Articles Tagués ‘Zombie’

Crazyhead – Saison 1

Buffy vous manque ? Moi aussi. Et comme je ne veux pas m’abaisser à lire la suite en comics, je devais me contenter de remater la série en cas de nostalgie. Et bien rejouissez-vous car sa digne successeuse est une série britannique moderne et intelligence où les vampires sont remplacés par des démons (oui, je sais, les vampires de buffy sont techniquement des démons, allez pas chipoter) et la blonde par une autre blonde (la voix de Tracer pour les joueurs d’Overwatch) et une black qui n’a pas la langue dans sa poche. C’est péchu, cru, dynamique, drôle et malheureusement trop court. Ca reste tout de même une excellent série de 6 épisodes à mater d’urgence ! La musique déboite aussi. Et puis on fait des exorcismes avec du pipi, alors…

4.5/5

Being Charlie

Alala, qu’il est facile d’être déçu par un scénario sans ambition ressassant les malheurs d’un drogué en quête de rédemption au fil de rebondissements cousu de fils blancs. Je me disais que Rob Reiner (Quand Harry Rencontre Sally) pourrait au minimum sauver le truc, mais non.

2/5

The Art of Getting by

Petite comédie romantique adolescente vraiment sans prétention, aux enjeux vus et revus. A ma grande surprise, Emma Roberts n’était pas complètement monolitique. Elle apporte limite un peu de fraicheur. Dommage que son personnage ne casse pas des briques. Mignon sans plus quoi.

2/5

Westworld – Saison 1

La nouvelle claque de HBO, calibrée pour remplacer Game of Thrones. Et je dois avouer qu’à titre personnel, la dernière production du petit frère Nolan envoie plus de pâté que les dragons de Martin. C’est une histoire de sensibilité aussi, le film de Michael Crichton m’avait plus, je préfère la SF à la Fantasy et les cowboy aux chevaliers. La série peut souffrir d’un manque de folie (la plupart des twists se voyant 3 épisodes avant) mais elle a le mérite de se tenir et de proposer des personnages intéressants dans leur évolution. Casting impeccable, univers cool, potentiel de ouf. Je l’ai maté en un week-end, ce qui est toujours un gage de qualité dans mon appréciation générale. Reste plus qu’à attendre 2018 et c’est le plus triste dans l’histoire.

5/5

Macross Frontier: The Wings of Goodbye

Dernier film de la série Macross Saga qui condense la série pour ceux qui auraient la flemme de la regarder. Pas vraiment un résumé car l’histoire diverge des épisodes mais qui a le mérite de se tenir  sans temps mort (par contre, les néophytes vont devoir s’accrocher car ça balance des termes et rebondissements à deux cent à l’heure). Macross Frontier est l’une de mes séries favorites de la licence et ce deuxième long métrage conclue avec maestria le diptyque commencé avec The False Songstress. Un must see ! D’ailleurs youtube propose le film en entier…

5/5

Les 7 Mercenaires, le retour de la vengeance du remake

Comment dire… Nul ? Sans intérêt ? Dispensable ? Le vide créatif à l’état pur ?

1/5

Dernier Train pour Busan

Ca faisait un moment que je n’avais pas vu un film de zombies. Certainement parce que le genre commence à tourner en rond et à se répéter. Du coup, il faut aller chercher la nouveauté en Corée et force est de constater qu’ils nous ont pondus un film vraiment rafraichissant pour le genre, alternant stress relatif au genre, touches d’humour, évolution de personnages… Vraiment un excellent film, à conseiller à tous les amateurs de viande faisandée.

4.5/5

Sing Street

Le dernier film de l’année est aussi l’un des tout meilleurs que j’ai pu voir. Un véritable film « feel-good » avec une véritable âme et une démarche qui me parle. C’est bien simple, The Nice Guys et Sing Street sont définitivement mes 2 films préférés sorties 2016. Deux coups de coeur que je recommande à tous. A voir absolument si vous aimez les années 80, la musique, les romance, Duran Duran, les tranches de vie, la vie tout court !

