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The Babysitter

Gros coup de coeur pour cette production Netflix ! C’est fun, barré, drôle, décaler, bien écrit, bien réalisé. Typiquement le film sorti de nulle part qui met la pèche et fait la nique aux gros blockbusters bien formaté. A voir !

5/5

Pas de trailer, c’est le genre de films qui se découvre en aveugle ! Par contre, une affiche qui claque.

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Valerian et la cité des 1000 I don’t give a fuck

Déjà, sur le papier ça me faisait pas rêver : Luc Besson au scénario, duo d’acteur à l’opposé du charisme et du talent, bande-annonce insipide… Je me suis un peu forcé pour le voir et c’est encore deux heures de ma vie parties dans un film moisi. Quand vous commencez à checker vos mails ou facebook plusieurs fois durant le film, c’est un signe. Alors, on est face à une pure production Europa Corp : écriture laxiste sans cohérence (vous avez l’impression de voir scènes sans rapport mises bout-à-bout), personnages sans profondeur, dialogues mous… Du Luc Besson pure jus de poubelle comme on est habitué depuis 20 ans maintenant…

0.5/5

Stranger Things 2

Dans la continuité dans la saison 1, peut-être légèrement moins tenue dans son ensemble (c’est beaucoup plus éclaté) mais toujours aussi sympa. Certains personnages évoluent de façon très surprenante. Steeve par exemple, que j’aimais pas spécialement dans la 1, trouve une place de choix dans le pool des personnages badass. La musique est toujours aussi cool (80’s forever !), les références toujours aussi nombreuses mais moins tape-à-l’oeil. De toute façon, pas la peine d’en parler plus, vous l’avez sûrement déjà bingée…

4.5/5

A Silent Voice

Là encore, très gros coup de cœur anime ! Un film que je recommande sans modération, qui traite de sujets graves sans pathos ni jugement, mais avec finesse et justesse. Ca parle de handicap (surdité) et de harcèlement dans le cadre scolaire, mais depuis le point de vue de l’agresseur, non de l’agressée. Au passage, il n’y aurait pas eu Your Name, a Silent Voice aurait été le film d’animation de 2016 (Makoto Shinkai le dit lui même). A voir absolument !

5/5

Risky Business

Il n’est jamais trop tard pour rattraper ses lacunes cinéma. Surtout si c’est un film des années 80 ! Risky Business reste un film intéressant qui n’a pas tant pris un coup de vieux que ça. Je me suis demandé à quoi ressemblerait le même sujet traité en 2017 (self-made american spirit, capitalism, prostitution…) et puis finalement, en imaginant le résultat, je me dis vraiment que le cinoch des années 80, il avait une autre gueule !

4/5

Birth of the Dragon

Bruce Lee est une de mes idoles de ma prime-prime-prime jeunesse (j’ai dû voir la Fureur du Dragon à 4 ou 5 ans…) alors dès qu’un biopic a été annoncé, j’ai été curieux. Et puis j’ai vu… Je n’arrive pas à croire qu’on ait pu produire une bouse pareil tout en capitalisant sur l’image Lee. Ca me semble encore pire que la bruceploitation ! Tout est nul ! « Inspiré de faits réels » est un doux euphémisme pour dire « un jour, Bruce Lee s’est battu, alors on a fait un film ». Combat intéressants, personnages fictifs inutiles, intrigues molles… Sérieux, y’a rien à sauver. Allez mater un vrai film de Bruce Lee ! Ou même juste Dragon !

1/5

The Wraith

Ayant fréquenté des videoclubs dans les années 80-90, je suis vraiment étonné de ne voir cette série B que maintenant ! Alors ça a difficilement supporté l’épreuve du temps, mais c’est encore une preuve que dans les années 80, on produisait des films en mode YOLO. On dirait un mauvais comics strip sur une sombre vengeance avec des voitures qui font du bruit, des vilains très vilains, des retournements des situations complément prévisibles, un scénario borderline débile, des filles qui montrent des boobs (encore que, pas trop, Sherilyn Fenn la joue soft – oui, Laura Palmer) et bien sûr, les bogoss bankables de l’époque (Charlie Sheen). A réserver pour soirées films bis uniquement.

2.5/5

Blame!

Ceux qui me connaissent savent que je suis hyper fan du manga Blame! et que ce dernier m’a largement influencé. Bref, j’attendais avec une énorme impatience cette production Netflix sur mon manga culte. Et là, c’est le drame… Le ratage n’est pas loin d’être complet. On passe à côté de tout ce qu’est Blame! pour une espèce de soupe fadasse calibrée pour du grand public qui n’y connaît rien à l’univers. Et résumer un univers indéfinissable en 1h30, c’était le plus casse-gueule des paris. Ca se présente comme une histoire « annexe » à caser quelque part dans le manga pour peu que vous ne soyez pas psycho-rigide sur la chronologie. La 3D cell-shadé est borderline dégueulasse et surtout pas adapté à l’univers craspec de Nihei… L’histoire à peine intéressante, les personnages peu attachants… Franchement je m’arrête là ! C’est une perte de temps pour tout le monde ! Lisez Blame!. Point barre.

