Articles Tagués ‘Jean-Luc Azoulay’

Les Mystères de l’Amour est toujours une série créée, produite et écrite par Jean-Luc Azoulay (a.k.a Jean-François Porry) toujours avec les acteurs habituels qu’on a toujours l’habitude de voir dans les séries estampillées Jean-Luc Azoulay (Hélène Rollès, Patrick Puydebat, Isabelle Bouysse, Sébastien Roch et j’en passe toujours environ une demi-douzaine…). Oui, je fais toujours les mêmes introductions pour cette série si je veux.

Les mystères de l’amour, c’est un peu comme le mariage de José et Bénédicte : quand vous commencez un épisode, vous devez vous attendre au meilleur comme au pire ! Et au cours de de ces dernières saisons, on a eu l’occasion de côtoyer les deux ! Mais avec maintenant autant de chroniques sur ce blog, je pense qu’il conviendrait de débuter celle-ci par une citation de Rita Mae Brown, qui résume tout à fait mon état d’esprit alors que je me mets derrière mon clavier une nouvelle fois pour critiquer les derniers épisodes en date :

 La folie consiste à faire la même chose encore et encore et à attendre des résultats différents.

En d’autres termes, la série demeure fidèle à elle-même dans son désir de se complaire dans ses défauts et je sais déjà en commençant cet article que je vais répéter ce que j’ai déjà dit par le passé ! Comme j’ai envie d’économiser le peu de santé mentale qui me reste après avoir visionné certains épisodes relevants clairement de la lie télévisuelle, je me suis dit que j’allais plutôt pointer vers des articles précédents. Mon propos restant le même, imaginez que je fasse du copié-collé brutal :

  • Saison 1: les personnages qui font du surplace, le vide des scénarios, Wonder Jeanne, le recyclage, les CDLS…
  • Saison 2: le vide des scènes, le rapport à l’argent, Ingrid, la gestion du sexe, les CDLS…
  • Saison 2.5: le n’importe quoi de l’écriture, la gestion désastreuse des couples lesbiens, Wonder Jeanne, les CDLS…
  • Saison 3: le vide des épisodes, la qualité des scénarios, la qualité de l’acting/improvisation, les problèmes de raccords et cohérences, Nicolas le mou, Wonder Jeanne, les CDLS…
  • Saison 4: la qualité des scénarios, la qualité de l’acting/improvisation, Nicolas le mou, les téléphones, les scènes de voitures, les personnages sans intérêt ni utilité, les CDLS…
  • Saison 5: la longueur des saisons, la relation Laly/John, useless Bénédicte, la gestion désastreuse des couples lesbiens, Nicolas le mou, les CDLS…
  • Saison 6: la longueur des saisons, les problèmes de cohérences narratives par arc, l’écriture laxiste, les scènes de bagnoles, les téléphones, le vide des scènes, la gestion du sexe, les CDLS…

Je me suis longtemps posé la question de continuer à chroniquer cette série. L’effet d’usure et de « folie » m’ayant tenu éloigné de l’absurdité de recommencer avec la saison 7, la saison 8 et la saison 9 ! Et puis dans une optique de proposer quelque chose de frais à l’aube de la saison 10, je me suis dit que j’allais m’occuper d’un bloc de saisons complètement arbitraire (à l’image de la cohésion des susdites saisons), à savoir les trois dernières, et voir ce que j’en avais à en dire à froid. Très froid puisque cela fait plusieurs semaines depuis la fin de la saison 9, plusieurs mois depuis la 7. Et au final, qu’est-ce que j’en retiens des aventures des quarantenaires qui agissent comme s’ils allaient toujours se prendre un diabolo à la cafèt’ ?

Et pour continuer dans la nouveauté, je vais faire un système de notations pour les intrigues qui me reviennent en mémoire. Ca me paraît une bonne idée. Des notes avec des petits cacas Dr Slump, en hommage au Club Dorothée. caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropPlus y’a du caca, plus ça pue  !

Il y a encore eu des histoires de lesbiennes gérées n’importe comment

Chaque épisode avec Chloé et sa nouvelle copine nymphomane bisexuelle touche littéralement le fond de la poubelle de la vulgarité. C’est bien simple, Jean-François Porry ne sait pas gérer ce genre de relations et cela ne s’apparente qu’à une vision fantasmée et scabreuse d’une réalité de couple. Franchement, entre Mylène, Ingrid, Angèle, Choé, Alex et l’autre folle dont j’ai déjà oublié le nom, on ne peut pas dire que ce thème est anodin : il est réellement présent dans la série et toujours, toujours, toujours traité de façon presque sale. Si en plus on rajoute Christian dans l’équation qui veut se faire un plan à trois, difficile de faire plus malsain…

Jean-Luc Azoulay

Si vous voulez, je peux faire plus malsain en remplaçant Christian et Alex juste par Hélène…

Tant qu’on est sur le traitement de la sexualité et du ridicule des situations qu’on nous impose pour rien, je rappelle la scène où Ingrid et Marie sont en train de comparer leurs sous-vêtements au lieu d’appréhender un suspect dans la pièce à côté. D’une part ça sert à rien, d’autre part ce n’est même pas drôle. Je ne sais pas quelle est la motivation profonde du scénariste à nécessairement évoquer l’érotisme dans cette série, mais je pense qu’il faut arrêter maintenant. Ou alors bien le faire. Donc autant arrêter.

Note:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Et c’est pas fini, Audrey et Eve…

Dans la catégorie complètement tordue, je pense que ça se pose là. En fait, c’est même plus tordu, c’est du recyclage autour du personnage d’Audrey qui – en bon personnage monolithique et mono-maniaque – n’a qu’une seule passion dans la vie : récupérer la Watson Holding. Il y a des milliers de compagnies à travers le monde sur lesquelles faire des OPA hostiles et gagner de la thune, mais non ! C’est Watson qu’elle veut. Et comme le personnage est « méchant-méchant oulala », il n’a pas de morale et couche avec Eve.

(Cela dit en passant, pour une femme qui a passé des mois à Caracas à jouer la prostituée probablement régulièrement violée, elle a un rapport avec le sexe particulièrement libéré de traumas…)

C’est usant de voir les mêmes idées passer d’un personnage à l’autre indistinctement. C’est d’autant plus triste pour Audrey, un personnage pour lequel il y avait un vague espoir d’amélioration suite à son amnésie. En faire un personnage neuf et se trouver un nouveau méchant, un crédible, par exemple.

Mars, et ça repart dans le mur…

Donc, voilà, Audrey, femme d’affaires, se retrouve à jouer les lesbiennes avec Eve pour récupérer la Watson Holding via un mariage idiot d’après des lois de mariages belges sur la succession. Franchement, quand on en est rendu là pour faire des OPA hostiles, il est sérieusement temps de remettre en question ses capacités de business-woman. Peut-être faire un bilan de compétences et tenter une reconversion…

En plus, c’était même pas son idée à elle mais celle d’un type qui couchait avec Eve avant. Et avec Audrey, accessoirement. Le recyclage de scénario fait maintenant sa propre mise en abîme…

Franchement,  s’il y a un jour une MST dans ce groupe, c’est la fin de la série…

Voilà ma solution: j’attrape une MST sale, je couche avec Eve qui couche avec Rudy qui couche avec Mylène qui couche avec Ingrid qui couche avec Nico qui « embrasse » Hélène qui couche avec Peter, qui attrape la MST et meurt. Je récupère sa société. Un plan sans faille, réaliste. Mouhahaha!

 

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Fanny et Christian

Ross et Rachel. Difficile de mieux définir le couple le plus relou de la série. Je t’aime, je t’aime plus, je t’aime, je t’aime plus, je vais en studio, je t’aime plus, je te trompe, je t’aime, je te trompe, je vais en studio, je vais en studio, je vais en studio, je vais en studio, je fais des clips, je fais des clips, je fais des clips, je vais des clips… J’ai cru qu’il sortirait jamais cet album ! Je me demande quel était le plus ridicule dans toute cette histoire:

  • Christian qui se fait des films et va picoler pour finir en CDLS chez Cloé et sa copine
  • Favat, en mode pathos enculé (avec une nana dont j’ai oublié le nom pour rendre la jalouse Fanny)
  • Fanny…

Et tu dis rien sur moi ?

