élevés mais avec une part allouée aux scénarios plus juste.

Et si on regarde les scènes de la série de Nicolas, il faut bien admettre que toutes ou presque sont navrantes de facilité :

  1. Les scènes en bagnoles coûtent moins chères à produire mais sont particulièrement ennuyeuses et redondantes
  2. Je maudis les téléphones portables : dans quasiment une scène sur deux, les personnages se parlent par téléphones interposés. C’est bien pratique, sauf qu’ils répètent au téléphone ce que le spectateur sait déjà et puis cela renforce l’impression d’une série sans enjeux puisque les personnages ne sont même pas là pour partager des émotions dans la même pièce. (Et c’est particulièrement paradoxal quand on sait qu’ils vivent tous ensemble !)
  3. Toutes les filles (à l’exception notable d’Hélène qui ne s’accomplit plus qu’à travers Peter) passent leur journée le cul vissé sur une chaise. Si c’est pas un fauteuil du salon, c’est une chaise de la cuisine. Sauf pour aller voir Tom et aller à l’école, je ne suis pas certain d’avoir vu Bénédicte faire autre chose que se plaindre sans rien faire, engluée dans sa baraque.

Avant même d’aborder les personnages, leurs mises en situation contribuent à les enfoncer dans une routine sans intérêt, accumulant des lignes de dialogues minables pour le plaisir de combler le vide angoissant d’un habitacle d’Audi. On ne va plus chercher le pain, on va à l’école… Le propre d’une fiction reste de vous sortir un peu du quotidien, dans cette saison hormis une poignée de personnages, tous s’y enfoncent avec délectation (même pour faire un truc cool, comme un album de musique).

Chaque scénariste choisit la méthode qu’il souhaite pour concrétiser une scène. Loin de dire que celle que j’utilise pour mes romans (Sol Sunburst, disponible sur Kobo et Amazon) (c’est mon blog, je me fais de la pub si je veux !) (d’ailleurs, j’ajoute Le Tabouret gratuit dans le tas aussi tiens) est la meilleure, mais elle a le mérite d’être proche de celle de John August (The Nines, Big Fish), scénariste reconnu au pays de l’Oncle Sam. Imaginez maintenant un épisode écrit suivant sa méthode:

Source: Scénario Buzz

Pour les moins anglophones d’entre vous, voici les grands points:

  1. Qu’est-ce qui doit nécessairement se produire dans cette scène?
  2. Qu’est-ce qui arriverait de pire si cette scène était supprimée?
  3. Quels personnages ont besoin de figurer dans cette scène?
  4. Où cette scène pourrait-elle se dérouler?
  5. Quelle est la chose la plus surprenante qui pourrait se dérouler au cours de cette scène?
  6. Est-ce que c’est une longue scène ou une scène brève?
  7. Trouvez trois façons différentes de la faire débuter.
  8. Visualiser-la à l’écran.
  9. Ecrivez une simple ébauche de la scène.
  10. Ecrivez la scène in extenso.
  11. Recommencez 200 fois.

Rien que les points 1, 2, 3 et 5 écrémeraient la majorité des scènes sans intérêt qui jalonnent tous les épisodes. A ce niveau de ma plaidoirie, je ne peux que supplier Jean-Luc Azoulay de prendre un scénariste pour l’épauler dans l’écriture de sa série. J’en profite également pour lui rappeler que je suis disponible. (c’est mon blog, je me fais ma pub si je veux !).

Le seul épisode réellement digne d’intérêt se révèle être le dernier, certes à cause du cliffhanger, mais surtout parce que faute d’intrigues à démêler sinon celles pour préparer la suite, le rythme tend à être plus efficace. Sans être mauvaise langue, la saison aurait été calibrée sur 27 épisodes, le 26 aurait sûrement été insipide et le 27 condensé…

En règle générale, j’enchaîne mes articles en analysant chaque personnage les uns après les autres pour montrer qu’ils n’évoluent pas, aussi bien les uns que les autres. Comme il est fort probable que ceux qui s’intéresseront à cette chronique auront déjà vu la série, j’ai décidé de changer et de faire un top 10 des événements les plus CLDS/improbables/décevants qu’il nous ait été donné de voir au cours des mois passés.