5/5

Mr. Right

Sam Rockwell est probablement l’un des acteurs les plus sous-estimés d’Hollywood. L’un des rares capable de porter un film tout seul (Moon) ou de sauver un film du naufrage total (Iron Man 2). Bref, un acteur que j’adore. Mr. Right fait partie de ses films complètement décomplexés qui font mouche. C’est drôle, rafraîchissant, explosif ! Un vrai coup de cœur. Le film repose sur des personnages tout plus déjantés les uns que les autres, un scénario pas prise de tête et on passe un agréablement moment. Si vous avez kiffez American Ultra par exemple, je recommande Mr. Right. Et vice versa. De toute façon, c’est par le même scénariste Max Landis, un gars qu’il est bien et qui redonne des lettres de noblesse aux comédies d’action sans passer par la case débile ! Coup de coeur !

5/5

Numb

On peut dire que l’après Friends est délicat pour Matthew Perry. Ses séries peinent à décrocher une première saison complète et sa présence dans les salles obscures frôle le néant. Il faut dire aussi que s’il prenait soin de choisir ses scénarios, on n’en serait peut-être pas là. Numb fait partie de ses films qui ne savent pas exposer personnages et situations sans avoir recours à une voix-off (bien souvent équivalente à un cache-misère). Il en résulte une comédie romantique d’une incroyable longueur et téléphonée de tous les côtés au point de sortir les clichés par paquet de douze. Aucun intérêt sinon celui de se rappeler que des meilleurs films existent dans le genre, y compris avec des personnages en souffrance psychologique ou physique.

1/5

The Graduate

Face à la déception des films récents, il convient parfois de se tourner vers des classiques. Il se trouve que hormis les westerns, j’ai finalement vu assez peu de films qui remontent avant les années 80. Le Lauréat était sur ma liste depuis un moment et honnêtement j’aurais dû le voir il y a bien longtemps (imaginez que ça faisait prêt de 20 ans qu’une des scènes de fin de Wayne’s World 2 me passait au-dessus du cigare par manque de culture ciné pré-70’s !). Le film souffre un peu du poids des âges, ce qui le rendait outrageux  en 1967 passe nettement mieux 40 ans plus tard (surtout qu’on a vu nettement plus sordide depuis…). Le film vaut surtout pour le personnage principal, à la fois anti-conformiste et borderline antipathique quand on y réfléchit bien. Il faut surtout réfléchir en terme de musique, qui permet de décrypter des clés de lecture du caractère du protagoniste (et notamment comprendre la fin qui pourrait laisser des spectateurs sur le carreau). Musique de Simon & Garfunkel qui a grandement participé au succès du film, et vice versa. En 2016, regarder Le Lauréat relève plus de l’exercice de style ou d’une soirée thématique sur Arte que d’une soirée cinoch’ détente pop-corn. Ce qui n’enlève rien à la qualité du film, hein, juste que ça ne plaira pas à tout le monde !

4/5

The Final Girls

Malin Akerman (The Proposal) est vraiment une actrice que j’adore ! Et pourtant, c’est un peu par hasard que je suis tombé sur ce film : si vous êtes un peu comme moi, vous regardez une bande-annonce sur youtube, qui vous en propose ensuite une autre assez proche, puis une autre, puis un autre… Bref, c’est avec ce genre de téléphone arabe moderne que je suis tombé sur The Final Girls, un film tellement méta dans le méta-concept que je devais le regarder. L’histoire d’une fille d’actrice de séries Z qui se retrouve catapultée par le truchement du scénario actrice du film dans laquelle jouait sa mère, aux côtés d’icelle. Au final, ça donne un film barré qui explore le genre slasher tout en surfant sur les codes établis. C’était rigolo, pas prise de tête et intelligemment foutu ! Une très bonne surprise que je conseille et qui ravira les fans de films genre Tucker & Dale fighent le Mal.