1.5/5

Sword Art Online: Ordinal Scale

J’adore vraiment la série. J’ai switché en revanche de la production anime vers la lecture des light novels à la fin de la saison 1. Ce film est un inédit, écrit spécialement pour surfer sur la vague post-saison 2. Une histoire inédite donc, par le romancier lui-même. Comme toujours, le game design présenté dans les jeux est une vaste blague mais tout fonctionne très bien dans la globalité et il y a un vrai kiff de gamers (la réalité augmentée, le futur de demain !) et d’amateurs d’anime à regarder ce long métrage. C’est hyper propre et dynamique. J’ai hâte de commencer la lecture de l’arc Aliciazation maintenant ! En revanche, c’est à voir APRES la saison 1 et 2 en anime ou après la lecture des romans si vous voulez vraiment l’apprécier !

5/5

American Assassin

J’écris cet avis plusieurs jours après l’avoir vu et réalise que, globalement, j’ai déjà oublié le film… Ce qui en dit assez long… Toutefois, sur le moment, c’était plutôt sympatoche, essentiellement de par la présence de Michael Keaton…

2.5/5

Kingsman: The Golden Circle

Un film d’espionnage complètement décomplexé, déjanté et barré. Après la purge Spectre, ça fait du bien de voir des professionnels qui ne se prennent pas au sérieux mais fournissent un travail chiadé sur la réalisation, le scénario, le montage, la musique… Dans la directe lignée du premier opus, que je conseille également !

4.5/5

68 Kill

Un film sorti de nulle part, dont vous n’entendrez parler nulle part et qui aura tôt fait de quitter votre esprit une fois que vous aurez fini de lire cet article. C’était somme toute assez rigolo, vraiment sans prétention et assez divertissant dans le concept nawak. Le prototype même du film « une journée de merde » poussé un peu à l’extrême. Un vraie série B quoi.

3/5

Episodes

Clap de fin pour la série avec Matt LeBlanc (écrite par un ex-créateur de Friends). Après 7 saison, la boucle est bouclée et la série humoristico-satirique sur l’envers du décor d’une production de série télé tire sa révérence. Si vous n’avez pas vu la série, je la recommandais déjà chaudement. Ici aussi d’ailleurs. Les saisons 6 et 7 tirent un peu en longueur mais permettent une conclusion satisfaisante.

4/5

War for the Planet of the Apes

Dernier épisode d’une trilogie qui va bientôt se transformer en quadrilogie. C’était pas mal, pas forcément mieux que les précédents mais techniquement hyper impressionnant. Après, dans trois mois, j’aurais probablement oublié de quoi ça cause…

3/5

Atomic Blonde

En général, la note que je mets est indicative non pas de la qualité intrinsèque du film mais du plaisir que j’ai eu à le regarder. Honnêtement, pour Atomic Blonde, je devrais mettre genre 0.5 ou 1 suivant ce barème. Je me suis ennuyé… mais d’une force ! Pourtant l’univers du film est sympa (0.5), la bande-son est cool (0.5) et l’esthétisme des couleurs et chorégraphies sont chiadés (0.5). Mais c’est tout. C’est mou, c’est long, c’est aussi assez prévisible… On m’avait vendu « un John Wick féminin », on en est tellement loin que c’est risible de le présenter ainsi.

1.5/5

Overdrive

Dès que j’ai vu « TF1 » dans les crédits d’ouverture, je savais que c’était foutu pour ce film. Le réalisateur est un parfait inconnu qui vient de la télévision, soit, mais il a œuvré sur des actionners type Arrow, Flash ou Lethal Weapon. Les scénaristes ont écrits 2 Fast 2 Furious et Wanted… Du coup, ça pue vraiment du cul. Pierre Morel à la prod, donc de vieux relents Europa Corp… La cerise sur le gâteau, c’est les monteurs. Deux français qui ont essentiellement sur des comédies (Boule & Bill, Les Têtes de l’emploi…). SIC ! Inutile de dire que derrière une réalisation qui tient somme toute la route (sans mauvais jeu de mots) se cache un scénario d’une platitude déconcertante à base de punch-lines risibles et un montage dégueulasse qui prouve une fois de plus – après l’inénarrable Taken 3 – que les Français n’ont aucun savoir-faire en matière de montage de films d’action ! Mais bon, je suppose qu’il faut continuer de s’entraîner à en faire…

1/5

Ghost in the Shell

C’était nul. Archi-nul. En même temps quand on décide d’adapter l’adaptation culte d’un mange culte (donc, vous voyez déjà le niveau : Hollywood pompe directement l’anime, soit la vision de Mamoru Oshii, pas le matériau de base), de faire un bon gros whitewashing des familles avec Scarlett Johansson (ce qui aurait pu passer – en toute honnête – s’il n’avait pas décidé d’y accoler pour de vrai le nom de Mokoto Kuzanagi) et en plus de foutre à la réalisation un tacheron incompétent comme Rupert Sanders (je vous invite à lire mon article sur son Blanche Neige), il n’y a pas de miracle : le film est une sombre bouse dénuée d’intérêt. Le plus pathétique restant le copié-collé des scènes de l’anime (un tacheron incompétent, je vous dis !). Le plus triste restant la musique emblématique de Kenji Kawai au générique de fin, comme l’ultime pied de nez au fan de la version animée. Bref, aucun, aucun, aucun intérêt, sinon rappeler l’urgence de voir ou revoir le chef d’oeuvre de Mamoru Oshii.