  • Ingrid enceinte. En soi, pourquoi pas. Hormis le fait que ça met Nicolas dans une position inconfortable (encore !) et qu’il serait bon pour le personnage qu’elle se sente plus en danger vis-à-vis de sa double-vie, il m’est difficile d’accueillir la nouvelle sans arquer le sourcil. Premièrement, on sait tous comment finissent les grossesses dans cette série. Donc à moins que Carole Dechantre ne soit elle-même enceinte, on peut estimer qu’une nouvelle fausse couche se prépare ou qu’il ne s’agisse que d’une n-ième manipulation du personnage. Je peux me tromper, mais l’annonce fait également l’effet de manche de fin de saison afin d’appâter le chaland pour le 31 août. On ne me fera pas croire que c’était pas l’idée de dernière minute. Pour me convaincre, il aurait fallu me montrer le personnage en proie à des nausées dans les épisodes précédents (et c’était pas dur de faire passer la pilule et de brouiller les pistes grâce à un mal des transports après son vol pour Caracas…) !
  • Le double épisode comique façon OVNI. Déjà pour mettre un OVNI dans la scène d’intro… Ensuite parce que la résolution catapultée en 2 minutes montre en main prouve les problèmes de rythme et d’écriture et se révèle être le plus incroyable bordel qu’on ait pu voir dans cette série. De tous les CDLS, celui remporte l’oscar très haut la main. A côté de ça, on se surprend à accepter le rip-off de Pretty Woman avec un soupir et à ne même plus relever la vulgarité ambiante dès lors que JFP parle de sexe.
  • Le complot autour de Peter. Ou comment les bonnes idées sont sacrifiées sur l’autel du laxisme. On avait les bons ingrédients : Jean-Paul, le commanditaire secret, la médiatisation, l’impact sur la holding, la journaliste sans foi, etc. Et c’est gâché par le quotidien routinier de leur tribu. Où est la perquisition de la police ? Où sont les interrogatoires des inspecteurs ? Où est Peter ? La seule qui s’en sorte très honorablement, c’est Hélène en miraculeuse patronne qui se met à faire de la diffamation en public. Ressortir le baron de machin-chose et son sourire niais pouvait marcher, mais il aurait fallu une caractérisation plus agressive et égoïste, plus proche d’Ingrid quoi. Ca faisait partie des intrigues les plus palpitantes de la saison, mais sa résolution et ses conséquences n’ont pas été à la hauteur de mes attentes. Rien que de faire perdre à la Holding un bout de son patrimoine aurait augmenté la tension. Voir Peter en prison aussi. Là, rien. Même pas un frissonnement d’inquiétude à l’égard des personnages.

Peter, je suis ton père.

  • La révélation de Jean-Paul. In-com-pré-hen-si-ble. Elle n’a aucun sens. En soi, Jean-Paul pourrait être le père de Peter. Après tout pourquoi pas : on ne connaît pas la mère de Peter, mais on sait que JP est un queutard comme un autre dans cette série. Là où ce n’est pas crédible, c’est quand on remet en perspective la révélation dans les événements de la série entière : JP qui couche avec la soeur de Peter, JP qui envoie son fils en prison, JP qui cherche à ruiner son fils, JP qui couche avec la femme de son fils (Audrey, et oui). On a beau être un sale enfoiré, on a beau ne pas être le père idéal, mais là, c’est carrément abusé ! Au final, on accueille la nouvelle sans surprise (au contraire de Star Wars…). Le pire reste une justification moisie au comportement de Jean-Paul : « tu comprends, c’est à cause d’une femme… » NON. Non, non et non ! Faire des trucs débiles par amour, c’est le truc d’Ingrid ! Arrêtez d’avoir la même justification pourrie ! Si Jean-Paul avait sorti son insatiable soif de pouvoir comme excuse, c’était à la limite plausible, acceptable et raccord avec une pathologie psychologique. Anakin Skywalker n’a pas basculé vers le côté obscur à cause de son amour pour Padmé, c’est sa propre faiblesse à protéger les autres et les moyens faciles qu’offraient un régime totalitaire pour assouvir sa fin qui l’y ont poussé…
  • La mort de José. Il est de notoriété publique que JLA est proche de ses acteurs et concilie volontiers à s’adapter à leurs besoins/envies. L’envie de Philippe Vasseur était de prendre un peu de distance avec le show pour s’oxygéner, notamment grâce à ses nouvelles activités théâtrales. Comme il était marié et bien coincé dans sa maison du bonheur, il fallait trouver une pirouette cacahouète pour emmener José loin. Heureusement, les infidélités (enfin, surtout sa faiblesse) de Bénédicte lui offrent l’opportunité d’une crise de nerfs débile (je doute qu’on jette ses papiers par la fenêtre comme ça sous le coup de la colère, mais pourquoi pas) et un accident dramatique. En soi, la fausse mort de José n’est pas dérangeante, elle est même plutôt rigolote quoique incroyablement égoïste et surdimensionnée de la part du mec qui couche avec le premier cul venu mais refuse que sa femme fasse de même. Là où elle fut mal traitée, c’est sur son impact. Nicolas est plus effondré que Bénédicte certes, mais surtout on passe trop vite à l’option « la vie continue ».  Certes, personne n’y croyait à cette mort, mais plutôt que de faire un plan pathos avec la caméra qui monte vers le ciel, combien auraient préféré voir une scène au cimetière avec la bande réunie autour d’une tombe ? Le deuil est une chose incroyablement complexe passant par plusieurs étapes intéressantes en terme de drame ; bien sûr, la série passe outre pour laisser toute latitude à Jimmy de faire le rapace. De plus, dans mon scénario où on va dans le détail des répercussions de sa disparition, au moment où le public aurait autant persuadé que Nicolas que José était mort, là on secouait leurs certitudes d’un cliff de fin de saison avec une photo de José prise à l’aéroport… Bref, bonne idée, mauvaise exécution.