4/5

10 Cloverfield Lane

Comme je disais dans un précédent billet, j’ai regardé Cloverfield dans l’attente de sa « suite ». Il s’avère que si le film fait bien partie d’un univers partagé, le lien entre les deux Cloverfield est toutefois tenu : l’un comme l’autre pouvant s’apprécier sans avoir vu le reste de la franchise. Complètement différent, 10CL n’en est pas moins intéressant. Au contraire, ayant un peu ma claque des film-footage, le huis-clos psychologique était fort bienvenu. Mary Elizabeth Winstead fonctionne bien avec John Goodman, très imposant dans son rôle. Pas de déluge d’effets spéciaux, une ambiance pesante, un film sorti un peu de nulle part, une production qui montre qu’on n’a pas forcément besoin de beaucoup, encore moins du marketing pompeux, pour réussir un blockbuster ! Que du bon !

4.5/5

One Punch Man – Saison 1

Je précise saison 1 car la probabilité d’une future saison 2 est quasiment certaine face au succès de l’anime. Le succès n’est clairement pas volé ! C’est fun, vif, drôle, punchy ! Ca fight dans tous les coins avec une énergie folle qui n’est pas sans rappeler des plans barrés de Fuli Culi. Les personnages sont attachants, tous à leur manière, mais ce qui fait le plus plaisir, c’est de regarder un shônen de baston qui s’affranchit des entraînements pour devenir plus fort. Ici, Saitama est déjà le plus fort, le type qui terrasse n’importe qui en un seul coup de poing ; du coup, la dynamique de l’anime se situe ailleurs. Le concept était casse-gueule mais il s’en sort avec brio. La musique de Jam Project dépote. Bref, regardez One Punch Man ! Vous êtes obligés !

5/5

Macross – Do you remember love?

La licence Macross est largement dans mon top 5 des animes que je préfère toutes catégories confondues. La première série en dépit de ses 30 ans tient toujours la route, Zero est top, Frontier est fantastique. Il n’a pas une série que je n’aime pas. Pour les films, le constat est un peu plus mitigé. On a eu du bon, et du très mauvais. Plutôt que de remater pour la n-ième fois la première série avec « Rick Hunter », je me suis dit que j’allais regarder le résumé, à savoir le film Do You Remember Love?. Durant toute la durée du film, j’étais tiraillé entre mon amour pour la série et le ridicule du film. C’est bien simple, il y a des incohérences partout ! Des trucs totalement improbables à mettre sur le dos des raccourcis que le créateur s’en sentit obligé de faire pour caler 36 épisodes de 20 minutes dans un long de 90. Le plus triste dans l’histoire, c’est que le film est devenu canonique et toutes les séries post-84 se raccrochent au film et non la série (parfois, elles se raccrochent un peu aux branches en citant le film comme étant un film dans la série). Il prend même des libertés étranges sur la mythologie. Sauf le film n’est pas à la hauteur de la série, alors épargnez votre cerveau et regarder plutôt la série originale à la place (Macross, hein, pas le découpage moisi américain appelé Robotech!). Vous aurez alors un 5/5 !

1.5/5

Zoolander 2

Il est des films qui vont tellement loin dans le débile qu’il en deviennent géniaux ! Zoolander fait partie de ceux-là. C’est vraiment très, très, très con. Et c’est en cela que c’est génial ! Derrière les vannes parfois haut perchées se cachent un fond de vérité ironique qui donne au film un autre degré de lecture derrière la dérision. Après, on va pas se leurrer, il faut être dans le trip et avoir vu le premier. Si vous avez aimez, vous apprécierez le second opus. Sinon, vous détesterez tout autant !

4/5

Pride and Prejudices and Zombies

Je pense qu’il est raisonnable de dire que Jane Austen n’est pas ma tasse de thé. Du coup, aucune chance que je lise ou regarde un film Pride and Prejudices. Oui, mais si on balance des zombies dedans, hein ? Et bien vous avez toute mon attention. Alors, c’est pas le film de l’année, loin de là. C’est pas un bon film de zombies, c’est pas un bon film romantique, c’est pas un bon film d’époque, mais c’est un bon film bien foutraque qui mélange tout en balançant des acteurs de Doctor Who et Game of Thrones dans le tas pour lui donner du cachet victorien. Le méchant est méchant, les gentils font des trucs au ralenti comme des poseurs, ça se prend pas au sérieux à l’image du pitch de base « et si on mettait des zombies chez Jane Austen ? ».  Bref, c’est pour les amateurs de zombies qui ont déjà fait le tour de la question et qui cherche un nouveau concept idiot pour passer une soirée. Je travaille moi-même sur un nouveau concept idiot pour me faire des tunes sur la vague de la mode : Pride and Prejudices and Sharks !

