Articles Tagués ‘Lycée’

The End of the F***ing World

Ce n’est pas un Netflix original mais c’est diablement excellent. Une merveille ! Un must-see pour tous les utilisateurs de la plateforme ! Pour peu que vous ayez bon goût ou que vous vouliez encore me considérer comme un ami…

5/5

The Foreigner

Un film un peu mou du genou pour du Jackie Chan… On appréciera de voir la star d’action dans un registre un peu plus nuancé mais on ne va pas se mentir, entre The Foreigner et un Police Story, le choix est vite fait !

3.5/5

Happy Death Day

Encore un coup de génie du marketing français qui s’est permis de renommer le film Happy Birthdead… Sérieusement, ça veut rien dire ! Autant il y a une intention dans le titre original, autant le petit malin qui s’est dit « happy birthdead ça sonne un peu comme happy birthday huhuhu » devrait être écorché vif à l’économe pour participer à la connerie générale autour du cinéma dans l’hexagone. Ceci étant dit, ça se laisse regarder sans être le film du mois. Et puis ça reste bien prévisible aussi.

3.5/5

Bright

Je me demande si tous les contrats de Will Smith ont une clause comme quoi il doit être père de famille dans ses films… Sérieusement, c’est le genre de détails dont le film aurait pu se passer. C’était chiant, dans sa globalité. Et mou. Et pas hyper intéressant en dépit du pitch de base. Une hype pas méritée !

1.5/5

Better Watch Out

Franchement, je ne savais pas à quoi m’attendre. J’y suis allé avec le minimum d’informations, hormis « c’est un croisement entre Home Alone et un slasher ». Ce que ça n’est pas ! En revanche, c’est drôle, inventif, plein d’humour noir, plein de surprises. A voir assurément.

4/5

A Bad Moms Christmas

Il faut arrêter maintenant. Vraiment…

1/5

Just Because

Mouais… Anime romance/slice of life un peu générique et sans grand intérêt. Deux semaines après le visionnage, j’ai déjà quasiment tout oublié de ce que j’ai vu. Complètement dispensable, même pour les puristes du genre.

2.5/5

Thor Ragnarok

Je me répète à chaque fois, mais les films de super-héros me gonflent. J’ai maté pour assouvir ma complétionite aiguë. Et j’ai été agréablement surpris. Parce qu’avec Thor, on revient de très loin avec le dernier opus. Et je me suis surpris à bien kiffer le ton pris par cette suite, ton qui fait table rase du passé pour assumer le côté kitsch du personnage et de l’univers. Au final, quand on prend un peu de recul, ça marche et certains autres feraient bien de s’en inspirer…

4/5

When we first met

Encore un Netflix Original (à croire que je n’ai besoin plus que de cette plateforme pour regarder des films/séries). Encore un mini-rip off de Un jour sans fin. Mais c’est maquillé comme des voyages dans le temps avec un hommage à Big. Un peu prévisible, mais sympa et porté à bout de bras par l’acteur principal. Pour une petite soirée rom-com sans prétention

3.5/5

Altered Carbon

Tiré de l’oeuvre de Richard Morgan, Altered Carbon s’inscrit dans la plus pure tradition du cyberpunk, dont Blade Runner est le fer de lance. Excellente écriture, excellent acteur, thématique intéressante. Encore une pépite signée Netflix à voir absolument !

4.5/5

Fullmetal Achemist

C’était mou ! Mais c’était mou. Deux heures quinze de films où ça papote sans arrêt ! Des CGI atroces par-dessus le marché. Des acteurs japonais très japonais (cabotinage à la puissance 12). Un scénario cousu de fils blancs même sans connaître l’histoire… J’en attendais vraiment rien parce que même la bande annonce faisait pas envie, et bien j’ai eu exactement ce que j’attendais. Encore une adaptation bien dispensable…

0.5/5

Justice League

… J’ai même pas envie d’en parler ou ça va encore m’énerver ! C’était de la bouse ! J’aurais jamais cru devoir le dire, mais j’ai signé pour voir le Snider’s Cut…