Si. Tiens ! caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La double vie de John

Tu ne le sais pas encore spectateur, mais j’ai une double vie depuis le début avec une autre famille quand je suis en concert…

Le truc totalement sorti du chapeau et qui tombe littéralement à plat car, dans le même épisode (ou peu s’en faut), on apprenait que le nouveau chéri de Bénédicte avait aussi une double vie avec une autre femme. Après être tombé à plat, ça se dégonfle puisque toute la tension autour de la double vie et des envies de Laly de se poser façon Paladin Loyal Bon s’évanouissent au bout de deux épisodes quand l’autre femme de retourner avec le père de l’enfant…

C’est dommage, en plus, ça tombait pile-poil au moment où Fanny redécouvrait son père biologique. Le truc propre à secouer un père adoptif et le faire réfléchir sur sa propre condition et la notion de famille. Au lieu de ça, la puissance dramatique de la série se limite à John qui va boire des canons avec Antonio…

Note théorique: 

Note pratique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La grossesse de Diego

Enfin, celle de Laura. Avec Diego comme papa. De l’irresponsabilité des jeunes qui n’ont pas eu de cours d’éducation sexuelle, donc ne savent pas qu’il faut mettre des préservatifs. Si encore, l’accident avait été utilisé pour faire passer un minimum de responsabilisation sur le port du préservatif, le planning social, la pilule du lendemain, etc. C’était sûrement trop en demander. C’est plus marrant de faire des scoubidou-gags avec Fanny qui fait des allers-retours pour porter de la bouffe…

Ceci dit, c’est probablement une des meilleures idées de ces dernières années. Sauf que la série est limitée par ses propres contraintes, notamment la disponibilité des acteurs adolescents. Au final, on en verra pas grand chose de cette grossesse, encore moins l’impact que ça peut avoir sur la vie d’adolescents ou celle des personnages principaux (Laly va devenir grand-mère… mais vu comment elle a élevé son fils…).

Encore une fois, le plus intéressant de la série se situe au niveau des ados. Sauf qu’on en voit rien et que c’est visiblement mieux pour la ménagère de voir Laly aller chez son marabout dingo… Si seulement on avait une espèce de rip-off de Premiers Baisers pour parler de ce genre de choses…

Note : caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La paternité de José

Sachant à quel point le personnage est un queutard, il était évident qu’il devait y avoir quelques bâtards dans son sillage. En soi, apprendre qu’il est père n’a rien de surprenant. Ca fait carrément doublon avec ce qui s’est passé avec Nicky et Nicolas. Mais si je devais rajouter le recyclage des idées à mes analyses, on aurait des petits cacas partout. (Une différence fondamentale c’est que les tests de paternité sont désormais assurés par la police via Marie…) J’ai trouvé particulièrement intéressante l’idée de lui faire découvrir un fils caché homosexuel et secouer le personnage de macho-womanizer.

Après, la bonne idée est éclaboussée du retour de Cathy. Je n’ai rien contre Cathy, c’est un personnage détestable de plus puisqu’elle pense avec son vagin, comme a peu près tous les personnages féminins de Jean-François Porry. Ce que je lui reproche c’est d’être la mère par rétroaction: « En fait, on a couché ensemble y’a vingt ans quand on était bourrés, et paf, ça fait des chocapics ! Mais j’en ai jamais parlé, parce que voilà dans la vraie vie, on ne parle plus à ses potes de fac 20 ans après… ».

Jean-Luc Azoulay

J’ai longuement hésité avec Johana, mais je pense que ça se serait vu que je me fous n’importe quoi avec mes personnages…

Note théorique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note à cause de Cathy: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note retour de Cathy: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Les nouveaux enfants de Peter et Hélène

Le couple star adoptent des enfants. Des ados de 15 ans… Personne l’avait vu venir ça ! Que les Watson adoptent, ça paraissait une bonne idée. En plus, ça aurait permis de voir combien le processus est long et délicat, ça aurait même pu permettre de les emmener à l’étranger pour adopter un petit asiatique et apporter des intrigues exotiques… Sauf que des enfants, c’est relou. Déjà, parce que si t’as moins de seize ans, tu peux pas tourner plus de x heures pas jours, entre 9h et 18h… Donc pas vraiment dans l’optique de la série de torcher les épisodes à tour de bras.

Du coup, quoi de mieux pour la série que d’adopter des adolescents presque majeurs, aux prénoms bien bretons et qui jouent comme des patates ? Et puis comme on les veut vite dans la série, on va se débrouiller pour balancer quelques passe-droits à la Watson…

Après un kidnapping. Parce qu’il faut un kidnapping tous les 15 épisodes…

Note théorique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note pratique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Cloé la cam-girl

J’ai l’impression qu’on s’acharne sur cette pauvre Cloé… Au fil des saisons, on peut raisonnablement admettre qu’elle a une vie de merde. Elle a été dépendante aux drogues dures, elle est sortie avec le seul personnage qu’on a fait mourir (Antoine), on lui a collé une nouvelle sexualité et une ex- psychopathe dérangée du bulbe, elle était prostituée dans un épisode spécial et la voilà désormais cam-girl… Ce qui revient à de la prostitution, au regard de son patron…

Notez que ça me fait toujours plaisir de voir Marion Huguenin en petite tenue ! Mais là… c’est gênant…

Les Mystères de l’amour : Hélène et Nicolas inséparables, Chloé en danger ?

En plus, je ne valide pas les choix de maquillage…

Et histoire de rajouter une couche de n’importe quoi, on lui colle un amoureux transi soumis (et pété de thunes)… Parce que visiblement, on n’en a pas eu assez des personnages de carpettes dans ce genre depuis 20 ans…

Et pourtant… Pousser le personnage dans un tel extrême pourrait se révéler intéressant. En effet, comment une personne « a priori » normale (« a priori » car elle est bien poissarde, la benjamine Girard) arrive-t-elle à tomber dans un tel réseau ? Il y aurait un côté social que n’importe quelle autre série se délecterait de pousser, chercher à comprendre la psyché du personnage, l’impact sur sa vie, son rapport à soi, aux autres, etc. Et avec l’arrivée d’Hélène dans sa maison, les tensions interpersonnelles sont intéressantes pour ce perso…

Bref, une mine d’or ! Qui tourne à la mine de plomb, parce que – encore une fois – rien ne dépasse le simple cadre du voyeurisme en petite tenue.

Note théorique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Note pratique: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La « mort » de Jeanne et l’enquête associée

Très honnêtement, j’ai oublié les circonstances de son retour à Paris. Je me rappelle juste qu’elle a été la cible d’une vengeance d’Ingrid. Avec une bombe. Le truc définitif, quoi.

Mais pas pour Wonder Jeanne. Que ceux qui y ont cru une seule seconde lève la main. Elle ne sera que défigurée (ce ne sera jamais que la deuxième fois, hein !). Ne vous demandez pas comment elle a survécu, comment elle s’est échappée, comment elle n’a pas été à l’hôpital (ma théorie, elle a été voir son pote vétérinaire de la saison 1), comment elle a encore tous ses membres… En gros, CDLS.

Et c’est dommage, parce que faire mourir un personnage dont l’actrice n’a clairement plus envie de revenir dans la série aurait marqué d’une pierre blanche la série et ses personnages. Nicolas certes, mais aussi Ingrid. Et surtout, tous ceux qui voulaient se casser à Love Island plutôt que d’affronter la réalité de leur vie… Comme un procès pour le meurtre d’une prostituée…

Désormais, il faudra se méfier de Burqa-Jeanne, une super-héroïne qui fait régner sa justice dans le 77…

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La Watson Corp.

J’ai l’impression que ces dernières saisons ont surtout été marquées par des aventures qui se passent au sein de(s) W.C. et autour de Peter Watson. Enlevez cette composante et vous n’aurez plus qu’Olga qui regarde à la fenêtre en attendant qu’il se passe un truc dans la vie de Bénédicte. La plupart des intrigues sont souvent plates mais je garde un vague souvenir intéressé de la croisade médiatique contre Peter, avant d’apprendre que Jean-Paul est son père…

– C’était dans la saison 6…

– Non ?

Peter (Les Mystères de l'Amour saison 7, épisode 5 "Les fruits du mensonge")

– Si…

– Merde alors, il s’est passé quoi alors dans les saisons suivantes alors ?

– On s’est mariés !

– Je voulais dire « passé quoi d’intéressant » ?

Étienne (Les Mystères de l'Amour saison 7, épisode 19 "Démasqué !")

– Moi !

– Ok, on va passer à la note alors…

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

– J’ai tout de même pris les rênes de la société et sauvé des milliers d’emplois !

– Au temps pour moi, avec ton DEUG de socio, ça change tout…

Note: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Pour finir, en vrac

La grossesse imprévue de Bénédicte (et encore un foetus mort…):caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Christian alcoolique qui se fait draguer par un homosexuel:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Fanny qui vit son rêve américain avec Favat (qui peut me citer un chanteur français à qui c’est arrivé ?): caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Le futur enfant d’Ingrid:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La jalousie compulsive de Marie: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Le truc sordide qui semble arriver à Olga: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

L’amnésique omnipotent de Laly: caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

La réaction immature/illogique d’Hélène face à la vidéo incestueuse de son mari:caca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_cropcaca-de-la-arale.jpg.230x160_q85_crop

Alors quel bilan tirer de ses dernières saisons ?

Du caca. Mais du caca rose qui fait coucou.

En gros.