0.5/5

The Fate of the Furious

Pour ceux qui tiennent les comptes, c’est le 8e opus de la franchise. Et les comptes il faut les tenir parce que la série s’auto-référence désormais. Alors, à moins d’être des hardcore fans, vous hausserez le sourcil en vous demandant « c’est qui lui ? », « et elle, elle dans quel épisode déjà ? ». La série est comme son interprète principal, elle se prend trop sérieux la plupart du temps. Faut arrêter, les gars, depuis quand des vulgaires voleurs de bagnoles sont devenus des Jason Bourne ? Au final, le film ne brille que par ses moments WTF, comme la horde de voitures zombies… Il aurait fallu que tout le reste soit comme ça.

2.5/5

Le Correspondant

Le Correspondant est une comédie pour ados bien sympathique. Elle ne marquera pas les esprits bien longtemps mais il y a quelques moments vraiment drôles. Après, si j’ai autant d’affection pour ce film, c’est que j’avais commencé à développer un roman sur exactement le même genre de prémices. Du coup, j’ai dû passer à autre chose.

3/5

Jamais Contente

C’était LA bonne surprise côté comédie française sur ce mois. L’adaptation d’un roman jeunesse est vraiment réussie (enfin, le film est réussi, l’adaptation en soit, j’en ai aucune idée parce que j’ai pas lu le matériau de base). La force du film est de mettre en valeur le moment particulier de la vie adolescente, la phase rebelle égoïste, avec justesse. La gamine est énervante et touchante à la fois. Mention spéciale à la bande son qui soutient le film à merveille (Black Rebel Motorcycle Club en tête)

4/5

Quartier Lointain

Encore une adaptation, et cette fois, j’ai lu le matériau de base : un manga de Jirô Taniguchi. Si le film respecte dans les grandes largeurs les intentions du mangaka, force est de constater que c’est bien mou et que ça ne marche pas aussi bien. Le film repose plus sur son univers 50’s que sur son propos. Et c’est bien dommage. Donc maintenant, vous avez le choix entre investir dans un DVD moyen qui ne parlera qu’à ceux qui ont lu le manga ou investir dans un excellent manga…

3/5

The Mechanic

Ah, un bon gros actionner débridé avec Jason Statham. Que demande le peuple, sinon du pain en plus de ça ? C’était fun, à la limite de la façon dont la licence vidéoludique Hitman aurait pu être traitée dans son approche des contrats. Ca vide le cerveau pour pas un rond ou presque et difficile d’en demander plus d’un film avec Jason.

3.5/5

Mechanic: Resurrection

La suite bien dispensable. Réalisée 5 ans plus tard pour une sortie direct-to-DVD, on se demande pourquoi les producteurs perdent leur temps avec ce genre de film (à défaut de perdre leur argent de toute évidence). Il faut vraiment des fans de Jason Statham comme mes parents pour oser aller mater ça de son plein gré. Restez sur l’impression du premier opus dont vous n’aviez jamais entendu parlé avant de lire cet article.

1.5/5

7 Days in Hell

Une espèce de docu-fiction sur un match de tennis qui dura une semaine entière. Avec Andy Samberg et Kit Harington dans les rôles des duellistes de la balle jaune. C’était vraiment drôle, complètement con en fait, mais avec des interviewés comme Serena (ou Venus) Williams qui en parle avec sérieux et les rebondissements complètement WTF, je dois avouer que si vous ne deviez consacrer que 45 min de votre temps à regarder quelque chose dans cette liste, ce serait sur 7 days in hell.

4.5/5

Gifted

Un petit film mignon, sans prétention mais qui marche 1000 fois mieux que les grosses machineries présentées plus tôt.

4/5

The Circle

C’est un peu la déception. Il s’agit d’un film qu’on m’a surement trop hypé comme Apple ft. Facebook ft. 1984. Au final, je le trouve assez moyen, pas assez développé dans la charactérisation de ses personnages, a fortiori celui d’Emma Watson. Je ne comprends pas spécialement ses motivations dans le film, à moins qu’elle soit une grosse sociopathe à tendance paranoïaque… Bref, déçu. Très déçu.

2.5/5

Colossal

Autant sur le principe, j’adorerais Colossal, autant sur le traitement, j’ai eu du mal à accrocher. Et c’est uniquement à cause de la bande-annonce qui markete le film n’importe comment. A savoir, une comédie. Il y a des éléments rigolos mais Colossal n’est en rien une comédie et ça m’a perturbé au visionnage car je n’étais pas dans le bon état d’esprit. C’est la raison pour laquelle je ne mettrais pas de BA et que je vous invite à vous faire votre propre avis. En soi, je le répète, Colossal est vraiment bon, que ce soit dans les thèmes abordés ou leur traitement à l’image, c’est juste dommage que tout soit foiré sur une comm’ hasardeuse.