« Et moi, je peux être dans ton classement ? »

Non, toi, tu sers à rien sinon attirer l’audimat 15-25 ans.

  • L’album de Fanny. Ca va faire deux saisons qu’on se tape les mêmes bandes-son en boucle. Tout le monde se fiche de cette intrigue. Alors pour la relancer, on sort le fils de Thomas Fava en producteur de musique véreux qui volent les chansons. Parce que, oui, la musique, c’est juste un gros business d’enfoirés ! Et quand on apprend que leur musique « Fidélité » s’est faite pirater pour être mise sur le net, je suis désolé de le dire, mais le spectateur s’en branle. Pire, il montre du doigt cette bande de professionnels composée de pas moins de 5 cerveaux différents en hurlant qu’ils ne sont que des blaireaux pour n’être allés protéger leur travail à la SACEM ou tout autre organisme de gestion de droits.
  • Le retour d’Audrey. J’avais espoir que sa mort serait définitive. Espoir qui tenait plus du voeu pieu qu’autre chose. On a donc retrouver Audrey amnésique dans un hôpital à Caracas. Amnésique… Deux balles dans le dos, des truands qui ne prennent pas le temps de faire 15 mètres pour achever le travail et elle finit amnésique… Je suis démuni, franchement. Dans une histoire un peu ficelée, les truands n’auraient pas été en mousse et lui aurait logé une balle dans la tête (justifiant le fait qu’ils n’aillent pas finir le travail), une mare de sang se serait répandu dans le parking et ensuite – par miracle – Audrey serait toujours en vie mais amnésique à juste titre. Un artifice facile mais nettement plus probable. Il suffit de lire la BD XIII pour avoir un exemple explicatif de ce genre de cas plausibles… Là, c’est du bon CDLS des familles cette amnésie !
  • Le retour d’Audrey bis. Ou plus exactement, la traque d’Ingrid. C’était à la fois pitoyable (Nicolas), navrant (Sidonie) et mou (24 épisodes). JFP a bien essayé de se la jouer Spy vs Spy avec le duel à distance Ingrid/Jeanne (vive le téléphone, encore une fois) et en ajoutant des indics et la pauvre Mylène, mais c’était sans espoir. Honnêtement, je ne sais pas trop ce qu’il aurait fallu pour sauver cet intrigue sinon investir plus Nicolas, investir moins Jeanne, virer Mylène, se débarrasser de Sidonie, mettre Ingrid en danger, éviter de faire croire que le service de protection des témoins laisse une amnésique dans la nature, raccourcir son retour…
  • La nuisette Léopard d’Ingrid. Ou comment ce personnage finit par perdre tout crédibilité et le peu de respect qu’il m’inspirait. Prenez le personnage dans l’ensemble de la série, depuis son rôle de mère macquerelle jusqu’à sa double tentative d’assassinat sur Audrey au milieu desquels se trouvent un petit suicide raté et sa rédemption en dénonçant Jean-Paul (pour ensuite comploter de nouveau avec lui). Je suis à cours d’explications pour justifier les retournements de veste du personnage. Elle ne fait même pas de politique ! J’en suis venu à la conclusion qu’Emilie souffre d’une schizophrénie à tendance paranoïaque et sociopathe avec dédoublement de la personnalité. Je ne vois rien d’autres qui puissent justifier son comportement. Ses scènes avec Mylène sont vulgaires  et sans intérêt… enfin, disons plutôt qu’à chaque fois que JFP insiste sur le caractère sexuel d’Ingrid, c’est ultra-vulgaire avec ou sans Mylène. Son côté génie du mal est finalement tourné en ridicule parce qu’on n’arrive plus à s’attacher émotionnellement au personnage (et parce qu’elle est entourée d’une belle bande de bras cassés). Bref, je ne vais pas faire la liste des contradictions du personnage, ce serait trop long, mais il est temps de passer à autre chose niveau antagoniste.
  • Nicolas.

« Quoi ? Tu détailles même pas mon cas ? »

Non, ça sert plus à rien.