La série n’évolue pas, les personnages non plus (ou alors pour mieux régresser par la suite). Les intrigues tournent en rond, les personnages aussi. Aucune amélioration dans l’écriture, aucune amélioration à prévoir non plus. Je vais citer le créateur de la série:

Je suis tombé par hasard sur votre blog. Merci pour votre intérêt… Mais j entends le même genre de critiques depuis plus de 20 ans et ça marche quand même… Alors…

TMC est contente de la série (sous-entendu, on gagne assez d’argent sur le créneau de diffusion avec la pub) alors pourquoi chercher à s’améliorer ou améliorer la série ? On risque donc de se lamenter encore longtemps sur le vide cosmique qui hante les épisodes, sur la qualité des scénarios, sur la vacuité des dialogues, sur l’érotisme sordide, sur l’humour ras des pâquerettes…

Le plus triste dans l’histoire, c’est que le rythme de tournage est élevé, presque autant que Plus Belle La Vie, et que les personnages ont la sympathie du public. Donc – dès le départ – Les Mystères de l’Amour avait toutes les clés en main pour proposer un access-prime quotidien solide à l’image de la série susnommée… Mais là où le groupe TF1 préfère simplement ramasser la thune qui se présente, chez France Télévisions on a :

  1. compris l’intérêt d’avoir un pool de scénaristes, à l’Américaine…
  2. su se remettre en question…

Cela fait maintenant bientôt 5 ans que je regarde les Mystères de l’Amour, l’œil humide face à certains scénarios tant ceux-ci versent dans le pathos/les situations ridicules/les dialogues peu inspirés/le vide télévisuel.

Et c’est d’autant plus dommage que les auteurs Français ne sont foncièrement pas moins mauvais que les confrères américains. Sauf que dans le cas des Américains, le show-runner s’entoure d’une équipe et que dans le cas de Jean-Luc Azoulay, il fait tout, tout seul. Forcément, on arrive rapidement à une série qui tourne en rond faute de choses nouvelles à raconter (ou pire faute de recyclage de vieilles intrigues).

Petite surprise cependant – et j’y reviendrai dans un article prochain – la cinquième saison s’est placée un cran nettement au-dessus des précédentes en bousculant certains personnages. Après un début de saison imparfait mais non dénué d’intérêt tout de même, la série est retournée dans ses travers autour d’un épisode charnière qui a pourri le reste de la saison en faisant des reboots maladroits des caractères de personnages. De mon point de vue, c’est l’épisode 9.

Dans un exercice de style pour occuper mes congés et pour me dérouiller un peu, je me suis amusé à réécrire un script de cet épisode qui – selon moi – aurait pu mieux fonctionner à plusieurs points de vue. Tout cela n’engage bien sûr que ma petite personne, n’est qu’un exercice et n’a pas absolument pas vocation à jeter l’opprobre sur Jean-François Porry et sa façon de gérer sa série. Qu’on se le dise pour éviter d’éventuels trolls…

(Même si bon, hein, je préfère ma version, évidemment.)

La situation qu’elle est-elle ?

  • Nico s’est trouvé un fils et essaie de rattraper le temps perdu
  • Ingrid pète un câble sans explication apparente parce que Nico se rapproche d’Audrey et de son fils
  • José quitte la maison suite à un innocent bouquet de fleurs envoyé à Bénédicte par Tom
  • Yann, producteur de Fanny, se dit que serait assez bienvenu que de draguer la belle-mère de sa protégée
  • Fanny se fait encore enlever sans qu’on sache bien pourquoi

Mes objectifs étaient :

  • De supprimer les dialogues bouche-trou (et les scènes bouche-trou de manière générale, quitte à resserrer l’écoulement de l’épisode)
  • De garder les trames existantes (pas question de tout refaire non plus, c’était pas le but)
  • De garder le rythme de la série qui entremêle plusieurs intrigues (le but n’est pas de refaire le style de la série non plus)
  • De ne pas y passer plus de 3 jours (évidemment, c’est plus facile de corriger l’existant que de partir from scratch)
  • De ne pas faire une fan-fiction et que les intrigues des épisodes suivants puissent s’y raccrocher
  • De corriger des comportements extrêmes vers plus de réalisme (Emilie et José pour ne citer qu’eux)

Comme j’ai tranché dans le gras des scènes, j’ai donc dû piocher dans l’épisode 10 pour clore en un seul épisode l’intrigue « Nico va-t-il décevoir son fils à cause d’Ingrid ? ». Certaines scènes ont été dégagées car, de mon point de vue, raconter 3 fois que qu’on a déjà vu dans l’épisode précédent ou plus tôt dans celui-ci ne sert à rien (pas plus que de dire que c’est l’heure de bouffer). Les véritables points que j’ai « corrigé » dans cet épisode sont :

  • Le rythme. Faire courir sur deux épisodes un enlèvement sur lequel il n’y a aucune tension dramatique (sinon se demander si Nico ne va pas décevoir son fils) ni aucun enjeu ne me semblait pas nécessaire. J’ai donc fusionné épisode 9 et 10 et dégageant le superflu pour se concentrer sur ce qui était le plus important : le début de relation père/fils et la confiance qui doit s’instaurer.
  • Nicolas. Il était décrit de façon trop simpliste. Certes il a envie de connaître son fils, mais il doit surtout être dans une position inconfortable : il veut apprendre à connaître Nicky mais ne sait pas trop comment faire, la situation familiale certes enviable n’est pas son élément naturel et il doit s’y sentir un minimum comme un chien dans un jeu de quille, et surtout il doit avoir à cœur de passer pour un nouveau père modèle. C’est la raison pour laquelle ne devrait pas être gaga et passif quand il est enlevé, mais au contraire se sentir comme un lion en cage et avoir peur de décevoir son fils en ne tenant pas ses promesses. D’où mon choix de rendre Nico un peu plus sanguin dans cette situation.
  • Audrey. Même si l’actrice arrive à jouer sur le double tableau mère/nymphomane, c’est un choix qui personnellement me déplait. Je pense que Audrey McAllister est déjà un personnage détesté et que c’est une erreur de continuer à la pousser dans la même direction que dans les Vacances. Il me semble plus judicieux, comme Peter, d’amener le personnage vers une espèce de rédemption. Elle a privé son fils de son père pendant 14 ans et voir la façon dont Nicolas interagit avec Nicky devrait la pousser à se remettre en question et lui faire arrêter de chasser Nicolas/Peter/Jean-Paul et j’en passe. Dans l’épisode 9, il n’en est pas vraiment question, mais il s’agissait du premier épisode où l’on voyait Audrey en mère normale et ça me semblait important de souligner encore cela par un jeu de regards et de sourire avec Nicolas et Nicky.
  • Ingrid. Honnêtement, son comportement est irrationnel et avoir cherché à caser  « c’est à cause de McAllister » pour justifier son acte est à la fois sans réel rapport (d’autant plus qu’on ne connait pas l’historique des deux femmes) et un bon CDLS des familles. De mon point de vue, Ingrid est juste jalouse et blessée que Nicolas ne revienne pas vers elle après le départ de Jeanne. Elle enlève donc Nico à l’instinct, sans préparation avant de se rendre compte de la vacuité de son plan et d’en construire un plus perfide en retirant la bonne inconnue de l’équation (Audrey quoi).
  • La crise de nerfs de José est sans fondement. Certes on peut lui rappeler le passage avec Frank, mais il a besoin d’une bonne paire de claques pour l’empêcher de retourner dans des travers adultères trop faciles (car il est marié et que ce serait plus intéressant de faire voler en éclat le couple de José non pas à cause de lui, mais à cause de Béné, pour renverser la tendance de ses 20 dernières années).
  • Emilie hystérique. Non pas qu’elle n’ait pas le droit de faire sa crise, hein ? Mais on sait tous que Emilie et Cloé finissent ensemble ; et personnellement, je vois mal comment une personne comme Cloé peut céder au chantage affectif d’une hystérique pour finalement en tomber amoureuse (autrement que par le truchement tout puissant du CDLS). C’est une relation qui aurait dû se construire une façon « normale », « girl meets girl » quoi. Là encore, j’en reparlerai dans l’article dédié mais j’ai choisi de carrément supprimer les crises d’hystérie d’Emilie parce c’est insupportable (déjà) et antinomique avec les réelles envies du scénariste pour ces personnages. Du coup, j’ai viré les scènes pour continuer à jouer sur la subtilité de la relation qui se noue entre sans faire passer Emilie pour une psychopathe…
  • Bénédicte. Ok elle s’apitoie, Ok elle est triste, mais c’est pas une raison pour nous infliger son pathos avec Tom. L’épisode ayant été recentré sur Nico et son fils, tout ce qui aurait rapport à José/Béné se verrait déporté dans l’épisode 10 (avec la venue de Tom, José essaie de se taper Ingrid, Béné est attendrie par Tom… que va-t-il se passer pour ce couple ?).
  • Olga. Elle est sympa avec ces vannes, mais c’est du bouche-trou. J’ai simplement gardé la première partie pour les sous-intrigues Laly et Cloé et pour faire un contraste humoristique avant de passer à des trucs plus dramatiques comme la colère de Nicolas.

Une minute théorique par page, un épisode de 45 minutes. Je suis techniquement bon avec ces 47 pages de script.

Trève de mots. Ceux qui seraient intéressés par la lecture de mon script sont invités à le télécharger. Voire même, soyons fous, à donner leur avis dans les commentaires.