0/5

Kickboxer Retaliation

Kickboxer le reboot, c’était déjà pas terrible. Mais alors cette suite, c’est le festival du n’importe quoi ! Tout fout le camp : le scénario, le jeu des acteurs, le bon goût, le sens du rythme, votre temps, Chris Lambert…

0.5/5

Jean-Claude Van Johnson

Bon, quand JCVD ne se perd pas dans les sous-productions tournées à l’arrache dans les pays de l’Est ou dans les revival des films de sa jeunesse, il arrive à faire tourner dans des productions vraiment intéressantes. En témoigne ce Jean-Claude Van Johnson, une série exclusive Amazon Prime complétement méta (JCVD dans son propre rôle un peu fantasmé), vraiment bien foutue et drôle. Un rôle parfait (des rôles parfaits) qui correspond parfaitement au talent de Van Damme (oui, vous avez bien lu: talent, surtout comique – des années que je me tue à répéter à qui veut l’entendre qu’il est bon, et qu’il faut lui donner un rôle comique). La série souffre d’étirer son concept sur les deux derniers épisodes bien dispensables, mais pour moi, c’était clairement LA série à voir en cette fin d’année !

4.5/5

Accel World

Une autre série à succès par le même auteur que Sword Art Online. Pour la petite histoire, elle a été écrite quand SAO n’avait pas réussi à convaincre dans le premier concours de light novel où il avait été présenté. On retrouve donc beaucoup de similitudes dans les thèmes, les personnages… le tout en étant beaucoup moins bien en fait. La saison 1 (unique ?) n’offre malheureusement pas de fin satisfaisante et laissera un goût d’inachevé. A réserver aux puristes Reki Kawahara.

2.5/5

La Colle

Quand on n’a pas d’idée, le meilleur moyen de s’en sortir, c’est de pomper des trucs qui ont bien marché dans le passé, de préférence les années 80. La Colle est donc un mix entre Un Jour sans Fin et le Breakfast Club à la sauce française des banlieues… Ca donne le niveau donc. Sympatoche mais vite vu, vite oublié.

2.5/5

A Christmas Prince

Allez, que serait les fêtes sans un film de Noël? J’ai jeté mon dévolu sur une rom-com made in Netflix qui avait le bon goût de donner le premier rôle à l’actrice de iZombie. Donc, ça remplit absolument toutes les cases du bingo spécial film marshmallow : la (fausse) neige, la famille royale, la nana qui ment et se prend un retour de boomerang dans le second acte, le mariage, la maman qu’on croit sévère mais qu’elle est bienveillante, le moment on fait les foufous avant de tomber l’un sur l’autre, les quiproquos sur l’identité… BINGO !

2.5/5

Rattrapage

Nul. Voilà.

1/5

The LEGO Ninjago movie

C’est avec ce film qu’on se rend compte de la limite du concept « film LEGO ». Autant le premier était bien foutu, surprenant, autant le Batman se laissait regarder, autant celui-là, je ne suis carrément pas dans le cœur de cible : enfants de 8 ans où moins.

1/5

American Made

Inspiré d’une histoire vraie. Allez faire un tour sur wikipédia et vous verrez que « inspiré » est un terme pour dire « ultra-romancé ». Des fois, ça correspond à la réalité ; des fois, on a l’impression que c’est tellement raboté de tous les côtés pour pas choquer la moralité du public que les personnages perdent en épaisseur. En gros, c’est divertissant, mais on est très loin de la réalité (et du grand cinéma).

3/5

The Dark Tower

Je ne connais pas le livre, donc pas de point de comparaison. Je me dis juste que le tour de force de caser la saga littéraire de King dans un film de moins de 90 minutes est respectable. La mythologie n’est pas trop indigeste, les effets spéciaux plutôt réussis, l’histoire sympatoche… MAIS, c’est du film pop-corn qui ne laissera pas une trace indélébile ni dans votre mémoire, ni dans l’histoire du cinéma…

2.5/5

 

 

IT

J’avoue que IT, la version 80’s, je ne l’ai vu qu’une fois (parce que sa mère, c’était bien flippant quand on est gosse). Du coup mon poing de comparaison avec la nouvelle version est vague et je ne jugerai celui-ci que sur ce qu’il est (sauf pour Tim Curry, personne ne peut le remplacer) : un film d’angoisse sympathique, qui ne fait pas vraiment peur mais avec quelques moments de fulgurance.