2.5/5

Going in Style

Il s’agit d’un film de Zach Braff. Le type qui a fait Garden State. Et c’est là où le bât blesse. Car Braff est un auteur que j’apprécie, qui a son univers, un prisme sur le monde et le cinéma intéressant (dans le jargon, c’est un « indé »). Et Going In Style est d’une platitude sans nom. N’importe quel Yes Man aurait pu se coller à la réalisation et sortir le même film. Reste le casting 3 étoiles pour sauver ce film de la banalité.

2.5/5

King Arthur: The Legend of the Sword

Le plus gros échec au box office de l’année. Les raisons en sont variées: budget complètement délirant (genre 275M$ marketing compris!), Charlie Hunnam incapable de porter un film (hum… Pacific Rim anyone ?), thème qui n’inspire pas vraiment la nouveauté (la légende arthurienne…) et j’en passe. Et pourtant, en qualité de divertissement pure, je trouve que le film fait le job. Ou plus exactement, Guy Ritchie fait le job, dépoussiérant façon rock n roll le mythe d’Arthur comme il l’avait fait avec Sherlock Holmes. Alors oui, le film vire complètement cheesy série B fantasy, mais le fait est que ça marche et qu’on passe un bon moment. Il faut avouer que la bande son et le montage y sont également pour beaucoup dans mon appréciation du film. Bref, King Arthur ne mérite pas la descente en flammes qu’il a connue.

4/5

Spectre

Hormis Casino Royale, je dois avouer que l’ère Daniel Craig dans les chaussures de 007 me laisse de marbre. Je ne le trouve pas particulièrement adapté au rôle, ni investi dedans (confirmé par toutes ses déclarations) et surtout, les scénarios s’emberlificotent dans des tortueux chemins à base de références d’autres films (sérieusement, vous vous souvenez de Quantum of Solace vous ?). C’est exactement le même problème que pour Fast & Furious 8 dont je parlais plus haut. La sérialisation des films. Ou comment le cinéma vampirise la télévision sans en comprendre les rouages : 1 film tous les 4 ans, ce n’est pas la même chose qu’une série toutes les semaines. Personnellement, je ne me souviens pas de tout ce qui s’est passé dans les films précédant Spectre pour réellement piger ce qui s’y passe. En d’autres termes, je me suis bien ennuyé…

1.5/5

Dans l’épisode précédent…

Cher Journal,

Pour mon premier week-end à Oslo, il a fait un temps démentiellement beau. Ciel bleu, grand soleil, température décente (10-15 degrés). J’en ai donc profité pour faire mon touriste et me balader à pied dans la ville. J’ai fait la plupart des spots à touristes, ceux qui n’impliquaient pas de payer pour visiter ou prendre un bateau ceci dit. Je voulais juste profiter du temps et de la ville… Quand il fera moche, j’aurai tout le temps de m’enfermer dans un musée. Photos choisies!

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L’opéra (temps couvert = photo pourrie)

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La forteresse (caserne militaire et ancien chateau)

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L’hôtel de ville, pour le moins austère…

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Le port

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Le bord de mer, face au fjord

Mais bon, à partir de ce moment-là, j’ai arrêté de prendre des clichés… De toute façon, en mettant les photos dans l’article, je me suis rendu compte qu’elles étaient bien dégueulasses…

J’ai aussi arpenté le parc du palais royal, le centre-ville avec sa grande avenue blindée de monde façon Champs Elysée, sa cathédrale, etc… J’en ai également profité pour pour repérer le magasin de geeks de la ville (c’est pratique, il fait comics, manga, magic, jeux de société, Lego… tout en même temps) et le magasin de vinyles.

Que puis-je dire sur mes premières impressions de la ville ?

  • D’une part c’est propre ! Je ne vais pas comparer par rapport à Paris… Mais pas de crotte de chien dans la rue, pas de tag (un peu, faut pas se leurrer, mais pas des masses), pas de déchets…
  • Les immeubles sont vraiment variés. Souvent dans un style « Empire » et décoré. Beaucoup de matériaux différents sont utilisés pour la construction, beaucoup de couleurs différentes cassent la monotonie visuelle et donne un aspect charmant au centre-ville. Bref, c’est une très jolie ville !
  • Oslo possède une quantité industrielle de musées. Il n’est donc pas rare de voir l’Art débordé dans la rue avec quelques oeuvres plus ou moins discrètes, plus ou moins jolies suivant ses goûts personnels.
  • Vu que je viens d’une petite ville de province et qu’avant j’étais à Dubaï, ce genre de choses me surprend toujours, mais vous trouvez à Oslo les mêmes mendiants que sur les Champs Elysée. Les mêmes ! Mais si, vous savez bien, ceux avec une béquille mais qui marche bien deux rues plus loin, ceux qui prient toute la journée devant un gobelet McDo…
  • La plupart des personnes commencent par me parler en norvégien ! Une fois qu’ils comprennent que je pige que dalle à leur dialecte de vikings, ils changent naturellement en anglais. Donc aucune difficulté pour se faire comprendre. En revanche, vous trouverez peu d’indications sur les panneaux dans une autre langue que celle du pays (contrairement à Dubaï par exemple). Même sur les rares menus qui me sont passés sous les yeux. Ceci dit, j’imagine que c’est pareil à Paris… Ceci dit, ça me pousse vraiment à prendre des cours de norvégien une fois que je me serai fixé !
  • Les gens bouffent des glaces dehors par 10 degrés.
  • Ici, on roule beaucoup électrique. En témoigne les parkings avec les bornes de recharge. Comme quoi même si le pays doit sa prospérité économique au pétrole, on a compris qu’il fallait mieux le vendre et réfléchir écologique…