Après l’épisode 9, il y trop de choses que j’aurais personnellement changé dans les relations entre les personnages, difficile de proposer des trucs sans pour le coup réellement tomber dans la fan-fiction. Mais j’en parlerai aussi dans l’article dédié, en écho à celui et dans pas très longtemps puisque la saison 5 vient de s’achever.

L’avantage des fins/débuts d’année, c’est qu’on a l’immense privilège de subir des bilans en tout genre de la part de tout le monde. Bien sûr, je n’échappe pas à la règle non plus mais au moins, je ne vous inflige pas des bétisiers best-of avec des images d’archives datant de 1982…

Il me semblait intéressant de faire comme l’année dernière et de vous proposer quelques chiffres sur mon blog. Alors que faut-il retenir ?

Que le blog a vu sa fréquentation journalière, donc mensuelle, donc annuelle, augmenter pour atteindre 25000 visiteurs à l’année. Le nouvel objectif pour l’année 2014 est de faire mieux. Cela dépendra bien évidemment de mes projets et de leur taux d’attractivité, mais j’en parlerai le moment propice.

En parlant de visiteurs, le commentateur le plus acharné est – sans surprise – Naja qui explose la concurrence de ses mots. Big-up à Jess et JB qui sont respectivement 3 et 4ième dans le classement des meilleurs posteurs 2013.

Sur l’année 2013, les articles les plus compulsés furent:

  1. Les versions « Unrated », ce mal ordinaire… (1 243 vues) : La surprise de l’année, d’autant plus que l’article date de début 2012…
  2. Young Justice – Saison 2 (735 vues) : Comme quoi l’annulation de cette bonne série animée reste en travers de la gorge de beaucoup…
  3. N’aie pas peur de la lumière (704 vues) : Le grand classique qui attire les petites filles.
  4. Hélène et les Garçons – Episodes 1-150 (548 vues) : Je ne m’y attendais pas, comme quoi la nostalgie a du bon.
  5. Marilyn Monroe: the Final Days (505 vues) : je ne suis pas certain que ceux qui tombent chez moi avec la recherche « Marilyn Monroe corps » s’attendait à cela…
  6. Les Mystères de l’Amour – Saison 3 (499 vues) : Et pas la saison 4…
  7. Les Mystères de l’Amour – Saison 2 (457 vues) : La saison du n’imp’
  8. Les Mystères de l’Amour – Saison 2.5 (359 vues) : …
  9. Blade Runner: Deckard est-il un Replicant ? (351 vues) : probablement le seul article vraiment intelligent que j’ai pu pondre en 2013
  10. Lapinou year 2013 ! (347 vues) : Merci les lapins crétins

J’aurais aimé que l’article disséquant mon point de vue sur Blade Runner se classe plus haut, mais les discussions que j’aborde à l’intérieur sont visiblement réservées à un public de niche. Je suis toujours étonné que des gens cherchent encore des codes de cartes Bella Sara et donc tombent sur la médaille de bronze du classement. Enfin, on constatera que mes critiques des séries estampillées JLA sont littéralement mon fond de commerce, voilà qui donne un peu de consistance à mes envies de lui envoyer ma candidature =). Au rang des absents, le premier article concernant mes aventures à Dubai ne se classe pas avant la 18ième place.

Pour les plus curieux, le rapport complet avec des feux d’artifice (sans Burj Khalifa) est à consulter ici.

Sur ce, on est parti pour une nouvelle année de blogging à rythme sporadiquement soutenu !

Les Mystères de l’Amour est toujours une série créée, produite et écrite par Jean-Luc Azoulay (a.k.a Jean-François Porry) toujours avec les acteurs habituels qu’on a toujours l’habitude de voir dans les séries estampillées Jean-Luc Azoulay (Hélène Rollès, Patrick Puydebat, Isabelle Bouysse, Sébastien Roch et j’en passe toujours environ une demi-douzaine…). Oui, je fais toujours les mêmes introductions pour cette série si je veux. C’est de bon ton avec les recyclages de scénario inhérents à cette production.

Et c’est reparti pour un tour avec la quatrième saison des Mystères de l’Amour. Un pari qui s’avère gagnant pour TMC, JLA et ses acteurs parce que la série:

  • est toujours à l’antenne
  • grapille des auditeurs et des parts de marché de saison en saison
  • est déjà renouvelée pour 2 saisons supplémentaires
  • relève de la science-fiction tant ce tour de force est impressionnant au regard des scénarios insipides qui la constituent.

Voilà qui est somme toute assez significatif du nivellement par le bas de la télévision française et de la dégénérescence cérébrale qui atteint la ménagère de moins de 50 ans ! Sachant que l’un entraîne probablement l’autre dans sa spirale infernale, il n’y a probablement plus lieu de s’inquiéter pour l’un comme pour l’autre ; contentons-nous de simplement sortir nos petits panneaux annonçant la fin du monde façon docu-réalité de W9.

Il m’a fallu du temps pour écrire cet article. Le plus délicat dans cette opération restait de trouver un moyen de se renouveller tandis que la série s’enfonce dans une médiocrité routinière.

De plus, suite à mon exil à Dubaï, je n’ai pu suivre convenablement une partie de cette saison. Six ou sept épisodes au maximum dont les subtilités d’écriture ne m’auront finalement pas fait défaut en reprenant le fil. J’en profite au passage pour remercier les youtubers anonymes qui mettent en ligne les épisodes : je ne suis plus contraint de passer par le replay TMC bloqué à l’international (ce qui fait désormais de moi un spectateur hors statistiques, ne contribuant plus au succès public de la série). Je remercie aussi les twittos qui commentent en direct chaque épisode avec leur oiseau bleu: c’est souvent nettement plus divertissant que de regarder l’épisode en vrai.

De toute façon, il ne s’est rien passé dans les épisodes qui me font défaut. Christian a glissé dans le vagin d’Aline sans le faire exprès et c’était à peu près le seul événement notable.

— Allez, c’est pas de ta faute, ça devait bien finir par arriver. Vous couchez tous avec elle de toute façon. Sauf Peter.

De toute façon aussi, il faut bien rappeler que les épisodes des #MDLA brassent encore et toujours une impressionnante quantité de vent. Je propose qu’on pétitionne auprès de Larousse pour redéfinir le sens profond du mot « vacuité ».

Pour faire court, je vais me plaindre encore et toujours des scénarios sans intérêt, sans enjeu, sans personnage crédible… Je me répète depuis la première saison.

Je ne suis pas le seul. Beaucoup réclament le retour d’Emmanuelle Mottaz pour remettre un semblant de cohérence (ou à défaut, un semblant d’intérêt) à ce qui se raconte dans cette série. Soit Mr Azoulay continue à faire la sourde d’oreille, soit elle a refusé de revenir pour des raisons qui n’appartiennent qu’à elle, mais les faits sont là : les scénarios sont à pleurer.

Tout. Le. Temps.

Sans surprise : scénario bidon = acteurs en roue libre = qualité générale médiocre. C’était vrai à la saison 1, c’était encore vrai à la 2.5 et c’est toujours vrai celle-ci. Reste le plaisir malsain de regarder pour voir à quel point on peut pousser les personnages et les situations dans les derniers retranchements de la débilitude. Pour la saison 3, un soin tout particulier avait été apporté au personnage de Nicolas pour lui faire prendre les décisions les plus crétines possibles, on va rester dans la continuité…

— Allez, c’est pas grave. Pis qu’est-ce que tu pourrais faire de stupide cette saison ? A part te remettre avec Ingrid par dépit, hein ?

En revanche, on voit que Jean-luc Azoulay n’est pas né de la dernière pluie et que derrière un scénariste pondant des textes à la chaine se cache surtout un producteur qui a compris comment manipuler le public. Et cela tient en un seul hashtag: #AnnetteGate.

Car cette saison, nous avons vécu l’impensable : Roger Girard s’est mis en couple avec la petite Annette, suite à la disparition toujours mystérieuse de Madame Girard. Encore une histoire de dispariation sordide dont on n’aura peut-être jamais le fin mot, mais d’ici à ce que derrière le masque de la tendre mère de famille se cache un agent secret, une trafiquante de drogue ou une Wonder-jeanne sexagénaire, il n’y a qu’un pas que je laisserais à Jean-François Porry de franchir.

Ce couple a choqué bon nombre de personnes sur l’internet mondial, notamment à cause du fait qu’Annette fut quasiment élevée par Roger comme sa propre fille durant l’époque Premiers Baisers. Honnêtement, je n’ai pas d’avis, essentiellement parce que je ne matais pas cette série (et s’ils sont heureux, qui sommes-nous pour juger, hein ?). Ce que je constate, c’est que tout le monde en a parlé sur la toile, depuis le blogueur anonyme jusqu’au média reconnu.

Tout. Le. Monde.

Un niveau de buzz rarement atteint par une série française. Un coup de génie made in Azoulay !

— C’est sur que c’est pas dans Julie Lescaut qu’on pourrait voir ça ! Hastag dans ta face !