3/5

Shigatsu wa Kimi no Uso (Your Lie In April)

Deux séries animées dans le même mois, il faut croire que j’avais pas grand chose à faire ! Complètement différente du shônen présenté un peu plus haut, Your Lie in April s’adresse plutôt aux amateurs d’anime type Golden Time et autre romcom. Tiré d’un manga, on suit la vie assez déprimante d’un jeune pianiste brisé qui va tomber sous le charme d’une violoniste un peu fofolle. Il va falloir aimer la musique classique, les scénarios cousus de fils blancs, les personnages qui chialent à tous les épisodes (tous !), des bricolages un peu forcés sur les relations entre les personnages pour apprécier cet anime. J’aurais pu largement descendre la note à cause de tout ça, mais comme je l’ai binge watché comme une brute ce serait comme mentir. Bref, c’est pas l’anime du siècle mais certains épisodes, dont le dernier valait le coup d’oeil.

2.5/5

The Fault In Our Stars

Enchainer Shigatsu wa Kimi no Uso avec The Fault In Our Stars n’était probablement pas la meilleure des idées. A moins de vouloir se taper un weekend top dépression ! La bonne nouvelle, c’est que peu d’histoires arrivent réellement à me surprendre ; du coup, dès le premier quart d’heure, j’étais mentalement préparé au grand huit émotionnel du dernier acte. Le sujet du film est dur, surtout pour un film estampillé Young Adult comme l’est le roman originel. Heureusement, le scénario comme les acteurs et la réalisation ont le bon goût d’éviter le pathos pour finalement délivrer un message positif sur la vie et l’amour. C’est un film que je recommande chaudement, même si vous n’aimez pas les romances, mêmes si vous n’aimez pas les films pour ados et même si, comme moi, vous n’aimez pas les films qui traitent de maladies et d’hôpitaux !

4.5/5

Zootopia

Passer après Vice Versa aurait été un défi pour n’importe quel dessin animé, Disney ou pas. Zootopia avait un lourd héritage à assumer et c’est l’échec : long, pas hyper bien écrit, avec des personnages pas super attachants, des musiques pas géniales (Shakira ? Erk…), un univers particulièrement hermétique (sérieusement, une scène d’exposition pour expliquer pourquoi des animaux vivent comme des humains ? On n’avait pas besoin de ça dans Robin des Bois et c’était mille fois mieux).

0.5/5

Man Up

Je fais mon résumé mensuel en fin de mois, pour éviter de faire une critique trop à chaud (en bien comme en mal). Mais pour ne pas en oublier, je fais la liste au fur et à mesure. Et quand j’ai relu le titre « Man Up » pour faire l’article, bim, le blanc. Ce qui en dit assez long sur le caractère ultra-générique du titre et de cette rom-com. Honnêtement, ça cassait pas trois pattes à un canard. Le quiproquo de base est intéressant, avant de retourner sur le chemin ultra-balisé de la rom-com façon hollywood avec les clichés du genre « ils se détestent », « il veut faire rager son ex », « je cours à la fin pour la rattraper »… blablabla. Vite vu, vite oublié, malgré la présence de Simon Pegg.

1/5

Geek Charming

Si le sujet de The Fault in Our Stars est trop lourd pour vous mais que vous voulez satisfaire votre soif de films Young Adult tirés de romans, Geek Charming est à l’autre extrémité du spectre (vous savez, le côté niant-niant bisounours). Il faut aussi préciser que c’est un téléfilm pour le Disney Channel. Mais comme c’est de la YA et que j’ai pas le temps de lire tous les romans du genre pour nourrir un cerveau qui a envie d’écrire un roman du genre, bah je regarde les adaptations. Donc globalement, c’est pas terrible, l’acteur principal a le charisme d’une moule, l’humour bon enfant est à l’image du network de diffusion, ça suit un chemin classique pour le genre, il y a des parti-pris de narration étranges et ça a son lot de raccourcis et d’incohérences mais ça fait exactement le boulot qu’on attend d’un téléfilm sur Disney Channel. Si vous n’aimez pas le genre, si vous n’avez pas 15 ans ou si vous n’avez pas envie de proposer une oeuvre pour les ados, vous ne regarderez pas de toute façon… Moi, je rêve d’écrire un truc du genre !