3.5/5

Tsuki Ga Kirei

Encore un anime romantique pour adolescents. Je sais, j’en regarde beaucoup trop. Mais celui-ci est vraiment un coup de coeur. Tant sur le graphisme que sur le traitement en pudeur de cette relation collégienne naissante. C’est plié en 12 épisodes, ça se suffit à eux-même, c’est vraiment une perle que je recommande à ceux qui veulent un peu de douceur dans un monde de brutes.

5/5

Dunkerque

Le film qui divise, qu’on soit fan de Nolan ou pas. Personnellement, j’ai adoré, en dépit de ses raccourcis/omissions historiques. Le montage sonore y est pour beaucoup, mais le vrai tour de force de Dunkirk est de ramener le cinéma à sa substance : l’image. Pas de palabre inutile, pas de digression, pas de voix-off, pas de surexposition… Ce serait bien que certains scénaristes s’en inspirent… C’est parfois un peu compliqué à suivre, mais pour une fois qu’un film fait travailler le cerveau, on ne s’en plaindra pas.

4.5/5

The Mummy

Pfff… Nan, mais c’est juste un vaste échec. Qui plus est pour un film supposé lancé un univers cinématographique horrifique de plusieurs films… (on retrouve un peu le problème soulevé avec King Arthur le mois dernier, ou les films ne sont plus pensés en tant qu’entité mais comme part d’un tout, dans les scénaristes et producteurs s’y perdent). Bref, c’était mauvais. Et puis ça fait pas peur non plus.

1.5/5

How to be a latin lover

Encore une comédie que j’ai maté uniquement à cause de Kristen Bell au casting. C’était très moyen mais avait le mérite d’explorer une trame peu exploitée (celle du gigolo).

2/5

Rough Night

On remerciera Scarlett Johansson d’être au casting et de porter un film qui serait sinon complètement passé inaperçu. C’est un genre de films qui a eu le vent en poupe ces dernières années : les soirées (entre filles) qui dégénèrent. Le film n’a vraiment pas d’intérêt tant il sent le réchauffer. A un moment, j’ai eu un vague espoir que le film devienne intéressant en prenant le contrepied de tout, quand le « strip-teaseur » meurt dans un accident. Ca aurait été tellement bien que la bande-annonce laisse croire à une comédie potache pour virer dans un trip noir nettement moins rigolo au bout de vingt minutes. Mais non…

2/5

Kuzu non Honkai

Pour ceux que mes anime romantiques adolescents saoulent à tous les niveaux, je vous présente la version côté obscur. C’est toujours avec des lycéens, mais c’est calibré pour une audience adulte. Donc on va largement plus loin que la demoiselle qui s’émeut au simple toucher malencontreux d’une main sur une autre. Il y a du sexe et des personnages plus complexes, limite malsains.

3/5

Guardians of the Galaxy Vol. 2

J’ai moins bien aimé que le premier. La faute à des problèmes de rythme et des choix d’écriture bizarre, notamment dans le développement des personnages (Drax devient fatiguant poussé à l’extrême dans l’humour, je ne pige pas pourquoi ils se font la gueule pour des conneries, etc.). Après, je dois avouer que le film possède des fulgurances malgré tout le maquillage numérique et les grosses ficelles à la Marvel. Le film vaut surtout pour Yondu.

4/5

Alien Covenant

A partir d’un moment, il faut vraiment arrêté de vouloir faire des préquelles, des suites aux préquelles et globalement ruiner une licence qui « à la base » était cool et explorait des genres différents avec des réalisateurs différents. L’ultra controle de Ridley sur ses deux plus gros succès (Alien et Blade Runner) est fatiguant et montre que le type est clairement fatigué de chercher des idées. Alien Covenant, c’est de la bouse façon Prometheus, mais avec une plume dessus pour détourner l’attention. Il faut arrêter le massacre maintenant, ça devient gênant pour tout le monde.