« Cool, je suis pas dans le top 10 ! Vous avez vu Madame ? »

Non, toi, t’es hors compétition…

Il faudrait ajouter le fait que le personnage de Laly devient complètement amorale (sexuellement parlant) sous le couvert d’être un ressort comique. Olga, autre ressort comique, ne sert à rien sinon parler de fromages (et tirer les cartes, à défaut d’autres choses). Jimmy qui ne sert que de co-pilote à Nico pour envoyer les gosses à l’école tout en dansant sur les cendres de José pour serrer Bénédicte. Cette dernière qui, après un bref moment de tristesse, se la joue veuve joyeuse en faisant péter les petites robes à décolleté pour essuyer des verres en prétextant que son restaurant va ré-ouvrir (sérieusement, j’en viens presque à espérer le retour de Frank pour elle…). Heureusement que j’ai dit que je faisais qu’un top 10 !

Parmi les autres trucs improbables de la série, je me dois de mentionner le décomplexe de la relation Laly-Fanny qui s’échangent des plans érotiques dans une ambiance assez malsaine.

« Je vais m’envoyer en l’air avec ton père pendant ton petit déj’ ! On va baiser comme des furieux et je vais même le fouetter. »

Réaction de Fanny dans la série :  » Hihihi ! Christian aime bien m’arracher la culotte avec les dents, demande à mon père de faire pareil ! »

Réaction de n’importe quel enfant dans la vraie vie : « LALALALALALALAJ’ENTENDSRIENLALALALALALAA »

Même si Léa est insupportable, il faut bien avouer que son trio (quatuor avec Laura) avec les autres gosses n’est pas dénué d’intérêt. Je me surprends à les espérer tous dans le même lycée et à avoir des aventures qui leur sont propres en marge (mais connectées) de ce qui arriveraient à leurs parents. Encore faudrait-il qu’ils apparaissent pour autre chose qu’être amenés à l’école le matin…

L’introduction de Marie apporta un bref vent de fraîcheur, jusqu’à ce qu’elle finisse cataloguée « grosse chaudasse hormonale », comme à peu près 82% des femmes dans cette série. C’est une pierre de plus au harem de Nicolas, qui devrait sérieusement apprendre à dire « non » ou « merde » à certaines et à se poser pour réfléchir à l’essentiel (commence donc par reconnaître ton fils d’ailleurs !).

Je voulais mettre un commentaire amusant, mais les voir encore en bagnole me déprime…

T’aurais pu dire que c’est des gros faux-culs qui se sont toujours enorgueillis de dire « on n’appelle pas la police » et dès qu’une fliquette arrive dans la bande, le commissariat de Plaisir croule sous le boulot…

Il y aurait tant et tant à dire, mais j’ai une vie et un roman sur le feu. Songeons à conclure ! Cette saison 6 fut des plus ennuyantes, ce qui justifie amplement mon « nulle » de début d’article. Beaucoup de bonnes idées mal exploitées entachent sérieusement la qualité de la série. L’un des rares soulagement que l’on puisse tirer de cette saison est qu’elle marque enfin une rupture avec ce qui s’est fait avant. On est en droit d’espérer une saison 7 avec quelques cartes redistribuées, notamment de par la disparition de la Villa Bonheur suite à la « maladresse » de Peter. Maison qu’il aurait fallu brûler depuis le départ au lieu de nous imposer ses tapisseries à tous les épisodes !

Quelles sont les pistes pour la suite ?

  • Nicolas et son harem.
  • Un nouvel endroit à squatter. Même si c’est plus pratique pour tourner, j’espère que des gens vont enfin se comporter en adulte et arrêter de vivre en bande pour certains (Peter/Hélène, Christian/Fanny, Nicolas/une nana…)
  • Visiblement plus d’humour, ce qui me fait craindre le pire.
  • Une évolution pour Hélène/Peter. Ce qui fera peut-être plaisir à Etienne…
  • Fanny, vedette de la chanson. Honnêtement, tant qu’elle arrête de chanter en studio, ça me va…

Ce que, moi, je voudrais :

  • Autre chose pour Nicolas. J’espère qu’il se mettra avec Audrey et qu’il commence à avoir des intrigues qui s’intéresse à autre chose que son pénis.
  • Des intrigues pour les ados.
  • De nouveaux emplois. Vu que le restau de Béné est parti en fumée, peut-être va-t-elle se sortir les doigts pour faire un truc de sa vie. Ce qui vaut aussi pour Olga, Nico, José, Jeanne, Laly…
  • Qu’on arrête avec Jeanne, qu’elle soit Wonder ou pas. On a le droit de passer à autre chose.
  • Un nouveau méchant crédible (ce qui me rappelle mon intro pour la saison 3).
  • Que José et Jeanne restent sur leur ile.
  • Que d’autres aillent les rejoindre sur leur ile.
  • Des épisodes ovni qui ressemblent à quelque chose (je milite pour mon épisode zombie avec le seul vrai mort de cette série, Antoine !)
  • Et surtout – surtout ! – de bons scénarios !