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En définitive, c’est déjà une ville dans laquelle je me sens bien et dans laquelle il fait bon vivre ! Au moins par temps ensoleillé. Pourvu que ça dure…

Voilà pour mes premières impressions à chaud. D’autres à venir, mais il va falloir songer à arrêter de faire le touriste et faire les démarches administratives pour s’installer !

Les Mystères de l’Amour est toujours une série créée, produite et écrite par Jean-Luc Azoulay (a.k.a Jean-François Porry) toujours avec les acteurs habituels qu’on a toujours l’habitude de voir dans les séries estampillées Jean-Luc Azoulay (Hélène Rollès, Patrick Puydebat, Isabelle Bouysse, Sébastien Roch et j’en passe toujours environ une demi-douzaine…). Oui, je fais toujours les mêmes introductions pour cette série si je veux.

Les mystères de l’amour, c’est un peu comme le mariage de José et Bénédicte : quand vous commencez un épisode, vous devez vous attendre au meilleur comme au pire ! Et au cours de de ces dernières saisons, on a eu l’occasion de côtoyer les deux ! Mais avec maintenant autant de chroniques sur ce blog, je pense qu’il conviendrait de débuter celle-ci par une citation de Rita Mae Brown, qui résume tout à fait mon état d’esprit alors que je me mets derrière mon clavier une nouvelle fois pour critiquer les derniers épisodes en date :

 La folie consiste à faire la même chose encore et encore et à attendre des résultats différents.

En d’autres termes, la série demeure fidèle à elle-même dans son désir de se complaire dans ses défauts et je sais déjà en commençant cet article que je vais répéter ce que j’ai déjà dit par le passé ! Comme j’ai envie d’économiser le peu de santé mentale qui me reste après avoir visionné certains épisodes relevants clairement de la lie télévisuelle, je me suis dit que j’allais plutôt pointer vers des articles précédents. Mon propos restant le même, imaginez que je fasse du copié-collé brutal :

  • Saison 1: les personnages qui font du surplace, le vide des scénarios, Wonder Jeanne, le recyclage, les CDLS…
  • Saison 2: le vide des scènes, le rapport à l’argent, Ingrid, la gestion du sexe, les CDLS…
  • Saison 2.5: le n’importe quoi de l’écriture, la gestion désastreuse des couples lesbiens, Wonder Jeanne, les CDLS…
  • Saison 3: le vide des épisodes, la qualité des scénarios, la qualité de l’acting/improvisation, les problèmes de raccords et cohérences, Nicolas le mou, Wonder Jeanne, les CDLS…
  • Saison 4: la qualité des scénarios, la qualité de l’acting/improvisation, Nicolas le mou, les téléphones, les scènes de voitures, les personnages sans intérêt ni utilité, les CDLS…
  • Saison 5: la longueur des saisons, la relation Laly/John, useless Bénédicte, la gestion désastreuse des couples lesbiens, Nicolas le mou, les CDLS…
  • Saison 6: la longueur des saisons, les problèmes de cohérences narratives par arc, l’écriture laxiste, les scènes de bagnoles, les téléphones, le vide des scènes, la gestion du sexe, les CDLS…

Je me suis longtemps posé la question de continuer à chroniquer cette série. L’effet d’usure et de « folie » m’ayant tenu éloigné de l’absurdité de recommencer avec la saison 7, la saison 8 et la saison 9 ! Et puis dans une optique de proposer quelque chose de frais à l’aube de la saison 10, je me suis dit que j’allais m’occuper d’un bloc de saisons complètement arbitraire (à l’image de la cohésion des susdites saisons), à savoir les trois dernières, et voir ce que j’en avais à en dire à froid. Très froid puisque cela fait plusieurs semaines depuis la fin de la saison 9, plusieurs mois depuis la 7. Et au final, qu’est-ce que j’en retiens des aventures des quarantenaires qui agissent comme s’ils allaient toujours se prendre un diabolo à la cafèt’ ?

Et pour continuer dans la nouveauté, je vais faire un système de notations pour les intrigues qui me reviennent en mémoire. Ca me paraît une bonne idée. Des notes avec des petits cacas Dr Slump, en hommage au Club Dorothée. caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropPlus y’a du caca, plus ça pue  !