0.5/5

Baywatch

C’était débile. Vraiment débile, mais c’est fait avec suffisamment de recul et sans prétention pour remplir les cases obligatoires du divertissement vite vu, vite oublié.

2/5

The Hitman’s Bodyguard

De l’actionner buddy-movie. C’était rigolo sans casser trois pattes à un canard. Le film est clairement calibré pour Samuel L. Jackson en vrai…

3/5

Ghost in the Shell

C’était nul. Archi-nul. En même temps quand on décide d’adapter l’adaptation culte d’un mange culte (donc, vous voyez déjà le niveau : Hollywood pompe directement l’anime, soit la vision de Mamoru Oshii, pas le matériau de base), de faire un bon gros whitewashing des familles avec Scarlett Johansson (ce qui aurait pu passer – en toute honnête – s’il n’avait pas décidé d’y accoler pour de vrai le nom de Mokoto Kuzanagi) et en plus de foutre à la réalisation un tacheron incompétent comme Rupert Sanders (je vous invite à lire mon article sur son Blanche Neige), il n’y a pas de miracle : le film est une sombre bouse dénuée d’intérêt. Le plus pathétique restant le copié-collé des scènes de l’anime (un tacheron incompétent, je vous dis !). Le plus triste restant la musique emblématique de Kenji Kawai au générique de fin, comme l’ultime pied de nez au fan de la version animée. Bref, aucun, aucun, aucun intérêt, sinon rappeler l’urgence de voir ou revoir le chef d’oeuvre de Mamoru Oshii.

0.5/5

The Fate of the Furious

Pour ceux qui tiennent les comptes, c’est le 8e opus de la franchise. Et les comptes il faut les tenir parce que la série s’auto-référence désormais. Alors, à moins d’être des hardcore fans, vous hausserez le sourcil en vous demandant « c’est qui lui ? », « et elle, elle dans quel épisode déjà ? ». La série est comme son interprète principal, elle se prend trop sérieux la plupart du temps. Faut arrêter, les gars, depuis quand des vulgaires voleurs de bagnoles sont devenus des Jason Bourne ? Au final, le film ne brille que par ses moments WTF, comme la horde de voitures zombies… Il aurait fallu que tout le reste soit comme ça.

2.5/5

Le Correspondant

Le Correspondant est une comédie pour ados bien sympathique. Elle ne marquera pas les esprits bien longtemps mais il y a quelques moments vraiment drôles. Après, si j’ai autant d’affection pour ce film, c’est que j’avais commencé à développer un roman sur exactement le même genre de prémices. Du coup, j’ai dû passer à autre chose.

3/5

Jamais Contente

C’était LA bonne surprise côté comédie française sur ce mois. L’adaptation d’un roman jeunesse est vraiment réussie (enfin, le film est réussi, l’adaptation en soit, j’en ai aucune idée parce que j’ai pas lu le matériau de base). La force du film est de mettre en valeur le moment particulier de la vie adolescente, la phase rebelle égoïste, avec justesse. La gamine est énervante et touchante à la fois. Mention spéciale à la bande son qui soutient le film à merveille (Black Rebel Motorcycle Club en tête)

4/5

Quartier Lointain

Encore une adaptation, et cette fois, j’ai lu le matériau de base : un manga de Jirô Taniguchi. Si le film respecte dans les grandes largeurs les intentions du mangaka, force est de constater que c’est bien mou et que ça ne marche pas aussi bien. Le film repose plus sur son univers 50’s que sur son propos. Et c’est bien dommage. Donc maintenant, vous avez le choix entre investir dans un DVD moyen qui ne parlera qu’à ceux qui ont lu le manga ou investir dans un excellent manga…

3/5

The Mechanic

Ah, un bon gros actionner débridé avec Jason Statham. Que demande le peuple, sinon du pain en plus de ça ? C’était fun, à la limite de la façon dont la licence vidéoludique Hitman aurait pu être traitée dans son approche des contrats. Ca vide le cerveau pour pas un rond ou presque et difficile d’en demander plus d’un film avec Jason.