3/5

Avatar

Croyez-le ou non, mais je n’avais pas encore vu Avatar. La faute à la hype et mon côté rebelle qui refusait de regarder. La faute à mon côté plein de préjugés sans fondement (« olala, mais on dirait l’histoire de Pocahontas », « olala, ça pique les yeux tout ce bleu-vert-violet »). Du coup, j’ai fini par m’y intéresser un peu parce que je ne savais pas quoi regarder. Le verdict est somme toute assez simple : bien mais pas top. Le film souffre d’un scénario carrément passe-partout avec des personnages bien stéréotypés (le méchant capitaliste, le vilain militaire bornée, le gentil samaritain, le faux antagoniste, etc.) qui m’ont fait régulièrement décrocher durant les trois heures de film. Si Avatar a réussi à faire le carton plein à sa sortie, c’est – à mon avis – à cause de sa révolution technologique (aujourd’hui encore ça reste impressionnant mais le côté fake ressort clairement sur certains plans). Ca reste un film qui brasse des idées très génériques, que j’oublierai d’ici deux mois à l’exception de scènes vraiment intéressantes mais qui aurait pu être traitées dans un western avec des indiens ou un documentaire sur l’Afrique Noire (je parle du côté shamanique des Na’Vi, ce qui m’a le plus plu). Le véritable point positif d’Avatar du film s’appelle James Cameron, et c’est surtout grâce à lui que le cinéma franchit certains caps, notamment technologiques…

3/5

Wolfenstein: The Old Blood est un jeu développé par Machine Games et édité par Bethesda, disponible sur PC et consoles.

1946. B.J. Blazkowicz est encore le troufion de service pour accomplir une mission d’importance capitale pour porter un coup fatal au régime nazi. Evidemment, ça va mal se passer : capture, évasion et nazis zombies enflammés au programme !

The Old Blood est une extension stand alone de l’excellent The New Order. Vous pourrez donc en profiter sans avoir à vous procurer le précédent « reboot » de la série. Ceci étant dit, on ne va pas se leurrer, The Old Blood n’aura d’intérêt que pour ceux qui ont aimé New Order et pour les fans de la licence comme moi.

The Old Blood est techniquement une préquelle de New Order, Blazkowicz est en effet envoyé à la poursuite d’un bon gros MacGuffin des familles rappelant le début du jeu précédent. La sensation d’un Wolfenstein à l’ancienne est donc plus présente que dans l’épisode situé des années 60 contrôlées par les nazis. Ici, on est dans le connu, le classique : des nazis un peu crétins et pas spécialement surdopés, le château Wolfenstein à explorer, des expériences mystiques qui tournent mal et un Blazkowicz avec sa bite et son couteau pour s’en sortir. Le feeling est donc old school dans une licence qui s’était vue rafraîchie.

L’histoire n’est un vague prétexte linéaire pour descendre du porteur de croix gammée en masse, dans des couloirs, avec deux approches possibles : bien bourrine ou en infiltration. L’un dans l’autre, ça ne changera rien, vous buterez tout le monde sur votre chemin. N’espérez pas la profondeur ni la richesse ni la diversité d’un New Order, cet opus se rapproche plus d’un gros DLC pour faire patienter qu’autre chose. Mais au moins, l’histoire est rigolote en dépit de sa simplicité.

Niveau graphisme, voix, gameplay et fun, je vous renvoie à ma chronique de Wolfenstein: The New OrderThe Old Blood fonctionnant sur la même recette de base (n’espérez aucune nouveauté transcendante). Du coup, le constat est le même que pour New Order : moi, j’ai pris mon pied ! C’est fun, ça se prend pas au sérieux, ça défouraille, ça rappelle des souvenirs aux vieux gamers… J’en demandais pas plus et j’ai été servi !