Après, là où je critiquerais l’approche, c’est d’avoir manqué de subtilité dans l’écriture de la scène. En mettant Roger et Annette au pieu et à poil pour faire passer le message « attention, ils sont ensemble », c’est peu prendre une pelleteuse pour planter un arbre dans le jardin. Une provocation bien inutile qui aurait pu très bien passer dans une scène de vie quotidienne, avec une description plus tendre de la relation qui les liait sans passer par le sexe… (Mais bon, le cul, ça reste le premier moteur des intrigues de cette série.)

Bon, à part le #AnnetteGate, que faut-il retenir de cette saison ?

Rien.

Littéralement.

— Enfin, moi, j’ai quand même couché avec Aline. C’est pas une paille non plus, j’étais le seul à pas l’avoir fait !

Mais dans quel univers on irait tromper une fille comme Elsa pour une Aline ? Expliquez-moi… S’il vous plait…

Vous prenez le début de la saison et la fin de la saison, nous sommes dans un statu quo des plus parfaits. En d’autres termes, cette saison ne sert à rien. Ah si, au temps pour moi, Jeanne est revenue avec Nicolas… En dehors du fait qu’on s’en branle et qu’on sait que ça ne durera pas, il ne se passe rien. Faisons une comparaison avec un film normal que tout le monde aurait vu. Tiens Pretty Woman ! C’est comme si à la fin de Pretty Woman, Richard Gere retournait à sa vie et Julia Roberts restait à arpenter son bout de trottoir. On est dans le même genre de comparaison. Le but d’une histoire c’est de faire évoluer les personnages de façon qu’entre le début et la fin, ils se trouvent changés. En bien ou en mal. Ici, que dalle. Jamais. La plus grosse boulette de cette saison se situe à ce niveau là. Un exemple de plus sur la mauvaise gestion du rythme de cette saison qui – hormis le fait d’être trop longue – aurait dû se terminer plutôt sur l’épisode 2 de la saison 5 et sacrifier bon nombre de sous-intrigues foireuses.

Passons donc en revue les non-événements de la série, personnage par personnage:

  • Ca y est, Olga a emménagé à la Villa Bonheur. Elle y répète qu’elle s’emmerde. En même temps, elle a le cul vissé sur la même chaise du salon toute la sainte journée. Si elle s’ennuie tant que ça, elle a qu’a faire de la tapisserie pour changer ces horribles lés dans les chambres. Visiblement, elle a aussi fini par mettre son fils à la DDASS et préfère raconter des blagues salaces en se lamentant du manque d’activité sexuel dans sa vie. Enfin, c’était avant qu’elle rencontre l’amant jetable de Laly ou partage Walid avec Eve. En gros, elle a décidé que si elle devait avoir une maladie vénérienne à transmettre, c’était mieux que ça reste dans la tribu…
  • Laly trompe John et ne voit absolument pas où est le problème avec ça. La ménopause commence donc à la travailler et elle s’est dit que c’était mieux de profiter de son potentiel sexuel avec le cousin de José. Ce n’est pas sale, ça reste dans la famille…
  • José s’est fait tiré dessus, a perdu un rein et est resté entre la vie et la mort pendant 2 heures avec des scènes tournées au ralenti pour souligner une tension dramatique aussi excitante que son électro-cardiogramme. Il peut désormais faire un tas de blagues avec son pipi grâce au rein d’Ingrid (seule donneuse compatible après 2 épisodes insoutenables de lenteur). Il reste l’habituelle girouette qui pousse Nico dans les bras de Jeanne ou Hélène suivant que c’est un jour pair ou impair.
  • Bénédicte s’est trouvée un nouveau trait de caractère : elle s’offusque des blagues de cul d’Olga. C’est tout.
  • Hélène file toujours le parfait amour avec Peter. C’est tout. D’ailleurs, elle ne parle que de lui, c’est son nouveau truc à elle.
  • Peter est visiblement le seul personnage crédible de cette série. Déjà il travaille, fait suffisamment remarquable pour être souligné. Il est milliardaire et en plus il travaille. Les 10 autres sont sans-emploi mais préfère continuer de se toucher le nombril en parlant de temps de temps d’une maison d’hôtes. Sauf que depuis 4 ans on ne fait que repeindre le même volet. Personne n’a pris un râteau pour faire genre « on y travaille » de la même façon qu’on ouvrirait une feuille Excel pour faire genre « on joue pas au solitaire sur les heures de bureau ». Peter a eu un accident d’avion et fut passé pour mort pendant 2 épisodes (à la coupure de milieu de saison). On avait là une trame narrative qui aurait pu durer 5 à 10 épisodes facilement (avec l’enterrement, la succession, etc.) pour qu’il fasse son grand retour (un peu comme dans le film Seul au Monde) puis qu’il se batte ensuite pour récupérer sa thune… Mais non ! Faire des arcs anti-climatiques, c’est mieux pour le coeur fragile de la ménagère…
  • Christian, disais-je plus haut, a donc glissé dans le vagin d’Aline. Puis dans celui de Johanna. Avant de se faire reprendre son vagin habituel (celui de Fanny). Visiblement, son problème d’alcool est définitivement réglé, on est content pour lui. On appréciera son impressionnante mauvaise foi en ce faisant passer pour la victime pour justifier son dérapage…
  • Fanny va se faire kidnapper (ah oui, la nouvelle caractérisation de Fanny, c’est de se faire enlever ; c’est son truc à elle maintenant). On va assister probablement aux pires épisodes de la saison avec des sous-entendus sexuels affligeants grâce à Aline et des situations rocambolesques idiotes grâce à un psychopathe amateur de princesses Disney (sic…).

— « Lèche sale chienne ! » (Véridique et WTF, quoi)

Et pendant ce temps là…

— On est 4 à se pignoler sur une caméra de vidéo surveillance dont l’angle donne pile poil sur la rue. Quelle chance !

Jeanne aurait été là, elle aurait dit:

— Mais pourquoi vous piratez pas son portable pour la retrouver bande de nazes ?

  • Aline est bi-polaire, c’est pour ça qu’on lui en voudra pas d’avoir séquestré Fanny des jours et qu’on portera pas plainte… Oui, dans le monde merveilleux des #MDLA, on n’aime pas avoir affaire à la police. Jamais. Ni pendant, ni après les enlèvements. Pourrait-on leur dire que kidnapper, séquestrer, torturer mentalement et menacer de mort autrui, cela ne relève pas de la bi-polarité ? C’est juste un bon gros cas de sociopathe…
  • Après avoir passé son temps en prison, le nouveau truc de Jeanne, c’est de s’enfuir. Tout le temps, pour n’importe quelle raison. De France à Love Island. De Love Island à Miami. De Miami en France… Encore une fois, on se demandera comment elle arrive à se financer car elle se casse littéralement sans bagage à chaque fois. D’ailleurs, elle n’avait une petite vieille à aider dans la saison 1 ? La raison pour laquelle elle voulait échanger la drogue contre de l’argent. Jeanne n’a pas l’air si dans le besoin que ça… Je ne suis pas spécialement partisan du couple Nico/Jeanne, mais au regard de son comportement après sa fausse couche, elle est tout autant responsable du vol en éclat de leur relation.
  • Quant à Nicolas, son nouveau truc à lui, c’est de pousser ses compagnes au suicide. Après la petite sœur de Béné dans la saison précédente, c’est désormais à Ingrid de vouloir se foutre en l’air depuis un mont suisse… Le petit suisside finira bien ; grâce au chantage affectif et un manque flagrant de volonté, Nicolas aura du mal à s’en dépêtrer de son fromage (crotte, me voilà en train de recycler les vannes d’Olga…).
  • La suissesse n’apporte globalement rien à la série et prend des décisions des plus improbables. Retournant sa veste plus vite que José à propos de Jeanne, elle n’en finira pas de vouloir évincer cette dernière en faisant appel encore et toujours au plus incapable des types dans son réseau : Tonio. Depuis 3 saisons, elle n’a toujours pas compris qu’il ne servait à rien avec ses plans bancals. Et dire que j’avais un minimum d’estime pour elle…

— C’est la dernière fois jusqu’à la prochaine Tonio ! T’as intérêt à assurer !

— Je suis dans un fauteuil et je mouille mon slip dès que Jeanne m’appelle au téléphone, mais oui, je vais d’aider à la kidnapper en faisant appel à des amateurs sur Love Island ! Mon plan est déjà sans faille !

  • Rudy est encore le type qu’on sort du placard quand on en a besoin. Cette fois-ci, il portera assistance à une Ingrid dépressive et larguée pour faire d’elle un chauffeur de taxi. Je ne manquerai pas faire remarquer que c’est exactement ce qu’il avait fait pour Hélène à Love Island, mais comme lui et Ingrid sont la seule qui touchent un salaire pour le fruit de leur labeur, je ne me sens pas de critiquer…
  • On prendra en pitié la pauvre cloé qui va connaître une fois de plus les méandres de la drogue, être responsable de la presque mort de José, perdre son mec et perdre son bébé dans la même saison. Elle ne nous fera qu’une petite dépression de 3 heures, ce qui remet grandement en perspective les envies de suicide d’Ingrid pour Nicolas…
  • Angèle Vivier revient en fin de saison pour un épisode bien nul et inutile. Elle ne sert à rien, sinon justifier une photo gratuite dans mon article.

