Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin

Publié: 15/12/2008 dans Cinema
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Ou bien Big trouble in Little China, pour faire plus court.

Puisque Caroldoc n’a pas daigné agrandir sa culture ciné en ma compagnie, je l’ai agrandi tout seul avec ce film culte de 1986, réalisé par John Carpenter qui dirige à nouveau son acteur fétiche, Kurt Russel. Auréolé du succès de New York 1997, on file en masse des projets à Carpenter, dont celui-ci.

Synopsis

Jack Burton est routier, soi-disant aventurier sur les bords, qui pour une sombre histoire de dettes de jeu, accompagne son pote Wang le créancier à l’aéroport. Ce dernier attend sa fiancée de Chine.

Qui se fait illico enlevée par des punks bridés. Evidemment, les deux compères partent à sa recherche, finissent dans une allée louche de Chinatown, où deux bandes rivales commencent à se savater méchamment, quand tout à tout, des mecs hyper bizarres dans un déluge d’effets spéciaux de l’époque. Eclairs, fumigènes, cables, et tout le toutim. Et arrive aussi Lo Pan. Une espèce de fantôme qui fait hallogène avec ses yeux et sa bouche.

Jack et Wang s’enfuient. Jack perd son camion. Wang n’a toujours pas sa nana. Et les deux sont pressés de récupérer leur bien. Notamment avant que Lo Pan fasse de Miao (non, ce n’est pas un chat) sa femme. En effet, maudit depuis des millénnaires en dehors de son enveloppe physique, Lo Pan doit se marier et tuer une chinoise aux yeux verts (le truc hyper courant bien sur, et pile-poil la copine de Wang)

Le film s’inscrit dans la veine d’un indiana jones, des Goonies ou de A la poursuite du diamant vert (et aussi de Zu, les guerriers de la montagne magique de Tsui Hark, qui a marqué Carpenter), une comédie d’aventure qui a le bon goût d’aller lorgner du coté du fantastique et des histoires de fantômes chinois. Evidemment, le poids de vingt années pèsent sur lui, et sur les FX. Mais le fait qu’il soit très orienté Chinatown nous évite l’écueil des coiffures et tenues abominables de l’époque. Même Kurt Russel dans un côté un peu redneck passe très bien.

On a de l’humour, on a de l’aventure, on a du fantastique, on a de la grosse coc… euh de l’actrice pulpeuse (Kim Catrall, la croqueuse d’hommes de Sex & the City), on a des combats mal chorégraphiés, on a des effets spéciaux cheap, on a une histoire menée tambours battants (parfois dure à suivre tant les cuts sont sévères et les personnages qui se rencontrent deviennent rapidement copains comme cochons), on a des répliques truculentes, on a un héros grande gueule qui sert à rien,  on a des péripéties qui s’enchainent, et encore plein, plein de bonnes choses !

Je l’avais déjà vu il y a longtemps, mais ce fut avec plaisir que je l’ai redécouvert et que je le conseille à qui n’a pas peur de se plonger dans les eighties pour découvrir un John Carpenter (qui n’est pas au scénar) bien foutu et très agréable à regarder ! Et vous savez pourquoi je le conseille ? Parce qu’on n’a plus vu ce genre de film depuis la fin des années 80, et à peine dans les 90’s !

Allez, la bande annonce pour les anglophones, les autres… bah regardez quand même.

– Ca de fait pas chaud au coeur ?

– Non, froid dans le dos !

commentaires
  1. Caroldoc dit :

    c’est marrant mais quand tu écris tu es plus vendeur qu’à l’oral. Parce que « c’est axé 80’s avec des effets spéciaux tout pourris et le sénar tient pas trop debout » si tu rajoutes à ça le fait que la pochette est un peu bizarre, ça motive pas des masses.
    Alors que tu aurais dit « goonies », « grosse cochonne » (je soigne ton compteur à visite, si c’est pas de la pote attentionnée ça) et « humour », je me serai peut être laissée tenter au détour d’une débauche de jus de goyave.
    Bref, heureusement, c’est bientôt noël, on va pouvoir regarder Sisi Impératrice, ou Bullit, j’hésite encore.

  2. fenrhyr dit :

    Nan mais t’as loupé la chance d’agrandir ta culture Carpenter, stoo. Maintenant tu vas devoir te taper les films de TF1 alors que très objectivement, Big Trouble in Little China, c’était un bon petit film cool comme il fallait pour un samedi soir, avec des patokécheup.

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