Le seul véritable bémol est le prix de base : 20 €. En terme de durée de vie, si on exclut les divers défis qui – de mon point de vue – n’apportent pas grand chose à l’expérience de jeu, on table sur 10-15 heures en difficulté élevée. J’ai mis 15, mais c’est parce que je faisais de l’infiltration où on passe son temps accroupi en avançant à deux à l’heure… Honnêtement, en mode berserk et avec un peu de technicité, on doit tomber sous la barre des 10 heures. Bref, tout ça pour dire que mon ratio prix/temps désiré n’est pas atteint, ce qui ne serait pas forcément dérangeant dans le cadre d’une expérience inédite… Sauf que là c’est du Wolfenstein ultra-classique. Essayez donc de le récupérer plutôt en solde.

Wolfenstein: The Old Blood est une petite pastille FPS réservée aux amateurs de la saga qui se replongeront avec plaisir dans la peau de B.J. Pour les autres, ça va être compliqué de justifier un tel achat. En revanche, si vous étiez sûrs de vous mettre à The New Order, je conseillerais de faire The Old Blood avant, de façon à avoir une expérience narrative intéressante avec un prologue de 10 heures avant d’attaquer un excellent jeu !

En tout cas, ça m’a donné envie de refaire The New Order, et surtout, (surtout !) j’attends sa suite de pied ferme !

Dead Island est un jeu développé par les polonais de Techland, distribué par Deep Silver.

Il y a le sable, le soleil et la mer. Et des zombies ! Vous pensiez avoir des vacances peinards ? Bienvenue en enfer ! Si l’enfer, c’est les autres, autant dire que ça se vérifie si on se met à compter les missions « coursier » tandis qu’on essaiera de sauver ses miches !

Parmi les nombreuses sensations de l’E3 2014, il y avait deux trailers qui ont retenu mon attention. Tout d’abord, Dying Light.

Et puis, Dead Island 2.

Le premier est toujours développé par Techland, le second est passé dans les mains des Allemands de Yager. L’un et l’autre m’ont rappelé que je n’avais toujours pas fait Dead Island premier du nom et qu’il serait de bon ton de m’y mettre avant leur sortie. Ca tombe bien, j’ai trouvé une galette pour 10 euros au Leclerc du coin !

Dead Island, j’en avais entendu parlé avant sa sortie avec un trailer qui avait mis tout le monde d’accord à sa diffusion (voir en fin d’article) et puis le hasard des jeux tombant dans mon escarcelle (2011-2012, probablement le vampirisant Skyrim…) a fait que j’avais oublié de m’y intéresser. Il est fort probablement que la mention « meilleur en coop » m’ait refroidi puisque j’aime pas jouer avec les autres. La bonne nouvelle c’est que le jeu est faisable tout seul (encore heureux !) mais il faudra y passer un peu plus de temps. Normal, quand on est tout seul pour dézinguer une horde de bouffeurs de cerveaux, ça met quatre fois plus de temps qu’à 4… Pour ma part, Steam affiche 40 heures au compteur. J’ai fait toutes les quêtes annexes sur lesquelles je suis tombé et exploré suffisamment l’ile pour trouver 133 des 140 items à collectionner. Pour un FPS, la durée de vie solo est donc plus que bonne.

Le jeu vous propose 4 gameplay différents, avec 4 personnages : armes à feu, corps à corps tranchants, corps à corps contondants, et polyvalent. Sachant que dans tous les FPS, on dégomme tout ce qui bouge à grands renforts de poudre et que le jeu insistait sur le côté « nous, on va au contact », j’ai pris le gros black rappeur qui joue de la clé à molette. Les 4 personnages suivent la même histoires, n’interviennent que dans les cut-scenes et sont donc globalement interchangeables sans que cela impacte le dénouement de l’intrigue. Ce sera surtout une histoire de goût et de style de jeu (sachant que dans mon cas, j’avais aussi un gros magnum et une épée).