Le monde des Mystères de l’Amour est une fois de plus rempli de coïncidences hasardeuses (les fameux « C’est Dans Le Script ») expliquant un peu tout et n’importe sans réellement se presser le citron en justification :

  • Un aller-retour Paris-Love Island ? Ca se torche en deux jours sans jet-lag. Mieux même, en revenant à la Villa Bonheur, c’est un peu comme si vous n’étiez jamais parti, temporellement parlant (ou alors Fanny a été séquestrée pendant 5 jours avant qu’on commence à s’inquiéter).
  • Idem avec la Suisse. Il suffit d’un long monologue avec des poupées pour laisser le temps à Nico de s’y rendre. (En fait, je soupçonne le groupe de retenir le Docteur en haleine avec cette histoire de coïncidences troublantes à résoudre et d’utiliser son Tardis en attendant…)
  • On ne remerciera jamais assez les téléphones portables qui permettent:
    • De meubler les scènes inutiles avec des dialogues vide d’intérêt

— C’est affreux Jeanne, on n’a plus de pain ! C’est trop horrible ! Comment allons-nous faire pour le diner de ce soir ? Et Peter n’est pas là !

— Oh non, une intrigue passionnante se profile autour du pain, mais je suis à Love Island ! Que puis-je faire ? Hélène, géolocalise le portable du boulanger. Ensuite appel quelqu’un d’autre pour l’envoyer à la boulangerie.

— Allô papa ? Peter est un homme formidable. Il a envoyé son chauffeur à la boulangerie, tu te rends compte ?

— Oui ma chérie, et moi je ne suis pas du tout en train de déglinguer la meilleure amie de Justine en ce moment même !

(C’est moi où les tapisseries en Australie sont tout aussi moches que dans la Villa Bonheur ?)

    • D’être inutiles au moment où ils le devraient (pas de batterie, pas de couverture réseau… oui, le 78 est aussi bien couverte que la toundra russe visiblement… ça dépend s’il pleut aussi…)
    • D’être utile grâce à l’unique fonctionnalité que personne n’utilise jamais dans la vraie vie : le répérage par satellite
  • Je ne sais pas ce qui se passe dans le 78 et dans ce village en particulier, mais c’est un peu comme si les personnages avaient échoué dans Lost : toutes les femmes enceintes sont vouées à des fausses-couches. Toutes ! Jeanne, Laly, Cloé… je me poserais de sérieuses questions à la place des protagonistes.
  • C’est marrant comme tout le monde est connecté avec tout le monde. Le kidnappeur aux princesses était en fait le patron de la boutique de jouets dans laquelle allait Fanny. La meuf que Nicolas essaie de lever sur Love Island avait précédemment été levée par Jimmy (ce n’est pas sale, ça reste dans la tribu…). Le taxi que prend Aurélie pour retourner voir sa soeur est celui d’Ingrid… Je vous le dis, dans pas trés longtemps, on va commencer à voir des ours polaires se balader dans la forêt et attaquer Fanny !

Déjà que les scénarios sont d’une rare faiblesse, ils sont aussi d’une rare négligence et souffrent d’une surdose de personnages secondaires bien inutiles (au pif, Eve)(même Olga – « ressort comique » n’est pas  une excuse pour justifer une présence au générique) qui plombent encore plus le rythme mollasson de cette saison. Pire encore, quand on ne les voit pas à l’écran (dans le cadre du couple Cloé/Antoine), on finit par se dire qu’ils ont enfin une vie. En fait non. Ils sont juste en train de se toucher le nombril dans leur coin et réapparaissent comme si rien ne s’était passé… Au temps pour moi, rien ne s’est passé…

Il aurait fallu recadrer les intrigues, trancher dans le gras de l’inutile pour avoir une saison plus court et plus efficace (je me répète de chronique en chronique sur cette série – personne chez JLA production ne me lit ou quoi ?).

Bref, la saison 4 est de loin la plus inintéressante et la plus dispensable de toutes. Pas la plus nulle, parce que cela impliquerait de surpasser la saison 2 (et là, ce serait franchement y mettre de la mauvaise volonté). Mais très clairement celle où il ne se passe rien: prenez la fin de la 3, prenez le début de la 5, à deux ou trois ajustements près sur les personnages inutiles secondaires (dont Jeanne) et – comme je l’ai stipulé plus haut – vous ne manquez de rien.

On se consolera en ce disant que la saison 5 apparaît déjà comme plus solides que toutes les précédentes… Et pourtant, je suis quasiment sûr que je vais pouvoir du copier-coller de cet article le moment venu.

Les Mystères de l’Amour est toujours une série créée, produite et écrite par Jean-Luc Azoulay (a.k.a Jean-François Porry) toujours avec les acteurs habituels qu’on a toujours l’habitude de voir dans les séries estampillées Jean-Luc Azoulay (Hélène Rollès, Patrick Puydebat, Isabelle Bouysse, Sébastien Roch et j’en passe toujours environ une demi-douzaine…). Oui, je fais toujours les mêmes introductions pour cette série si je veux.

Cela faisait longtemps que j’attendais de pouvoir écrire cet article. De toute façon, mes chroniques sur cette série sont de loin celles que je préfère rédiger ! La saison 3 fut particulièrement riche et pourtant, je vais commencer par la saison 4 !

EXT. DEVANT LA PRISON – JOUR

Une voiture se gare, plutôt milieu de gamme et passe-partout. La portière arrière s’ouvre et en sort un homme, 45-50 ans, élégamment vétu d’un costume trois pièces sobre. Les cheveux coupés court, rasé de près, il passerait pour un homme d’affaire d’Amérique du Sud.

Il referme sa veste avec un bout, tire sur les manches de sa chemise, et s’avance vers l’entrée de la prison pour faire la queue derrière les personnes qui attendent déjà.

INT. SALLE DE VISITE DE LA PRISON – JOUR

Il s’agit d’une très grande salle, avec plusieurs tables et chaises, toutes fixées au sol. Plusieurs détenus s’entretiennent avec leurs familles ou amis, chacun à une table. Des gardes patrouillent avec assiduité à travers la pièce et vieillent à ce que rien de suspect ne s’y déroule.

L’inconnu est assis, seul, à une de ses tables. Il finit de nettoyer ses lunettes avec précaution, les remets et utilise son chiffon pour nettoyer également le bord de la table où il est. Quand il aperçoit quelqu’un entrer, il se lève en rangeant son mouchoir et affiche un immense sourire sincère.

Ricardo vient d’entrer dans la pièce, il est menotté et porte un costume bleu délavé. Le garde lui fait signe d’aller à la table où se tient debout l’homme souriant, mais ne le démenotte pas.

Ricardo s’approche, sans répondre au sourire de son visiteur. Ce dernier lui tend les bras, mais Ricardo s’assoit. L’inconnu est interloqué de ce comportement mais s’en offusque point, garde le sourire et s’assoit.

RICARDO

Qu’est-ce que tu fous là ?

GIANCARLO (En espagnol sous-titré)

Je me fends d’une visite de courtoisie. N’est-ce pas là le rôle d’un grand-frère ?

RICARDO (En espagnol sous-titré, peu amène)

Arrête ton cinéma Giancarlo ! Ca fait des semaines que je moisis ici ! T’avais tout le temps de venir avant !

GIANCARLO (En espagnol sous-titré, toujours souriant)

Les nouvelles ont du mal à arriver jusque dans notre petit pays. Et comme tu n’as jamais été du genre à donner de tes nouvelles, j’ai pensé que tout allait bien. Voilà tout…

RICARDO (En espagnol sous-titré)

C’est bon, ça va ! Tu me fais sortir quand ?

Giancarlo prend une profonde inspiration, retire ses lunettes et les pose méticuleusement sur la table. Son sourire s’efface pour prendre un air plus grave.

GIANCARLO (En espagnol sous-titré)

Il m’a été donné la directive de remettre à flot ton entreprise vacillante et de me débarrasser des membres les moins efficaces. (Pause, puis les dents serrés et monolithe comme un juge). Tu n’as pas été efficace et le cartel se voit dans l’obligation de se passer de tes services. Définitivement.

RICARDO (En espagnol sous-titré, désinvolte qui n’en croit pas un mot)

Le patron pense ça ? Hein ? Mes couilles qu’il peut se passer de moi !

Il appuie son propos en tapant violemment sur la table, ce qui attire l’attention des gardes. Ricardo se calme, montre que tout va bien et reprend plus posément.

RICARDO (En espagnol sous-titré)

T’as besoin de moi. Fais-moi sortir et on règle ça ensemble, comme au bon vieux temps.

Giancarlo tire une photo de la poche intérieur de sa veste et la pose devant Ricardo. Sur le cliché, on reconnait Jeanne Garnier à Love Island.