Il y a encore eu des histoires de lesbiennes gérées n’importe comment

Chaque épisode avec Chloé et sa nouvelle copine nymphomane bisexuelle touche littéralement le fond de la poubelle de la vulgarité. C’est bien simple, Jean-François Porry ne sait pas gérer ce genre de relations et cela ne s’apparente qu’à une vision fantasmée et scabreuse d’une réalité de couple. Franchement, entre Mylène, Ingrid, Angèle, Choé, Alex et l’autre folle dont j’ai déjà oublié le nom, on ne peut pas dire que ce thème est anodin : il est réellement présent dans la série et toujours, toujours, toujours traité de façon presque sale. Si en plus on rajoute Christian dans l’équation qui veut se faire un plan à trois, difficile de faire plus malsain…

Jean-Luc Azoulay

Si vous voulez, je peux faire plus malsain en remplaçant Christian et Alex juste par Hélène…

Tant qu’on est sur le traitement de la sexualité et du ridicule des situations qu’on nous impose pour rien, je rappelle la scène où Ingrid et Marie sont en train de comparer leurs sous-vêtements au lieu d’appréhender un suspect dans la pièce à côté. D’une part ça sert à rien, d’autre part ce n’est même pas drôle. Je ne sais pas quelle est la motivation profonde du scénariste à nécessairement évoquer l’érotisme dans cette série, mais je pense qu’il faut arrêter maintenant. Ou alors bien le faire. Donc autant arrêter.

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Et c’est pas fini, Audrey et Eve…

Dans la catégorie complètement tordue, je pense que ça se pose là. En fait, c’est même plus tordu, c’est du recyclage autour du personnage d’Audrey qui – en bon personnage monolithique et mono-maniaque – n’a qu’une seule passion dans la vie : récupérer la Watson Holding. Il y a des milliers de compagnies à travers le monde sur lesquelles faire des OPA hostiles et gagner de la thune, mais non ! C’est Watson qu’elle veut. Et comme le personnage est « méchant-méchant oulala », il n’a pas de morale et couche avec Eve.

(Cela dit en passant, pour une femme qui a passé des mois à Caracas à jouer la prostituée probablement régulièrement violée, elle a un rapport avec le sexe particulièrement libéré de traumas…)

C’est usant de voir les mêmes idées passer d’un personnage à l’autre indistinctement. C’est d’autant plus triste pour Audrey, un personnage pour lequel il y avait un vague espoir d’amélioration suite à son amnésie. En faire un personnage neuf et se trouver un nouveau méchant, un crédible, par exemple.

Mars, et ça repart dans le mur…

Donc, voilà, Audrey, femme d’affaires, se retrouve à jouer les lesbiennes avec Eve pour récupérer la Watson Holding via un mariage idiot d’après des lois de mariages belges sur la succession. Franchement, quand on en est rendu là pour faire des OPA hostiles, il est sérieusement temps de remettre en question ses capacités de business-woman. Peut-être faire un bilan de compétences et tenter une reconversion…

En plus, c’était même pas son idée à elle mais celle d’un type qui couchait avec Eve avant. Et avec Audrey, accessoirement. Le recyclage de scénario fait maintenant sa propre mise en abîme…

Franchement,  s’il y a un jour une MST dans ce groupe, c’est la fin de la série…

Voilà ma solution: j’attrape une MST sale, je couche avec Eve qui couche avec Rudy qui couche avec Mylène qui couche avec Ingrid qui couche avec Nico qui « embrasse » Hélène qui couche avec Peter, qui attrape la MST et meurt. Je récupère sa société. Un plan sans faille, réaliste. Mouhahaha!

 

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Fanny et Christian

Ross et Rachel. Difficile de mieux définir le couple le plus relou de la série. Je t’aime, je t’aime plus, je t’aime, je t’aime plus, je vais en studio, je t’aime plus, je te trompe, je t’aime, je te trompe, je vais en studio, je vais en studio, je vais en studio, je vais en studio, je fais des clips, je fais des clips, je fais des clips, je vais des clips… J’ai cru qu’il sortirait jamais cet album ! Je me demande quel était le plus ridicule dans toute cette histoire:

  • Christian qui se fait des films et va picoler pour finir en CDLS chez Cloé et sa copine
  • Favat, en mode pathos enculé (avec une nana dont j’ai oublié le nom pour rendre la jalouse Fanny)
  • Fanny…

Et tu dis rien sur moi ?