Les « babes » de Dead Island…

Grâce à un arbre de talents, vous aurez l’opportunité d’améliorer les possibilités de votre personnage : un arbre pour la survie, un arbre pour l’attaque, un arbre pour la compétence spéciale propre à votre personnage. La bonne nouvelle, c’est qu’en une partie normale, il vous sera normalement impossible de débloquer toutes les compétences, ce qui renforce l’aspect spécialisation du personnage et fait la nique à Far Cry 3 et au dernier Wolfenstein. La mauvaise nouvelle, c’est que – quels que soient vos choix – le jeu n’est pas hyper dur et vos investissements seront de toute façon récompensés, même s’ils sont débiles. Moi par exemple, je n’ai mis aucun point pour la compétence spéciale de mon Sam B, m’obligeant à occulter une furie au corps à corps mano a mano qui ne m’intéressait pas ; et bien ça ne manquait pas !

Le gameplay au corps à corps était vraiment sympa : tranchage de membres, explosage de crâne, valdingage de rag-doll… Il y a un petit côté jouissif à aller chercher le contact qui finit littéralement dans un bain de sang. Au moins, ça change et dans le cadre d’une survie à une invasion de zombies, vous commencez avec ce que vous avez : une planche ou un balai. La montée en puissance de votre personnage est très bien rendue (pas spécialement réaliste, hein) et on prend plaisir à trouver une batte de base-ball plus solide que la précédente. L’autre point fort du gameplay, c’est la possibilité d’améliorer les armes avec des « recettes » et la tonne de déchets que vous allez récupérer sur les corps ou dans les poubelles : une batte de base-ball électrique ? un bâton enflammé ? un couteau qui fait vomir ? Vous le voulez, vous l’avez. Dans les faits, rien ne vaut l’électricité !

Après, soulignons aussi que c’est très répétitif, qu’il y a 5 types d’ennemis différents à tout casser et qu’ils ne sont pas futés et à part le gros dans l’image ci-dessous, ils ne poseront pas de problèmes tant qu’il sont moins de 5 sur votre tronche.

Le gamefeel est beaucoup plus mitigé. Le moteur est certes vieux (technologie 2010) et n’est pas un cador du genre (Chrome) mais on peut faire abstraction du clipping et des textures pas très propres. Les animations ne sont pas au top et les décors pauvres. Bref, c’est bien, bien, bien daté ! Ce qui dérange, c’est la sensation d’incarner un personnage qui n’est pas « connecté » au sol (le choc quand vous regardez vos pieds pour la première fois). Les déplacements sont étranges, peu naturels et si jamais vous apercevez votre ombre, c’est carrément foutu tellement elle semble bibon (aliaising mis à part, vous voyez bien la posture étrange de votre perso). Dans le jargon, « l’embodiment » est raté et il faudra un temps certain pour faire abstraction de ça.

Autre problème majeur, le reboot des scripts et scènes. En gros, vous nettoyez de fond en comble une zone de bungalows pour une quête ; cinq minutes plus tard vous revenez parce qu’un type vous demande d’aller chercher un truc et tous les zombies que vous avez chèrement exterminés (littéralement, puisque buter des zombies use votre arme et les réparations coûtent de l’argent) sont aussi de retour, à la même place, en train de vaquer à leur occupation de morts-vivants ! Idem pour les objets à ramasser (notamment les canettes et snacks). Certes on ne pouvait pas faire l’un sans l’autre mais le côté « survie » en prend un coup et le jeu revient finalement à mouliner de la batte avec application mais peu de jugeotte.

Deux mots sur l’histoire, qui n’a rien de surprenant et dans laquelle je ne me suis senti guère investi. La faute à suivre les objectifs comme un bon samaritain, au mode coop qui ampute tout choix et au caractère très convenu de la trame (en gros : vous aller là, vous tuer, vous revenir). J’attendais nettement plus d’un jeu de survie avec des zombies. C’est ici très linéaire avec un retournement convenu à la fin. Ca fait le boulot, mais c’est tellement générique que vous ne vous y attacherez pas et considérez l’histoire comme un prétexte pour buter tout ce qui croisera votre chemin. Sans compter la fin, baclée avec une hausse de la difficulté pour faire la blague.