GIANCARLO (En espagnol sous-titré, toujours glacial)

Je n’ai pas besoin de toi, Ricardo. Je sais tout ce dont j’ai besoin de savoir.

RICARDO (En espagnol sous-titré)

Tu n’auras jamais Jeanne Garnier sans moi !

Il reprend la photo.

GIANCARLO (En espagnol sous-titré)

Isabelle Grangier. C’est son vrai nom.

RICARDO (En espagnol sous-titré)

Quoi ?

Giancarlo reprend et remet ses lunettes.

GIANCARLO (En espagnol sous-titré)

Comme je le disais (Grand sourire à nouveau) : je n’ai pas besoin de toi, Ricardo.

RICARDO (En espagnol sous-titré, de nouveau arrogant)

Pourquoi t’es venu alors ?

GIANCARLO (En espagnol sous-titré, triste)

Je suis venu dire « Au revoir » à mon frère. (Pause, puis de nouveau sourire, cripé et faux) Maintenant, lève-toi, souris et embrasse-moi.

Ricardo comprend ce qui se cache derrière les mots de Giancarlo. Il réfléchit quelques instants, accepte puis se lève. Giancarlo fait de même et il se donne une accolade sincère.

RICARDO (En espagnol sous-titré, résigné)

Fais attention à toi.

L’accolade dure quelques secondes sous l’oeil vigilant des gardes. Ils se séparent. Giancarlo s’apprête à partir quand Ricardo l’interpelle une dernière fois.

RICARDO (En espagnol sous-titré)

Méfie-toi d’elle… Méfie-toi de tout le monde dans sa bande.

GIANCARLO (En espagnol sous-titré, toujours avec ce sourire triste)

Toi aussi Ricardo, méfie-toi de tout le monde…

Un dernier signe de tête et il s’en va. Ricardo est emmené, il jette un dernier regard derrière lui.

CUT TO:

Quand je m’imaginais le début de la quatrième saison, je rêvais d’un début comme ça. L’introduction d’un nouvel antagoniste qui n’était pas venu pour enfiler des perles mais qui avait tout de même cette petite part d’humanité. Sous le couvert d’un entrepreneur sud-américain qui chercherait à implanter une usine responsable dans le coin, il aurait passé quelques temps à la maison d’hôte Villa Bonheur pendant que des sous-fifres compétents faisaient le ménage (Tonio, Ingrid…), le temps d’attirer l’attention de Jeanne Garnier et la faire revenir en France… Ca me semblait une bonne idée pour relancer le côté thriller des Mystères saison 1 en y ajoutant un brin de sérieux et en évinçant la bande de baltringues incompétents qu’on avait pu voir. Il aurait eu une relation avec une des filles du groupe (allez, genre au pif Manuela dont on nous avait fait miroiter le retour), cela ne changeait rien aux intrigues amoureuses annexes, etc.

Quitte à remettre les choses dans l’ordre, j’en aurais profité pour reprendre l’idée que j’avais en matant la saison 1, la seule logique au regard de ce qui se passait d’épisode en épisode de l’illogique saison 1 : Nicolas était un flic infiltré dans le bordel d’Ingrid pour démanteler un réseau quelconque avant de se voir mettre sur la touche par la brigade qui traquait les Colombiens. Ca aurait même pu expliquer son comportement chaotique dans cette saison 3…

Mais non…

Ricardo est revenu dans la saison 3. C’était, de mon point de vue, une saison trop tôt. De toute façon, c’est un peu la saison des retours. Tout le monde revient !

Ah non, moi, je me casse au bout de 4 épisodes ! Dans le pire des cas, je suis replongée dans la drogue avec mon nouveau mec qui a appris à faire du Krav Maga en une saison… Sinon, on prend juste beaucoup de temps à visiter Montmartre.

Le retour de Cynthia, le retour de Sébastien, le retour de Diego, le retour de la soeur de Bénédicte qu’on avait dû évoquer un jour dans un épisode d’une série précédente, le retour de Peter Watson, le retour d’Ingrid, le retour de Tonio, le retour de Jimmy, le retour de Jeanne, le départ de Jeanne, le retour de Jeanne, le départ de Jeanne…

Comme d’habitude, résumer une saison entière des Mystères de l’Amour n’est pas une chose aisé tant ça brasse énormément de vent dans chaque épisode. Commençons donc par souligner le fait que globalement la saison 3 est meilleure que les précédentes, cela se ressent dans la mise en scène, la musique utilisée (adieu la bande-son avec 3 pistes sur le CD), les audiences qui ne cessent de monter avec le changement de case horaire. C’est toujours pas la série de l’année, loin s’en faut, mais on a eu le droit à d’agréables surprises qui ont relancé certaines choses dans le show.

Parmi les choses positives, on notera :

  • José et Bénédicte, enfin mariés ! Preuve que les choses peuvent finalement évoluées, même les personnages versés dans le cocufiage depuis 20 ans ! Reste à savoir comment cela va se passer et si le couple pourra avoir des intrigues solides sans retomber dans le « oups, j’ai glissé dans un autre vagin sans le faire exprès ».
  • Peter Watson. Honnêtement, je ne l’attendais pas celui-là. Je ne l’attendais surtout pas en qualité d’amoureux transi d’Hélène, repenti de ses années Love Island, prompt à enterrer la hache de guerre et entrer dans la bande. Un Watson étant un Watson, reste à voir ce que ça donnera par la suite.
  • Le retour des vieux ! Sébastien & Cynthia. C’était rigolo de voir la bande de potes à l’écran. Même si ça relève très clairement du fan-service assumé et, au final, sans grand intérêt.
  • C’est bon, on a arrêté de mettre la table et de picoler à longueur de journée. Maintenant, on ne sort les oignons que pour faire pleurer Nicolas. (Alerte au cliché !)
  • Le couple Fanny-Christian. En dehors du fait que visiblement le vieux Christian n’apprécie désormais plus que les petites chanteuses, cette relation  fait partie des choses relativement cohérentes tout au long de la saison, au travers du père chanteur protecteur, de leur envie commune de faire de la musique, de l’arrivée de Yann pour bousiller le couple. Honnêtement, c’était pas gagné d’avance et heureusement que Fanny s’est vue (tacitement) ré-écrite depuis la saison 1… Vu que c’était une nana nymphomane opportuniste, elle a parcouru du chemin pour ne pas simplement coucher avec son producteur !

Sur le papier, la saison 4 promet donc quelques petites intrigues sympathiques. Sur le papier… Après, on verra ce que ça donnera.

Ah, dans les choses très positives, on notera la très agréable présence d’Angèle Vivier, véritable délice pour les yeux !

Bon, d’accord, ya pas de plage dans la série, mais je fais ce que je veux avec mes photos d’articles !

Angèle Vivier interprète Aurélie, la soeur de Bénédicte, venue quelques jours en avance pour aider aux préparatifs du mariage… Personnellement, j’aiderai plutôt aux préparatifs de la maison d’hôte parce que à part décaper des volets et déplacer des pots de fleurs, ils ont pas foutus grand chose ! Sérieusement, vous avez vu les tapisseries dans les chambres ? Vous iriez passer un week-end dans le 78 pour vous retrouver dans une ambiance 1950 ?

Comme tout nouveau personnage introduit dans une série AB, Aurélie dispose de son malade mental personnel, un type qui s’est coupé un doigt et le lui a donné pour lui montrer qu’il lui appartenait… CDLS. WTF. Et LOL, même. Heureusement la bande est sur le coup, ils vont la sauver du kidnapping le plus foireux de l’histoire (ah non, pardon, c’est avec les Colombiens que les kidnappings sont les plus foireux). Et c’est là que va commencer la romance avec Nicolas…

La romance avec Nicolas…

J’aurais pu accepter cette romance. Sérieusement ! Ils ont 15 piges de différence, c’est la soeur de Béné et tout, mais j’étais prêt à me dire que « oui, ça peut fonctionner ». Sauf que, comme d’habitude, ce fut très mal géré. Pour que cette intrigue amoureuse demeure un brin crédible, il aurait fallu qu’Aurélie ne soit pas parachutée en milieu de saison avec son « quand j’avais 13 ans, je trouvais Nico mignon… » Si Aurélie était intervenue durant la première (ou deuxième) saison et s’était mise à gentiment draguer Nicolas (en lieu et place de Fanny, par exemple) avant de momentanément disparaître une grosse demie saison, la romance aurait été justifiée à son retour. Au lieu de ça, on a :

  • Une fille qui débarque de nulle part,
  • Une fille qui fait du rentre-dedans violent, façon fantasme de petite fille à assouvir,
  • Nico qui lui dit « oui », « non », « oui », « non », « peut-être », « je sais pas », « je t’aime », « en fait non » en l’espace de 2 jours !