3.5/5

Mechanic: Resurrection

La suite bien dispensable. Réalisée 5 ans plus tard pour une sortie direct-to-DVD, on se demande pourquoi les producteurs perdent leur temps avec ce genre de film (à défaut de perdre leur argent de toute évidence). Il faut vraiment des fans de Jason Statham comme mes parents pour oser aller mater ça de son plein gré. Restez sur l’impression du premier opus dont vous n’aviez jamais entendu parlé avant de lire cet article.

1.5/5

7 Days in Hell

Une espèce de docu-fiction sur un match de tennis qui dura une semaine entière. Avec Andy Samberg et Kit Harington dans les rôles des duellistes de la balle jaune. C’était vraiment drôle, complètement con en fait, mais avec des interviewés comme Serena (ou Venus) Williams qui en parle avec sérieux et les rebondissements complètement WTF, je dois avouer que si vous ne deviez consacrer que 45 min de votre temps à regarder quelque chose dans cette liste, ce serait sur 7 days in hell.

4.5/5

Gifted

Un petit film mignon, sans prétention mais qui marche 1000 fois mieux que les grosses machineries présentées plus tôt.

4/5

The Circle

C’est un peu la déception. Il s’agit d’un film qu’on m’a surement trop hypé comme Apple ft. Facebook ft. 1984. Au final, je le trouve assez moyen, pas assez développé dans la charactérisation de ses personnages, a fortiori celui d’Emma Watson. Je ne comprends pas spécialement ses motivations dans le film, à moins qu’elle soit une grosse sociopathe à tendance paranoïaque… Bref, déçu. Très déçu.

2.5/5

Colossal

Autant sur le principe, j’adorerais Colossal, autant sur le traitement, j’ai eu du mal à accrocher. Et c’est uniquement à cause de la bande-annonce qui markete le film n’importe comment. A savoir, une comédie. Il y a des éléments rigolos mais Colossal n’est en rien une comédie et ça m’a perturbé au visionnage car je n’étais pas dans le bon état d’esprit. C’est la raison pour laquelle je ne mettrais pas de BA et que je vous invite à vous faire votre propre avis. En soi, je le répète, Colossal est vraiment bon, que ce soit dans les thèmes abordés ou leur traitement à l’image, c’est juste dommage que tout soit foiré sur une comm’ hasardeuse.

2.5/5

Going in Style

Il s’agit d’un film de Zach Braff. Le type qui a fait Garden State. Et c’est là où le bât blesse. Car Braff est un auteur que j’apprécie, qui a son univers, un prisme sur le monde et le cinéma intéressant (dans le jargon, c’est un « indé »). Et Going In Style est d’une platitude sans nom. N’importe quel Yes Man aurait pu se coller à la réalisation et sortir le même film. Reste le casting 3 étoiles pour sauver ce film de la banalité.

2.5/5

King Arthur: The Legend of the Sword

Le plus gros échec au box office de l’année. Les raisons en sont variées: budget complètement délirant (genre 275M$ marketing compris!), Charlie Hunnam incapable de porter un film (hum… Pacific Rim anyone ?), thème qui n’inspire pas vraiment la nouveauté (la légende arthurienne…) et j’en passe. Et pourtant, en qualité de divertissement pure, je trouve que le film fait le job. Ou plus exactement, Guy Ritchie fait le job, dépoussiérant façon rock n roll le mythe d’Arthur comme il l’avait fait avec Sherlock Holmes. Alors oui, le film vire complètement cheesy série B fantasy, mais le fait est que ça marche et qu’on passe un bon moment. Il faut avouer que la bande son et le montage y sont également pour beaucoup dans mon appréciation du film. Bref, King Arthur ne mérite pas la descente en flammes qu’il a connue.