Le vrai point fort de Dead Island, c’est son idée de base : vous êtes seul, sur une ile perdue, à survivre à une invasion de zombies sortie de nulle part. Le vrai point faible, c’est que ce n’est pas le jeu que j’attendais. J’en voulais plus sur le côté oppressant de la survie et d’une attaque de zombie.En définitive, Dead Island vaut les 10 euros que j’ai investis. Plus et je me serais sûrement senti un peu floué en tant que joueur solitaire, malgré ses qualités et bonnes idées. En toute honnêteté, je conseillerais plutôt d’attendre et voir ce que donnera Dying Light qui a l’air de proposer les mêmes expériences sur le gameplay dans un milieu plus oppressant.

Et un mix gameplay+intro sur Who Do You Voodoo, Bitch?:

Cockneys vs. Zombies : affiche

Cockneys Vs. Zombies est un film réalisé par Matthias Hoene, avec Rasmus Hardiker (Your Highness), Harry Treadaway (Control), Michelle Ryan (Metal Hurlant Chronicles) et Alan Ford (Snatch), sur un scénario de James Moran (Doctor Who) et Lucas Roche.

Bon… Bah, ya des zombies qui arrivent. C’est la catastrophe habituelle. Un groupe de braqueurs amateurs se retrouvent au milieu de ça. Mais comme ils ont grand coeur, ils vont aller chercher leur papy qui fait de la résistance.

Les films de zombies, c’est un peu toujours la même chose. Et j’ai bien conscience qu’avec le pitch que je vous ai pondu en deux minutes, je ne fais pas spécialement l’effort de vous vendre cette nouveauté DVD. Les films de zombies ne font plus vraiment peur, la débauche de tripailles n’est plus aussi surprenante et à moins d’aller dans la dénonciation en filigrane comme le fait Romero, les zombies, c’est un peu ennuyant comme genre.

Sauf quand ce sont des anglais qui s’attaquent au genre (28 jours plus tard). Sauf quand ça prend le ton de la comédie (Zombieland). Alors quand ce sont des anglais qui s’attaquent au genre pour faire de la comédie, ça donne Shaun of the Dead. Mais tout le monde l’a vu. Alors, il faut trouver son digne successeur. Cockneys Vs. Zombies est un excellent challenger. Il n’atteint pas le brio de son aîné, mais je me suis bien marré.

Cockneys vs. Zombies : photo

Déjà, parce que mettre une maison de retraite assaillie par des zombies neurasthéniques, il fallait oser. Et ça donne lieu à la plus palpitante des poursuites entre des zombies et un déambulateur ! Et puis les vieux, ils se laissent pas faire.

Ensuite, parce que le film est extrêmement décomplexé dans son traitement. C’est pop, c’est fun, ça se prend pas au sérieux. Ca détourne quelques codes du genre pour mieux rentrer dans le cliché et y aller à fond dedans (session armement, le bébé zombie, l’explosion de tête, les hooligans, les ralentis de badass). Ca faisait longtemps que je n’avais pas franchement autant ri devant une production qui se revendique clairement de la comédie et du film gore.

Ils sont fort ces anglais. Après Dead Set, il montre que le genre à encore des trucs à dire. Ca tacle un peu l’ultra-urbanisation et le traitement malheureux qu’on réserve aux personnes âgées ; je suis ravi de voir qu’on les utilise à bon escient dans un film de zombies (car ils ont leur mot à dire, surtout avec un fusil à pompe). Loin d’être une satire sociale malgré ce qu’affiche le titre en mettant en avant la couche sociale des cockneys (classe ouvrière est-londonienne), le mélange des genres et d’un certain type de population urbaine fonctionne très bien. J’en profite pour mettre un rétrolien vers une autre production anglaises assez proche et de qualité équivalente : Attack The Block.

Cockneys vs. Zombies : photo

La bande-son made in UK ne sort pas de grands classiques mais colle parfaitement à l’ambiance de part son côté pop-punk. Mention spéciale pour The Automatic et leur Monster qui donne le ton dans le générique d’introduction.

C’est pas le film de l’année, mais il est suffisamment rafraîchissant pour qu’on s’y intéresse et pour passer une heure et demie avec le sourire aux lèvres (si c’est pas plus). Et puis, ça charcle façon humour anglais !

Dans le même genre de trucs complètement décalés, je recommande aussi : Black Sheep, Tucker & Dale. Je ne recommande pas House of the Dead, sauf si vous êtes level-up dans la dérision.