Rappelons au passage que la saison débutait sur Jeanne enceinte (a priori de Nico), qu’il était plus ou moins convenu qu’ils allaient s’unir dans un truc sensiblement équivalent au mariage, qu’elle a eu une fausse couche (ce qui ne fait pas tout répétition avec le cas Laly… ou des intrigues passées…) et qu’elle s’est cassée, laissant son mec dans un désarroi bien compréhensible. N’importe quel Nico raisonnablement construit n’aurait pas pu tomber dans les bras d’une autre fille aussi débilement (surtout en disant des « je suis amoureux de toi » avec le plus grand sérieux du monde !). Certes, il fallait bien montré qu’il était complètement foutrarque, mais là… c’est juste n’importe quoi ! Mais bon, je rappelle que dans la vraie vie selon la saison 2, on se remet des ruptures amoureuses de 3 ans en 3 jours ; perdre un enfant inespéré à 40 balais, c’est du pipi de chat à côté, 2 jours suffisent pour se remettre avec la première jeunette venue !

Je vois pas où est le problème…

Sérieusement? Réfléchis bien…

L’autre façon de justifier cette romance était de la faire venir dans cette saison, qu’il ne se passe rien et de la déclencher de façon effective dans la 4. Ca n’aurait pas remis en cause les problèmes que traverse ce brave Nicolas. En fait, ma théorie, c’est : pour que personne ne remarque qu’Aurélie était arrivée en taxi puis disposait ensuite magiquement de sa voiture rouge à la villa, le plus simple était de faire la romance la plus invraisemblable de la série pour brouiller les pistes.

Après, c’est facile de lâcher au milieu d’un épisode « En fait, je te l’ai jamais dit, mais Aurélie a fait une tentative de suicide » pour justifier qu’elle désire ensuite se jeter sous les roues d’un train de banlieue. Entre les kidnappings, les enlèvements, le retour d’Ingrid, de Ricardo, de la prostituée nymphomane à la gâchette facile, les impôts non payés (CDLS !) de José, la tentative de suicide, les fausses-couches… la semaine qui précédait le mariage était un brin chargée. Même pour les critères larges d’une série estampillée JLA !

Qui dit retour de Ricardo, dit retour de Tonio, des terroristes en carton et de Soprano-Jeanne ! Je ne me lasserai jamais de ce petit restaurant où les méchants jouent au poker et où n’importe quelle nana bien gaulée peut manipuler des mecs qui viennent du pays le plus anarchique et dangereux du monde ! Bref… Le retour de Soprano-Jeanne et de ses contacts tentaculaires dans la mafia parisienne implique aussi le retour Rudy !

Avant, j’avais une vie… mais ça, c’était avant.

Rudy ou l’esclavage moderne. Et dire que ça tombe ironiquement sur un gars d’asie du Sud-Est ! Il fait taxi sans broncher et à l’oeil, il fait le boy entre son appartement et l’aéroport, prépare les petits déj, sacrifie la moindre parcelle de sa vie à chaque desiderata de Jeanne. Sans jamais avoir un mot plus au que l’autre. Je vous le dis, un jour, ce type va péter un câble et ce sera pas beau à voir…

RudyUnchained

« The D is not silent anymore! » Vivement que ça sorte !

Le problème de Jeanne, c’est qu’elle n’a aucune faiblesse. Son personnage est gravé dans un monolithe de granite et elle te démonte des réseaux mafieux comme elle bouffe une tartine de pain. Si son point faible, c’est Nicolas, autant dire que c’est ultra-mal géré parce que – que ce soit dans l’interprétation d’Isabelle Bouysse ou les dialogues copiés-collés du dictionnaire des citations toutes faites – elle reste imperméable à tout ce qui lui arrive. Si on y regarde bien, on sent bien que Jean-François Porry a envie d’en faire un personnage un peu à la Jack Reacher… Il manque simplement pour ce personnage de réels enjeux ou des enjeux qui soient exploités avec justesse (la fausse-couche, le retour de Ricardo, son attirance pour Jimmy… les occasions ne manquent pas, c’est juste nazement mis en place). (oui, « nazement », je fais des barbarismes si je veux)

Un mardi comme un autre dans la vie de Jeanne Garnier…

La saison 3 comporte comme 17 épisodes (auxquelles on ajoutera ou non, les 8 de la bâtarde 2.5). Comme d’habitude, elle s’étale sur une période temporelle assez restreinte couvrant à la louche la semaine qui précède le mariage. Comme d’habitude, la série souffre du syndrome « trop de choses en trop peu de temps ». Et comme d’habitude, le script est dilué dans une accumulation de scènes et de dialogues bouche-trou à l’intérêt limité. Entre improvisations des acteurs et scripts approximatifs, le rythme est très saccadé et souffre largement de ce laxisme généralisé. On se retrouve souvent face à des scènes inutiles où les dialogues surchargent le moment présent. Des non-dits et des gestes contextuelles en expliquent bien plus…

Dernier visionnage en date oblige, les exemples ne manquent pas dans l’épisode du mariage tant il était d’une vacuité sans fond. Avec une accumulation de scènes où on répète ce qu’on a déjà dit (John et Laly), où on met les acteurs dans des situations sans intérêt (Béné et Hélène dans la voiture qui reçoivent des coups de téléphone qui servent littéralement à rien… le but de la scène étant de faire déchirer le numéro de téléphone de Franck, il y avait matière à faire ça beaucoup mieux… de toute façon, ce numéro de téléphone aurait dû arriver à la mi-saison pour être bien utilisé…), où on fait du remplissage inutile (la séance album photo…) et j’en passe, cet épisode est à l’image de cette saison : des bons sentiments sur le papier mais une gestion ridicule des personnages (sauf exception sus-mentionnées) et des (anti-)climax scénaristiques.

La pseudo-romance Fanny-Yann aurait mérité d’être un peu étirée, quitte à ce qu’elle permette à Jeanne d’avoir sa part à jouer (vu que tout le monde se retrouve à Love Island…). Au lieu de ça, ça se termine en eau de boudin avec un coup de fil magique de Peter Watson (qui a l’air de se poser en CDLS tout trouvés pour gérer les résolutions expédiées tant il est pété de thunes !).

L’intrigue la plus intéressante du personnage de Sébastien : rouler un tapis à trois avec une main cassée !

Si j’ai dit apprécié revoir la tête de Sébastien, qui revient avec sa vraie fille, je ne démords pas du fait qu‘il aurait été sympa de le voir utiliser dans une courte intrigue, histoire de lui donner autres choses à faire que des retrouvailles entre potes où la frontière fiction-réalité semble bien mince. Idem pour Cynthia qui a l’air de débarquer à l’improviste !

Merde… elle est venue finalement ! Elle aurait pu répondre à l’invitation, ça fout en l’air nos plans de table, la quantité de bouffe qu’on avait prévue, heureusement que nos potes de 20 ans ont pas fait ça ou la pièce montée aurait pas été assez grande !

J’ai dit que j’avais apprécié que les personnages arrête de bouffer ou mettre la table à longueur de journée. Maintenant, il serait appréciable qu’il arrête d’utiliser leur téléphone portable pour rien ! Appeler pour simplement dire « tu me manques » ou « je rentre pas ce soir », ça ne sert à rien ! Ca se fait hors-champs. C’est bien simple, ils passent leur vie à s’appeler et quand il est absolument nécessaire qu’ils s’aient par téléphone – genre condition de vie ou de mort – le téléphone en question a été oublié dans un frigo, dans la voiture, en mode silence, avec une batterie morte ou je ne sais quoi ! Pour des cyber-addicts qui te géo-localisent des portables, l’astuce scénaristique est des plus foireuses et éculées au bout de trois saisons.

On ne va pas tout mettre sur le dos du scénariste non plus. La réalisation n’est pas souvent des plus inspirées avec des ralentis clichés pour souligner les mauvaises nouvelles et des plans pas toujours judicieux. Le ou la scripte fait vraiment un boulot de sagouin dans la gestion des raccords entre les scènes ! J’ai arrêté de compter les bagnoles qui disparaissaient, apparaissaient miraculeusement ou se dupliquaient littéralement !

La saison 3 signe aussi le retour de Ingrid, dans un rôle à contre-emploi. Jouer les victimes, c’est rare. On a un peu versé dans le pathos avec ce personnage, cependant j’ai cru qu’on allait avoir un personnage qui vit une espèce de rédemption…  Au regard des premiers spoilers de la saison 4, je suis vraiment naïf… Mais comme j’ai pas pour habitude de cracher dans la soupe pendant qu’elle cuit, je vais attendre de voir.

A gauche… Nicolas et Ingrid… C’est pas encore gagné pour ces personnages…

De toute façon, la saison 4 enchaîne directement avec la 3. Ce qui n’est pas pour me rassurer, le délai de production d’un épisode semblant s’être considérablement raccourcis, nous rapprochant ainsi de cette fameuse production low-cost vite-tournée vite-diffusée qui a fait les grandes heures des années 90. Pas forcément pour le meilleur…

Si la saison 3 était objectivement meilleure que les autres, on est loin d’atteindre le minimum syndical espéré et je ne peux pas m’empêcher de continuer de pester sur mon siège de scénariste devant la faiblesse de ses scénarios et dialogues. De mon point de vue toujours, les personnages (et leurs acteurs) et la série méritent clairement mieux ! Wait & see dimanche prochain…