4/5

Spectre

Hormis Casino Royale, je dois avouer que l’ère Daniel Craig dans les chaussures de 007 me laisse de marbre. Je ne le trouve pas particulièrement adapté au rôle, ni investi dedans (confirmé par toutes ses déclarations) et surtout, les scénarios s’emberlificotent dans des tortueux chemins à base de références d’autres films (sérieusement, vous vous souvenez de Quantum of Solace vous ?). C’est exactement le même problème que pour Fast & Furious 8 dont je parlais plus haut. La sérialisation des films. Ou comment le cinéma vampirise la télévision sans en comprendre les rouages : 1 film tous les 4 ans, ce n’est pas la même chose qu’une série toutes les semaines. Personnellement, je ne me souviens pas de tout ce qui s’est passé dans les films précédant Spectre pour réellement piger ce qui s’y passe. En d’autres termes, je me suis bien ennuyé…

1.5/5

Assassin’s Creed

Dans un premier temps, je tiens à dire que je n’ai jamais joué aux jeux vidéo éponymes et que je ne connais pas leur mythologie, je juge donc l’oeuvre cinématographique pour ce qu’elle est en tant que telle, non dans sa filiation. Dans un deuxième temps, c’est très mauvais. Voilà. Trop d’effets spéciaux tuent les effets spéciaux, l’histoire est fumeuse au possible, les choix de réalisation pas toujours heureux (bordel de pompe à queue, arrêtez les ultra-cuts dans les scènes d’action !), les personnages bien moisis et niveau cohérence, on se posera là. En soi, l’animus est un concept bien foireux : quelle est l’intérêt de fabriquer d’une telle machine sinon pour se la péter à l’écran ? Un caisson à la Source Code aurait tout aussi bien marché… Et la mémoire génétique qui transforme un inspecteur des impôts en assassin en 3 minutes, j’ai du mal à y croire. Le personnage de Lynch est risible et montre une fois de plus le pouvoir de l’acteur sur le scénario : genre, je suis un tueur mais j’ai buté juste un mac de prostituées, donc techniquement, je suis gentil hein. C’était si compliqué de faire du protagoniste un mec vraiment sale en quête de rédemption dans sa seconde vie ? La construction globale du film ne marche pas non plus ; rien qu’avec le premier tableau qui impose 3 minutes de lecture pour présenter les Templiers et les Assassins, je savais que cette nouvelle adaptation de jeu vidéo serait ratée. Assassin’s Creed, le cyberpunk du pauvre. Assassin’s Creed, le Da Vinci Code avec du parkour. Assassin’s Creed ou la preuve que dans les mains d’exécutifs, même affiliés à Ubisoft, un film sera toujours pas terrible.

0.5/5

Arriety, le petit monde des chapardeurs

Comme toujours les studios Ghibli pondent des merveilles. Celui-ci en fait partie. Certes, on n’est pas dans la même catégorie que Mononoke Hime ou Chihiro mais le travail reste impeccable. La grande force, à mon avis, des productions Miyazaki est de réussir à mettre en valeur le quotidien, la fameuse tranche de vie, et d’en sortir des émotions. On regrettera le message écologique bien trop appuyé pour être subtil, mais bon, des fois y aller avec ses gros sabots est le meilleur moyen de se faire entendre.

4.6/5

Loserville

Depuis le temps, cela n’aura échappé à personne que je mate à peu près tout ce qui me tombe sous la main dans la catégorie « Teen Movie ». Loserville est un film de plus à ajouter à la collection. Il n’est pas exempt de défauts (genre la gueule des acteurs trentenaires…) et certains partis pris font des fours à l’écran (la vie fantasmée du protagoniste), mais certaines approches de la condition adolescente sont traitées avec suffisamment de finesse pour le faire sortir un peu du lot. Il a aussi le bon ton de nous éviter la scène cliché de la Prom Night ou la relation amicale qui dérive en sentiments.

2.5/5

Stick It

J’en attendais rien. Mais comme vous le savez déjà, j’adore les films sur le sport. J’en avais jamais vu sur la gymnastique, c’est le côté « teen » qui m’y a poussé. J’ai été agréablement surprise, tant sur la qualité de la réalisation que sur le propos. Un film par une scénariste et réalisatrice (Jessica Bendinger, celle de Bring It On) qui met en avant des figures féminines fortes et un sport assez méconnu, notamment sur les sacrifices qu’il impose et la rigidité qui régit ce milieu. A voir !