Si. Tiens ! caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

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La double vie de John

Tu ne le sais pas encore spectateur, mais j’ai une double vie depuis le début avec une autre famille quand je suis en concert…

Le truc totalement sorti du chapeau et qui tombe littéralement à plat car, dans le même épisode (ou peu s’en faut), on apprenait que le nouveau chéri de Bénédicte avait aussi une double vie avec une autre femme. Après être tombé à plat, ça se dégonfle puisque toute la tension autour de la double vie et des envies de Laly de se poser façon Paladin Loyal Bon s’évanouissent au bout de deux épisodes quand l’autre femme de retourner avec le père de l’enfant…

C’est dommage, en plus, ça tombait pile-poil au moment où Fanny redécouvrait son père biologique. Le truc propre à secouer un père adoptif et le faire réfléchir sur sa propre condition et la notion de famille. Au lieu de ça, la puissance dramatique de la série se limite à John qui va boire des canons avec Antonio…

Note théorique: 

Note pratique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La grossesse de Diego

Enfin, celle de Laura. Avec Diego comme papa. De l’irresponsabilité des jeunes qui n’ont pas eu de cours d’éducation sexuelle, donc ne savent pas qu’il faut mettre des préservatifs. Si encore, l’accident avait été utilisé pour faire passer un minimum de responsabilisation sur le port du préservatif, le planning social, la pilule du lendemain, etc. C’était sûrement trop en demander. C’est plus marrant de faire des scoubidou-gags avec Fanny qui fait des allers-retours pour porter de la bouffe…

Ceci dit, c’est probablement une des meilleures idées de ces dernières années. Sauf que la série est limitée par ses propres contraintes, notamment la disponibilité des acteurs adolescents. Au final, on en verra pas grand chose de cette grossesse, encore moins l’impact que ça peut avoir sur la vie d’adolescents ou celle des personnages principaux (Laly va devenir grand-mère… mais vu comment elle a élevé son fils…).

Encore une fois, le plus intéressant de la série se situe au niveau des ados. Sauf qu’on en voit rien et que c’est visiblement mieux pour la ménagère de voir Laly aller chez son marabout dingo… Si seulement on avait une espèce de rip-off de Premiers Baisers pour parler de ce genre de choses…

Note : caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La paternité de José

Sachant à quel point le personnage est un queutard, il était évident qu’il devait y avoir quelques bâtards dans son sillage. En soi, apprendre qu’il est père n’a rien de surprenant. Ca fait carrément doublon avec ce qui s’est passé avec Nicky et Nicolas. Mais si je devais rajouter le recyclage des idées à mes analyses, on aurait des petits cacas partout. (Une différence fondamentale c’est que les tests de paternité sont désormais assurés par la police via Marie…) J’ai trouvé particulièrement intéressante l’idée de lui faire découvrir un fils caché homosexuel et secouer le personnage de macho-womanizer.

Après, la bonne idée est éclaboussée du retour de Cathy. Je n’ai rien contre Cathy, c’est un personnage détestable de plus puisqu’elle pense avec son vagin, comme a peu près tous les personnages féminins de Jean-François Porry. Ce que je lui reproche c’est d’être la mère par rétroaction: « En fait, on a couché ensemble y’a vingt ans quand on était bourrés, et paf, ça fait des chocapics ! Mais j’en ai jamais parlé, parce que voilà dans la vraie vie, on ne parle plus à ses potes de fac 20 ans après… ».

Jean-Luc Azoulay

J’ai longuement hésité avec Johana, mais je pense que ça se serait vu que je me fous n’importe quoi avec mes personnages…

Note théorique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note à cause de Cathy: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note retour de Cathy: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Les nouveaux enfants de Peter et Hélène

Le couple star adoptent des enfants. Des ados de 15 ans… Personne l’avait vu venir ça ! Que les Watson adoptent, ça paraissait une bonne idée. En plus, ça aurait permis de voir combien le processus est long et délicat, ça aurait même pu permettre de les emmener à l’étranger pour adopter un petit asiatique et apporter des intrigues exotiques… Sauf que des enfants, c’est relou. Déjà, parce que si t’as moins de seize ans, tu peux pas tourner plus de x heures pas jours, entre 9h et 18h… Donc pas vraiment dans l’optique de la série de torcher les épisodes à tour de bras.

Du coup, quoi de mieux pour la série que d’adopter des adolescents presque majeurs, aux prénoms bien bretons et qui jouent comme des patates ? Et puis comme on les veut vite dans la série, on va se débrouiller pour balancer quelques passe-droits à la Watson…

Après un kidnapping. Parce qu’il faut un kidnapping tous les 15 épisodes…

Note théorique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note pratique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Cloé la cam-girl

J’ai l’impression qu’on s’acharne sur cette pauvre Cloé… Au fil des saisons, on peut raisonnablement admettre qu’elle a une vie de merde. Elle a été dépendante aux drogues dures, elle est sortie avec le seul personnage qu’on a fait mourir (Antoine), on lui a collé une nouvelle sexualité et une ex- psychopathe dérangée du bulbe, elle était prostituée dans un épisode spécial et la voilà désormais cam-girl… Ce qui revient à de la prostitution, au regard de son patron…

Notez que ça me fait toujours plaisir de voir Marion Huguenin en petite tenue ! Mais là… c’est gênant…

Les Mystères de l’amour : Hélène et Nicolas inséparables, Chloé en danger ?