4.5/5

Miami Vice

Je ne suis pas un hyper fan de Michael Mann et de ses ambiances. Les goûts et les couleurs. Mais j’étais curieux de voir l’adaptation de cette série culte des années 80. J’ai eu du mal à rentrer dedans. Mann certes, mais surtout la façon d’aborder le sujet loin de la New Wave et des T-Shirts fluo des années 80’s. C’était trop sombre, ça manquait de la légèreté de la série original et surtout, bah sur 2 heures de film, on passe peut-être 30 minutes à Miami… Bref pas ma came.

1.5/5

Office Christmas Party

Visiblement un film qui surfe sur la vague initiée par Project X et les films de fête géante qui dégénère. Allez, c’était sympatoche malgré certains acteurs qui en font des caisses (genre Kate McKinnon qui se jimcarreyse dans tous ses films).

3/5

Why Him?

Ca cassait vraiment pas trois pattes à un canard. Mais bon, y’avait des moments qui prêtaient à sourire. Par contre, je crois vraiment que Hollywood n’a aucune idée de ce qu’est la réalité d’une entreprise de jeu vidéo…

2,5/5

Freaky Friday – Double Dose

Ca faisait un moment que je voulais regarder ce « classique » de la comédie pour adolescents. Et lors de mes recherches, voilà que je découvre que Freaky Friday avec Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan est en fait le remake d’un film avec Jodie Foster ! Du coup, j’ai décidé de faire un truc inédit : mater l’original et le remake coup sur coup. Les deux versions ayant plus de 25 ans d’écart, ça semblait justifié. Et puis le plus mauvais n’est pas forcément celui qu’on croit. Franchement, en dépit d’un caractère un peu daté, j’ai pris énormément de plaisir à mater l’original. Ca m’a surtout rappelé à quel point le cinéma 70’s était décomplexé tout en suivant les codes du moment : intro en dessin animé, interminable course-poursuite en bagnole à la fin, gags visuels complètement foufou (vous avez un exemple dans la mini bande annonce avec la voiture de flic qui se coupe en deux)… On sent bien aussi le côté féministe refoulé qui essaie de marquer des points au milieu des années 70. Après, je vais pas mentir, le film parle à ma corde sensible et voir une image un peu pourrie, des vraies cascades, des musiques un peu cheesy, ca m’a rappelé mon enfance où je matais tout et n’importe quoi dans le vidéo club (et j’ai été pris d’une soudaine nostalgie pour les films de Terrence Hill et Bud Spencer (littéralement mon péché mignon quand je reviens en France et que j’ai accès aux chaînes câblées) par exemple).

J’aurais bien aimé craché sur le remake à base de « c’était mieux avant » mais force est de constater que c’était moins terrible que ce que la bande-annonce laissait présager. C’est certes plus moderne mais ce qu’on perd dans le propos initial (clivage parents/enfants sur leurs tâches respectives) on le gagne dans les acteurs qui, de mon point de vue, jouent mieux l’inversion des rôles. Après, j’ai un faible pour Lindsay Loan dans sa période Disney (Mean Girl quoi !) donc ça joue forcément. La nouvelle version est aussi nettement plus cousue de fils blancs à mon sens.

L’original: 4/5

Le remake: 3.5/5

Arrival

Arrêtez tout ! Prenez votre carte bleue, allez dans le magasin culturel de votre choix et procurez-vous la galette de Arrival ! Ce film est une claque magistrale ! Scénario, réalisation, musique, propos, acteurs… Tout, absolument tout est incroyable ! Je n’avais pas été aussi pris dans un film depuis trèèèèèès longtemps. J’étais passé à côté de la hype en dépit de tout le bien que je pense de Denis Villeneuve, pour attendre d’être dans le bon état d’esprit et wow, quelle claque. Je suis passé dans tous les états, entre l’appréhension, l’angoisse, l’euphorie et la mâchoire par terre en regardant ce film. Tout est juste, et extrêmement réaliste géopolitiquement parlant. Le scénario tout en subtilité réussi tour à tour à vous faire perdre foi en l’humanité et à vous y raccrocher. Villeuneuve est vraiment un grand réalisateur, et après Enemy et Sicario, je pense sincèrement que la suite de Blade Runner et le reboot de Dune sont en de bonnes mains !

10/5

Pas de bande-annonce, décrouvrez-le !