En plus, je ne valide pas les choix de maquillage…

Et histoire de rajouter une couche de n’importe quoi, on lui colle un amoureux transi soumis (et pété de thunes)… Parce que visiblement, on n’en a pas eu assez des personnages de carpettes dans ce genre depuis 20 ans…

Et pourtant… Pousser le personnage dans un tel extrême pourrait se révéler intéressant. En effet, comment une personne « a priori » normale (« a priori » car elle est bien poissarde, la benjamine Girard) arrive-t-elle à tomber dans un tel réseau ? Il y aurait un côté social que n’importe quelle autre série se délecterait de pousser, chercher à comprendre la psyché du personnage, l’impact sur sa vie, son rapport à soi, aux autres, etc. Et avec l’arrivée d’Hélène dans sa maison, les tensions interpersonnelles sont intéressantes pour ce perso…

Bref, une mine d’or ! Qui tourne à la mine de plomb, parce que – encore une fois – rien ne dépasse le simple cadre du voyeurisme en petite tenue.

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Note pratique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La « mort » de Jeanne et l’enquête associée

Très honnêtement, j’ai oublié les circonstances de son retour à Paris. Je me rappelle juste qu’elle a été la cible d’une vengeance d’Ingrid. Avec une bombe. Le truc définitif, quoi.

Mais pas pour Wonder Jeanne. Que ceux qui y ont cru une seule seconde lève la main. Elle ne sera que défigurée (ce ne sera jamais que la deuxième fois, hein !). Ne vous demandez pas comment elle a survécu, comment elle s’est échappée, comment elle n’a pas été à l’hôpital (ma théorie, elle a été voir son pote vétérinaire de la saison 1), comment elle a encore tous ses membres… En gros, CDLS.

Et c’est dommage, parce que faire mourir un personnage dont l’actrice n’a clairement plus envie de revenir dans la série aurait marqué d’une pierre blanche la série et ses personnages. Nicolas certes, mais aussi Ingrid. Et surtout, tous ceux qui voulaient se casser à Love Island plutôt que d’affronter la réalité de leur vie… Comme un procès pour le meurtre d’une prostituée…

Désormais, il faudra se méfier de Burqa-Jeanne, une super-héroïne qui fait régner sa justice dans le 77…

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La Watson Corp.

J’ai l’impression que ces dernières saisons ont surtout été marquées par des aventures qui se passent au sein de(s) W.C. et autour de Peter Watson. Enlevez cette composante et vous n’aurez plus qu’Olga qui regarde à la fenêtre en attendant qu’il se passe un truc dans la vie de Bénédicte. La plupart des intrigues sont souvent plates mais je garde un vague souvenir intéressé de la croisade médiatique contre Peter, avant d’apprendre que Jean-Paul est son père…

– C’était dans la saison 6…

– Non ?

Peter (Les Mystères de l'Amour saison 7, épisode 5 "Les fruits du mensonge")

– Si…

– Merde alors, il s’est passé quoi alors dans les saisons suivantes alors ?

– On s’est mariés !

– Je voulais dire « passé quoi d’intéressant » ?

Étienne (Les Mystères de l'Amour saison 7, épisode 19 "Démasqué !")

– Moi !

– Ok, on va passer à la note alors…

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– J’ai tout de même pris les rênes de la société et sauvé des milliers d’emplois !

– Au temps pour moi, avec ton DEUG de socio, ça change tout…

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Pour finir, en vrac

La grossesse imprévue de Bénédicte (et encore un foetus mort…):caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Christian alcoolique qui se fait draguer par un homosexuel:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Fanny qui vit son rêve américain avec Favat (qui peut me citer un chanteur français à qui c’est arrivé ?): caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Le futur enfant d’Ingrid:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La jalousie compulsive de Marie: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Le truc sordide qui semble arriver à Olga: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

L’amnésique omnipotent de Laly: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La réaction immature/illogique d’Hélène face à la vidéo incestueuse de son mari:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Alors quel bilan tirer de ses dernières saisons ?

Du caca. Mais du caca rose qui fait coucou.

En gros.

La série n’évolue pas, les personnages non plus (ou alors pour mieux régresser par la suite). Les intrigues tournent en rond, les personnages aussi. Aucune amélioration dans l’écriture, aucune amélioration à prévoir non plus. Je vais citer le créateur de la série:

Je suis tombé par hasard sur votre blog. Merci pour votre intérêt… Mais j entends le même genre de critiques depuis plus de 20 ans et ça marche quand même… Alors…

TMC est contente de la série (sous-entendu, on gagne assez d’argent sur le créneau de diffusion avec la pub) alors pourquoi chercher à s’améliorer ou améliorer la série ? On risque donc de se lamenter encore longtemps sur le vide cosmique qui hante les épisodes, sur la qualité des scénarios, sur la vacuité des dialogues, sur l’érotisme sordide, sur l’humour ras des pâquerettes…

Le plus triste dans l’histoire, c’est que le rythme de tournage est élevé, presque autant que Plus Belle La Vie, et que les personnages ont la sympathie du public. Donc – dès le départ – Les Mystères de l’Amour avait toutes les clés en main pour proposer un access-prime quotidien solide à l’image de la série susnommée… Mais là où le groupe TF1 préfère simplement ramasser la thune qui se présente, chez France Télévisions on a :

  1. compris l’intérêt d’avoir un pool de scénaristes, à l’Américaine…
  2. su se remettre en question…